Général Salif Traoré : Un bilan à l’épreuve des faits

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Général Salif Traoré

 Homme pétri d’expériences, le général Salif Traoré, ministre de la Sécurité et de la Protection civile, ne cesse de faire ses preuves à la tête de ce département. Ses différentes actions font de ce ministre de la République l’homme qu’il faut à ce poste.

 Trois mois après la signature d’un Accord de paix entre le gouvernement et les rebelles, l’instabilité perdure dans le Nord du pays, miné par des rivalités tribales, des luttes d’influence et le trafic de drogue. Des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères. Les attaques jihadistes se sont déplacées du Nord vers la Centre, puis le Sud.

Alors, il faut un homme de poigne qui puisse rétablir l’ordre. D’où la nomination, en septembre 2015, en remplacement de feu le général Sada Samaké, à la tête du département de la Sécurité et la Protection civile, du général Salif Traoré alors colonel. L’homme, précédemment gouverneur de la région de Kayes, hérite d’une “gestion sécuritaire difficile du pays”.

Le général de division Salif Traoré, dont les actions sont placées sous le signe de la refondation du secteur, a su faire face aux défis liés au sous-effectif, à l’insuffisance des moyens et des infrastructures, à la Loi de programmation de la sécurité intérieure (LPSI).

Sous le pragmatisme du général Salif Traoré, le département a désormais dans son escarcelle la Loi de programmation de la sécurité intérieure sur cinq ans et qui lui permet d’avoir progressivement les moyens pour financer les recrutements, les sessions de formations, les équipements et les infrastructures.

Ainsi, des centaines de véhicules et de motos, notamment des ambulances semi-médicalisées et médicalisées, ensuite les matériels anti-incendie ont été financés et achetés pour l’amélioration des conditions de travail des services de secours et de maintien d’ordre. Ce qui permet aux forces de sécurité maliennes de mener des interventions avec promptitude et professionnalisme sur le terrain.

Beaucoup de textes ont été aussi adoptés qui permettent d’organiser au mieux les secours et les interventions partout où le besoin se fera sentir. “Il ne s’agit, donc, plus simplement de ramasser des blessés et de les amener à l’Hôpital, mais de faire en sorte que, dès le ramassage, il puisse y avoir un médecin dans un véhicule approprié avec des équipements appropriés pour le prendre en charge avant d’arriver aux structures spécialisées”, soutient le ministre.

Au cœur des réalisations du ministre Salif Traoré, la construction et la réhabilitation de nombreuses infrastructures mobilières et immobilières. Il s’agit de la réhabilitation de deux commissariats de Bamako par UNPOL/Minusma, l’inauguration de trois établissements de police à Bamako pour un coût total de plus de 65 millions de F CFA.

 

Un parcours exemplaire

A ces actions s’ajoutent la création et la dynamisation de nombreuses unités spécialisées comme la Force spéciale antiterroriste (Forsat), la Police technique et scientifique (PTS) et les unités de lutte contre la drogue. Sans oublier les effectifs qui ont été considérablement renforcés par la mise en place d’un système continu de recrutement.

“Tout n’est pas parfait, mais beaucoup a été fait et, cette dynamique doit également continuer pour des forces de sécurité plus professionnelles et proches des populations”, souligne le général de division Salif Traoré.

Ce résultat est loin d’être le fruit du hasard, mais de diverses expériences acquises. Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile fut gouverneur de la région de Kayes dès novembre 2012. Ce général de l’armée est un diplômé de la prestigieuse école militaire française de Saint-Cyr en 1996. Il est aussi titulaire d’un Master II en stratégie, défense, sécurité, gestion des conflits et des catastrophes et d’un brevet de l’Ecole de guerre (enseignement militaire supérieur de 2e degré).

Officier de l’Ordre national du Mali depuis 2014, le général Salif Traoré est un homme de riches expériences et de terrain avec d’importantes missions à l’extérieur. Il fut l’adjoint au coordonnateur du Programme spécial pour la paix, la sécurité et le développement dans le Nord-Mali. Ce, en qualité de, respectivement, commandant du 11e Régiment mixte et chef secteur n°1 (Tessalit), commandant du 12e Régiment mixte et chef secteur n°2 (Kidal), commandant du 13e Régiment mixte et chef secteur n°3 (Gao).

Par ailleurs, il a été commandant en chef des détachements militaires dans d’autres missions sur le territoire du Mali. Il a participé aussi à des missions de l’ONU au Soudan, au Liberia et dans d’autres objectifs. Aujourd’hui, au plan professionnel, le général Salif Traoré a derrière lui une vingtaine d’années d’expériences dans le commandement et la gestion.

De quoi susciter des penchants chez ses cadets dans la vie militaire comme dans la vie civile.

Rédaction

 

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