Hady Sangaré, directrice nationale, chargée de protocole de la JCI-Mali : Une entrepreneure au service du développement de son pays

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Il est incontestable que la jeunesse malienne est confrontée au chômage. Un phénomène lié à de nombreux facteurs dont le manque d’emplois. Malgré les difficultés, certains battantes s’en sortent mieux et sont l’espoir pour d’autres. Parmi ces personnes, figure la directrice nationale, chargée de protocole de la Jeune chambre internationale Mali, Hady SANGARE.

Directrice nationale, chargée de protocole de la Jeune chambre internationale, directrice du groupe Hady service et présidente de l’Organisation anglaise de la jeunesse africaine OAJA, Hady SANGARE est une jeune entrepreneure qui se bat pour le développement de son pays et pour l’emploi des jeunes.

Diplômée de la Faculté des lettres, langues et sciences du langage, FLSL, Hady SANGARE est détentrice d’une maîtrise en anglais. Elle a suivi aussi des formations au Ghana, dont le proficiency, l’équivalent de TOEFEL, pour améliorer ses connaissances en anglais. Elle détient également un Master 2 en sciences de gestion de projet, précisément en management de la qualité.

Après avoir acquis des connaissances théoriques, la jeune dame, très ambitieuse, a mis en pratique ses connaissances pour servir les siens. D’abord au secours de ses camarades jeunes à avoir de l’emploi. Consciente que la connaissance de l’anglais est un atout, la dame de fer a réuni autour d’elle ses d’autres sortants de la FLSL pour créer l’Oaja.

A travers cette organisation, ils offrent des formations en anglais afin de faciliter l’employabilité des jeunes.  Selon Hady SANGARE, cette organisation a pour objectif la promotion de la langue anglaise et vise aussi à contribuer au développement de notre pays. Pour ce faire, elle organise permanemment des formations en anglais, à l’intention des jeunes diplômés. Pour la présidente, ces formations sont une manière pour l’OAJA d’aider les jeunes qui ont des besoins en anglais, la clef de voûte de la recherche d’emplois. Elle évolue aussi dans d’autres domaines tels la paix et la cohésion sociale, l’environnement, la santé et l’éducation, etc.

De sa création à nos jours, plus de 600 jeunes ont été formés en anglais. Des nouvelles séries de formation sont à l’horizon, annonce la présidente.

Pourvoyeuse d’emplois, Hady SANGARE est la directrice de ‘’Hady groupe service Mali’’. Une entreprise qui évolue dans les domaines de la restauration, l’organisation des conférences, le recrutement et l’allocation des chauffeurs professionnels aux entreprises, l’offre des aide-ménagères, les services de gardiennage (vigiles), les services de guides touristiques, l’interprétation anglais-français et vice-versa, la formation en anglais et français.

Parlant de sa motivation pour son service, surtout la restauration, Hady SANGARE mentionne le manque d’emploi. « Ce qui m’a motivé de plus sur la restauration, après les études j’ai constaté qu’il n’y a pas assez de travail. Et pour ne pas rester les bras croisés à la maison, j’ai jugé nécessaire d’entreprendre pour travailler dans mon propre compte », nous a-t-elle confié.

Même si elle n’a pas étudié la restauration, Hady SANGARE ne s’en sort pas mal dans ce domaine, à ses dires. « Nous nous en sortons bien dans la restauration, puisque nous gagnons des marchés des organisations nationales et souvent internationales ».

Par ailleurs, la directrice évoque quelques difficultés financières. Actuellement, ce n’est pas facile d’avoir du financement, déplore-t-elle. Mais, habituée a compté sur ses propres efforts, la jeune dame rassure d’arriver au bout de ses rêves.

Très ambitieuse, elle désire devenir une femme leader, occupant des postes de grande responsabilité, tout en développant son entreprise à travers le Mali, voire le monde. D’ores et déjà, la lourde responsabilité lui a été confiée à la Jeune chambre internationale Mali d’occuper le poste de directrice nationale, chargée de protocole.

S’adressant à la jeunesse, Hady SANGARE les encourage à aller vers l’entreprenariat qui contribue à la lutte contre le chômage et au développement. « On peut partir de rien et réussir. Il suffit de mettre en place des stratégies de gagner de l’argent pour réaliser ses projets », conclut-elle.

Oumar SANAOGO

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