ChoguelKokalla MAIGA, de son vrai nom ChouaïbouIssoufi Souleymane, est né en 1958 à Tabango dans le cercle d’Ansongo. Il est actuellement connu sur l’ensemble du territoire national et hors de nos frontières comme celui qui préside aux destinées du Mouvement Patriotique pour le Renouveau (MPR) et qui vient de se déclarer candidat à la présidence de la République.
Dès son jeune âge, l’homme aura retenu l’attention par deux traits de caractère essentiels :d’exceptionnelles qualités intellectuelles et des qualités avérées de meneur d’hommes.
SA FORMATION
Docteur ingénieur en télécommunications, diplômé de l’Institut des Télécommunications de Moscou, Choguel K. MAÏGA se distingue par un brillant cursus scolaire et universitaire.
De 1963 à 1974, il fréquente les écoles fondamentales de Tabango et de Bara (Cercle d’Ansongo) se maintenant, régulièrement, premier de sa classe.
De 1974 à 1977, il entre au Lycée Technique de Bamako d’où il sort major de sa promotion en série ‘‘Mathématiques Techniques et Industrielles’’(MTI) avec un baccalauréat technique.
De 1977 à 1988, il fréquente l’Université d’Etat de Biélorussie (en ex-URSS) et l’Institut des Télécommunications de Moscou. Ses études supérieures, dans un premier temps, sont sanctionnées par le diplôme d’ingénieur des télécommunications avec mention ‘’Excellent ‘’ et les félicitations du jury.
Son attachement au pays se manifeste à travers le choix du thème de son mémoire de fin d’études, « Le Désenclavement par faisceaux hertziens ou par satellite des régions Nord du Mali : Mopti, Tombouctou, Gao, Kidal », projet qui sera réalisé 13 années plus tard. Le jury apprécie la pertinence du sujet traité et, à l’unanimité, le recommande pour des études postuniversitaires. C’était en 1983. Quatre années plus tard, en 1987, il soutient avec brio une thèse de Doctorat d’Etat en télécommunications.
- AU SERVICE DE LA NATION
A la fin de sa vie estudiantine, celui qui s’est rendu si loin pour acquérir la science retourne au pays en 1988, afin de mettre son savoir au service de son peuple. Il réussit au concours d’entrée à la Fonction Publique et passe deux années au SNJ (Service National des Jeunes) en qualité de soldat de 2è classe de l’Armée malienne (N° matricule 24 831). Puis commence la vie active au sein de la Société des Télécommunications du Mali (SOTELMA) où, de 1990 à 2002, il occupe successivement des postes techniques hautement stratégiques :
Chef de la Section Ingénierie des projets à la Direction des Etudes et de la Planification;
Coordinateur national du Programme national de mise en œuvre du Plan directeur des télécommunications et d’élaboration du Plan directeur de radiodiffusion et de télédiffusion de la République du Mali sur 20 ans (1994-2014) ;
Directeur de l’Ecole Nationale des Postes et Télécommunications ;
de 2000 à 2002, il est Chargé de mission auprès du PDG de la SOTELMA.
De 2002 à 2007, il siège au Gouvernement comme ministre de l’Industrie et du Commerce.
En tant que ministre, il retiendra l’attention par ses talents de négociateur, concepteur et de rénovateur. Ainsi, ChoguelKokalla MAÏGA a représenté le Mali dans les différentes négociations internationales sur le commerce et le développement dont les plus emblématiques furent les négociations au sein de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) où, en fin négociateur, il a mené la célèbre « bataille du Coton » pour protéger les intérêts des paysans maliens et africains contre les subventions des pays développés.
Dans ces différents forums, en sa qualité de négociateur en chef choisi par ses pairs, il a défendu les intérêts du Mali et s’est fait le porte-parole aussi bien de l’ensemble des pays africains producteurs de coton que de ceux des pays les moins avancés (PMA) des autres continents.
Les résultats de cette bataille épique sont unanimement reconnus. Pour la première fois dans les négociations commerciales internationales, le Mali, l’Afrique et le Tiers monde en général ont su et pu défendre dignement leurs intérêts. Cela s’est traduit par des retombées importantes pour notre pays et le monde paysan.
Par ailleurs, le ministre a conduit les délégations du Mali dans plusieurs rencontres consacrées aux Accords de Partenariat Economique (APE) entre l’Union Européenne et les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Il a mené à terme le processus de qualification du Mali au visa textile AGOA pour l’accès des produits textiles maliens au marché américain sans droit de douane.
L’histoire retiendra aussi, de lui, qu’il a été l’initiateur ou l’un des concepteurs d’actions et de projets vitaux structurant l’économie du pays au profit des couches les plus exposées de la population. Il s’agit notamment :
du Projet du Cadre intégré pour l’appui et l’encadrement des producteurs et exportateurs de mangues ;
du Projet d’Appui aux Commerçants détaillants ;
du Projet d’Appui aux Femmes entrepreneurs ;
de la réhabilitation de l’ex ITEMA devenue Batex-CI ;
de la réhabilitation de l’ex ESITEX devenue CERFITEX ;
de la création de la nouvelle industrie sucrière N-Sukala ;
du projet sucrier de Markala.
