En le choisissant, en 2016, comme maire de leur commune, les populations de Namala Guimbala (cercle de Kita) ont effectivement misé sur la bonne carte. Toumani Traoré, puis que c’est de lui qu’il s’agit, figure dans le petit cercle des maires qui œuvrent pour traduire en actions concrètes les engagements et les promesses électorales faites à leur mandants. A la tête de sa commune, Toumani Traoré, est un jeune maire qui fait la fierté de la jeunesse du pays. Natif de Kita, l’édile, en moins de trois ans de mandat, a déjà fait ses preuves. En témoin, les nombreux projets et les actions de développement initiées ou en cours, dans sa commune ; Des initiatives qui attestent des ambitions que l’élu a pour le développement de sa commune. Ce n’est pas encore le moment du bilan, mais déjà les efforts du maire commencent déjà à faire tache d’huile. Et c’est fastidieux que de vouloir citer tout ce que le jeune maire (élu sous les couleurs du parti PRVM) a déjà posé comme chantiers. Altruiste, Toumani Traoré est aussi un élu toujours à l’écoute de ses populations pour l’épanouissement desquelles il se bat constamment. Ceci peut être constaté dans la démarche du maire qui n’hésite pas à engager ses deniers propres pour lancer des travaux de réfection par ci, amener l’électricité par-là, ou pour offrir aux femmes et aux enfants des meilleures conditions de prise en charge sur le plan sanitaire. Ce n’est pas étonnant d’entendre les habitants de la commune de Namala Guimbala, faire les éloges de leur maire qui est cherché toujours à amener vers ses populations des projets (de développement) qui se sont révélés bénéfiques aux populations au niveau d’autres contrées. L’on se rappelle que c’est grâce au maire Traoré que pour la première fois les populations de Namala Guimbala ont découvert le service Orange Money, qui aident aujourd’hui les habitants dans leurs transactions. Des acquis, on peut dire que le maire en a et dans beaucoup de domaines. Dans le secteur de la santé, par exemple, l’élu a déjà posé un certain nombre d’actions qui impactent aujourd’hui positivement sur les conditions des communautés et participent à leur épanouissement. Parmi ces nombreuses actions on peut mentionner ce projet que les populations de tous les villages environnants ont accueilli dans la ferveur. Il ‘agit notamment du préfinancement de la maternité de Danabougou, de l’électrification de la maternité de Bangassikoto qui a été également équipée en quatre panneaux solaires de 250 plus 6 batteries de 200 voltes. On peut aussi ajouter l’assistance que l’élu communal a apportée au CSCOM de Namala équipé d’un panneau solaire de 230 et d’un Fly box qui a permis d’améliorer sensiblement les communications entre ce CSCOM et l’extérieur. Grace à la vision de l’élu, le service de la vaccination a désormais retrouvé ses droits au sein de la maternité de Danabougou où l’on trouve aujourd’hui un vaccinateur recruté et dont le salaire est payé par la Mairie. Le secteur de la santé n’est pas le seul que le jeune maire a marqué de son emprunte. Dans le domaine de l’éducation, on peut citer plusieurs actions majeures posées par le maire Toumani Traoré : rénovation de l’école de Danabougou ; recrutement de trois enseignements dont deux à Dogofili et un à Bambala etc.
Le désenclavement de sa commune fait partie des priorités de l’élu. Outre l’appui qu’il a apporté pour la concrétisation du projet de pont entre le village de Traoréla et le hameau de Bouboubougou, Toumani a, pour sa réalisation pris en charge 20% du financement de l’ouvrage dont le coût de réalisation avoisine 2 millions de francs CFA. En faisant reprendre quatre des plaques de signalisation sur la route de Djidian, Mambiry, Samanta, Batimakana, le maire a aussi contribué à améliorer les conditions de circulations et à réduire les accidents sur l’axe.
