Et cela, comme l’expliquait notre confrère Bruno D. Segebdji, «pas pour sa force physique», mais pour «sa ferme conviction en ce qu’il fait, sa constance et son engagement sur le terrain politique».
Formé à l’Ipeg de Diré (Tombouctou) dans les années 1950, Assarid va démontrer, dans le reste de son cursus, «une intelligence et une force de caractère remarquables».
Par la suite, il a travaillé au sein des structures de jeunesse à Koutiala, Bougouni, Kita et Gao où il est arrivé le 4 décembre 1971. «Ici, j’ai gravi les échelons pour atteindre la direction de la jeunesse et je me suis impliqué sérieusement dans l’organisation de la biennale. Ce qui m’a fait connaître par les populations…J’ai travaillé ensuite à l’Institut National des Jeunes du Mali (Injm)», racontait-il dans l’article que lui consacrait notre confrère.
Cette notoriété va le conduire à prendre en main l’Union Démocratique du peuple malien (Udpm) de la Cité des Askia, en 1981, en tant que Secrétaire général de la section. Il est aussi membre du Conseil national de l’ancien parti unique de 1981 à 1987.
A la faveur du pluralisme politique, le «Roc de Gao» adhère à l’Adema en 1991 et en devient l’un des piliers centraux. Assarid a été sollicité par les responsables du parti et la section de Gao pour porter les couleurs du Pasj aux législatives de 1992.
«Mes camarades m’avaient inscrit pour cette élection sans me demander mon avis. Ce n’est qu’après que j’ai été informé», avait-il confié à notre confrère.
Elu député à l’Assemblée nationale en mars 1992, il a toujours réussi à renouveler son bail avec Bagadadji (Hémicycle) jusqu’aux dernières législatives à l’issue desquelles il a perdu son fauteuil d’une manière controversée.
Il faut rappeler qu’avec la présidence du Parlement de la Cedeao occupée par le Pr. Ali Nouhoum Diallo, les pouvoirs du président de l’Assemblée nationale lui ont été délégués de 2000 à 2002, pour assurer l’intérim.
«C’est sous l’impulsion du Pr. Ali Nouhoum Diallo que nous avons mis sur pied une véritable diplomatie parlementaire. Elle nous permettait d’expliquer à la communauté internationale les différentes situations vécues par le Mali. Et, jusqu’ à aujourd’hui nous sommes sollicités pour notre modeste expérience dans les négociations internationales sur diverses questions, celles intéressant par exemple les Acp», précise le «Prince des sables», un vrai pionnier de l’intégration et de l’unité nationale !
M.B
Je vous prie de noter que malgré le piège des homonymes, Moussa Ag Assarid n'est pas fils de l'honorable Assarid…
Il a toujours inspiré confiance. Assarid A est un vrai patriote et il a du mérite. je propose sa candidature à la présidence de la république. Quant à son fils, lui est maudit et il vivra ses conséquences
Voici un Touareg qui donne envie d’être Touareg, il n’est pas ingrat comme sont fils Moussa ASSARID qui se rebelle contre son pays qui lui a tout donné. Il a eu plus que tous les autres fils du pays, au lieu de rembourser ce que la République lui a donné, il se met contre cette République en prenant les armés et en créant un espace imaginaire appelé AZAWAD. Maudit soit ce type de Touareg qui détruit son pays.
magnifique parcours
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