Le très prochain probable président du Conseil malien des Chargeurs, Bourama Mounkoro, est présenté par ses proches comme un « baroudeur entrepreneur ».
Titulaire d’un diplôme supérieur en comptabilité, un master en Ingénierie financière, contrôle de gestion et audit, un certificat en anglais des affaires, un certificat en communication publique et plan de communication au Setym International, Bourama Mounkoro dispose d’une expérience de plus trente ans de direction d’entreprises. Actif au sein du Conseil malien des Chargeurs depuis près de quinze ans (il est le trésorier général du Bureau sortant), il a, à son actif, plusieurs années de militantisme dans des organisations professionnelles patronales. Il a siégé à l’OPI (Organisation patronale des Industriels) et au CNPM (Conseil national du Patronat du Mali). À l’Union des Conseils des Chargeurs africains (UCCA), il a été commissaire aux comptes de 2009 à 2013. De 2008 à 2012, le très prochain probable président du CMC a été conseiller extérieur du président de la CCIM (Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali). Il a assumé, entre 2017 à 2019, les charges de juge consulaire auprès du Tribunal de Commerce, section Industrie. Une expérience enrichissante qui lui a permis de s’imprégner des problèmes auxquels les opérateurs peuvent être confrontés sur le plan juridique notamment des erreurs, des pratiques ou des habitudes préjudiciables à la bonne marche des entreprises.
« Ma candidature reste un acte d’engagement et de visibilité du Conseil malien des Chargeurs ! J’ai un engagement sans faille et je crois à l’avenir de mon pays le Mali pour une visibilité du Conseil malien des Chargeurs pour le bonheur des opérateurs économiques. L’émergence du secteur privé malien reste mon combat de tous les jours », souligne Bourama Mounkoro, dans son programme « Ensemble pour un Conseil malien des Chargeurs plus dynamique et visible ». « J’ai beaucoup appris auprès de mes camarades chargeurs jeunes et vieux du Mali et d’ailleurs, je souhaite poursuivre cet engagement avec un mandat de cinq ans à la tête du CMC qui doit plus que jamais jouer pleinement son rôle pour les chargeurs qui, j’en suis convaincu, occupent une place de plus en plus incontestable dans l’économie nationale », explique-t-il.
Sa vision stratégique du CMC s’article au tour de sept axes à savoir : visibilité du CMC ; proximité des chargeurs ; rassemblement ; redynamisation ; modernisation ; renforcement des capacités et optimisation. Il fait de la gestion participative son crédo pour qu’aucune composante du CMC ne rate le train en marche.
BS