Mais s’il y a une chose qui marque le bilan (à mi-parcours) du maire, c’est surtout ses efforts pour appuyer les femmes de sa commune pour qu’elles puissent mieux jouer le rôle qui est le leur dans le développement de leur commune. Dans le cadre de l’appui à ces femmes, le maire a mis du sien pour que certains projets se concrétisent. Il s’agit, entre autres, de la réalisation-à hauteur de 12 millions de F CFA-, d’un périmètre maraicher exploité par les femmes sur une superficie d’1 hectare, une initiative de l’accompagnement du projet Stop Sahel BMZ et LAG. Le financement à hauteur de 7 millions de nos francs d’un autre périmètre maraicher à Moussala par le Droit de tirage ANICT, est un autre acquis du maire qui aussi réalisé (sur ses fonds propres) ½ ha de périmètre maraicher pour les populations d’un autre village, Madina K. Au même moment, le maire apportait des appuis en cash pour soutenir les organisations féminines de sa commune. On peut, ici, rappeler le partage de 1.350.000 francs CFA entre les femmes de deux villages (Namala et Manakoto) pour l’achat de mil ; la répartition de la somme de 675.000 F CFA entre les femmes d’autres villages (Sira Tounkaraclé, Bangassikoto, Jantou, Moussala et Kankou Begafina) pour le financement d’activités génératrices de revenus. Sous la direction éclairée du maire Traoré, la mairie a aussi procédé à des distributions de semences d’arachide aux regroupements de tous les villages de la commune ; une commune qui dispose aujourd’hui de son propre plan de sécurité alimentaire (2018-2022). Chaque groupement recensé dans la commune a ainsi pu bénéficier de six sacs d’arachides. Autre acquis non moins négligeable de l’équipe communale, c’est la formation dont une quarantaine de jeunes de la commune va bientôt bénéficié de la part du projet FIER, présent aujourd’hui au niveau de la commune grâce aux efforts de négociations et surtout au leadership avéré du maire Toumani Traoré. La création d’un massif forestier dans la commune est l’un des chantiers importants sur lesquels travaille présentement le maire Toumani, à la tête d’une vraie équipe qui gagne. Une équipe qui a également fait ses preuves à travers le règlement de la plupart des litiges qu’elle a trouvé sur la table. Avec tact et beaucoup de diplomatie, l’équipe Toumani a réussi à éteindre les conflits les plus délicats comme le litige qui oppose, voilà quatre ans, les peuls de Kofoulabé aux malinkés de Barabala, le conflit de Dogofily sans oublier les propagandes de Manèna contre Bangassikoto à propos de la chefferie. Le maire Traoré et son équipe ont mené (avec brio) d’intenses négociations (sensibilisation ?) auprès des Diawandé afin qu’ils renouent avec le paiement de l’impôt. Ces efforts ont payé, car, en 2017, la commune de Niamala Guimbala s’est classée 1ère dans l’arrondissement en termes de recouvrement des impôts.
Qui est Toumani Traoré ?
Aux âmes bien nées, a-t-on coutume de dire, la valeur n’attend point le nombre des années. Cette assertion s’adapte parfaitement au cas du maire qui dirige actuellement la commune rurale de Niamala Guimbala. Ce jeune cadre constamment en quête de l’excellence, est né le 31 Décembre 1976 à Kita, de feu Moussa Mady Traoré et de Aminata Tounkara. Il est rentré à l’école en 1983-1984, et fut inscrit au groupement scolaire de Samèdougou I (Kita). Il passe au Certificat d’Etudes Primaires (C.E.P) en 1992. Le jeune Toumani (qui montrait déjà un grand intérêt pour les études) décroche, sans grande peine, son diplôme d’études fondamentales (DEF). C‘était en 1995-1996 au Groupement scolaire de Kalaban Coro (cercle de Kati). Il est ensuite orienté à l’Ecole Centrale d’Industrie, de Commerce et d’Administration de Bamako (ECICA) où il opte pour la filière Industrie, et commence une formation dans la branche Mécanique Auto Diesel. Au bout de quatre ans d’études, en 2000, Toumani décroche son diplôme avec mention «BIEN». Il n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. La même année, il décide d’approfondir sa formation en poursuivant ses études au Lycée Technique dans la filière Industries. En 2001, il retourne à Kita où il devait occuper son premier poste de responsabilité comme Directeur d’une école communautaire, dans le village de Kala, commune rurale de Kita Ouest. En 2002, il passe au S.A.R.P.E de Kita avec des aptitudes à enseigner. L’année suivante (2003) il (Toumani Traoré) passe au concours de Génie Bâtiment, à Kita et ouvre son premier bureau d’études sous le nom «SOCOTRA». Toujours poussé par l’envie de se cultiver, d’apprendre, Toumani décide de se former dans les nouvelles technologies. La formation qui va lui prendre quatre ans, de 2003 à 2007, a été sanctionnée par une attestation. Il profite pour ouvrir un deuxième bureau d’études : le BECTI (bureau d’études de contrôle technique d’ingénierie). On pouvait croire Toumani entrain de prendre ses distances avec le milieu scolaire. Rien n’est moins faut. En effet, de 2007 à 2010, il est sollicité au second cycle privé Hawa Sema où, à coté de ses fonctions de Directeur de l’école, il avait également en charge les cours de Math Physique et Chimie (MPC). De 2010 à 2012, ses compétences sont encore sollicitées au niveau d’une autre école, le CFPK de Kita pour y dispenser des cours en électro Mécanique et en Mécanique Auto. L’année suivant, en 2013, Toumani est appelé aux fonctions de Directeur des études du Centre Nièné Diarra. C’est cette même année, qu’il contracte un virus, celui de la politique. Il décide de militer au sein du PRVM ; c’est sous les couleurs de cette même formation politique que Toumani sera élu maire de la commune rurale de Niamala Guimbala. En politique également, Toumani ne met pas du temps à mettre en évidence de grandes qualités et des atouts profitables pour sa commune. Pour le développement de sa commune, le nouveau maire va se signaler par une vision claire. Ce qui le conduira à apporter des réponses concrètes à plusieurs projets de développement à lui soumis par ses populations : AGR, construction de périmètres maraichers, la construction en cours d’une station d’essence, ouverture d’une banque de micro finances, dénommée SINI SIGI, notamment au niveau de la commune de Namala village; la Réparation de la pompe de Traorela etc.
Papa Sow / maliweb.net