Enfin, il a conçu et piloté la redéfinition des politiques industrielle et commerciale du Mali, politiques défendues devant l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industrielle (ONUDI), et l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI).
Depuis février 2008, après son départ du gouvernement, il est le Directeur Général de l’Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications/TIC et Postes (AMRTP).
A la tête de cette structure stratégique, il a travaillé à insuffler une forte vitalité au secteur des télécommunications et des TIC, faisant du marché malien l’un des plus dynamiques en Afrique et dans le monde.
Dans l’exercice de ses fonctions, il se distingue auprès de ses collègues et de ses supérieurs hiérarchiques par ses qualités tant professionnelles qu’intellectuelles et morales : tous reconnaissent en lui un cadre compétent, intelligent, sérieux, très exigeant sur la qualité du travail, mais aussi très courtois et respectueux dans ses rapports avec les autres.
Tel est le Docteur ChoguelKokalla MAIGA : un brillant élève, un étudiant studieux, un cadre dévoué à la cause de son pays.
III. LE MENEUR D’HOMMES
Couramment appelé Choguel, celui qui va défendre les couleurs du MPR à l’élection présidentielle de juillet 2013, est issu d’une famille qui s’occupe de politique depuis plusieurs générations. En effet, le tarikh de cette famille, pieusement conservé et régulièrement mis à jour ainsi que les témoignages vivants attestent qu’il descend du fondateur de l’empire songhoï, Soni Ali Ber et qu’il appartient à la seizième génération descendant de cet homme d’Etat exceptionnel. Du XVè siècle à ce jour, sa famille a constamment joué un rôle majeur à toutes les phases de l’histoire politique du peuple malien.
C’est ainsi que la résistance contre la pénétration coloniale a créé des liens particuliers très forts entre Firhoun, l’amenokal des Touaregs Oulliminden et Hamida Lély, l’un de ses ancêtres et fondateur de Tabango, son village natal. Ces liens tissés dans l’épreuve sont, encore de nos jours, entretenus par les familles des descendants des deux hommes qui se considèrent comme des frères de sang. Pendant la lutte de libération nationale menée par les partis politiques dans les années quarante du siècle dernier, les membres de sa famille, de Tabango à Gao en passant par Tacharane, Gargouna et Bara, ont milité activement, qui dans le PSP qui dans l’US-RDA.
Cette auguste ascendance l’a-t-il orienté dans son choix de s’occuper de politique ? Question pertinente, qui, cependant, pour toute réponse, amène à constater, tout simplement, ceci : dès son jeune âge, Choguel a toujours bénéficié de la confiance des membres de son groupe d’âge, au village comme à l’école, ce qui lui fit assumer des responsabilités en tant que chef de groupe et responsable de classe.
Cette confiance qui fut témoignée aussi bien à Tabango qu’à Bara lui sera renouvelée par ses camarades étudiants en URSS et par les jeunes de son pays, après ses études supérieures. Ainsi, il sera successivement :
de 1980 à 1983 : Président de la Communauté des Etudiants africains à l’Institut des télécommunications de Moscou ;
de 1983 à 1988 : militant dans les structures de base universitaires de l’Union Nationale des Jeunes du Mali (UNJM) avant d’être élu, en 1986, Secrétaire Général de l’Union des Etudiants et Stagiaires Maliens en Union Soviétique (UESMUS) qu’il dirigera jusqu’en 1988, date de son départ de Moscou ;
de 1989 à 1991: membre du Bureau Exécutif National de l’UNJM ;
de 1991 à 1993: membre fondateur et militant de l’Union pour la Démocratie et le Développement (UDD) ;
de 1993 à 2002, premier responsable de l’UDPM-Rénovée, Parti devenu, en janvier 1995, le MPR-UDPM.
Parallèlement à ses différentes fonctions, il est Président puis Président d’honneur de la Jeunesse Unifiée du Mali (JUM).
Que retenir de celui qui, avec ses militants, se réclame sans ambages de l’UDPM et qui était déjà candidat à l’élection présidentielle de 1997 avant de se retirer, par la suite, de la compétition, à l’instar des autres candidats de l’opposition ?
En 2002 il a défendu les couleurs du MPR à l’élection présidentielle où il a été classé 7è sur 24 candidats.
Pour les Maliens, le président du Parti du Tigre incarne le courage, la persévérance, la capacité d’anticipation. Plus d’un adversaire a salué, en lui, ces qualités. Redoutable polémiste, visionnaire, serein, affable, le Dr ChoguelK. Maïga, dès sa jeunesse, fait preuve de lucidité et d’une grande ouverture d’esprit. Le journal l’Essor écrivait déjà dans les années 1990 : « De nombreux analystes s’accordent plutôt pour louer son réalisme politique. En tant que leader il ne manque pas de punch, d’éloquence… lorsqu’il s’agit de haranguer les militants. L’homme se bat avec vigueur pour un inventaire critique mais honnête du bilan de la IIè République et reste intransigeant vis-à vis des dirigeants actuels dont il fustige les erreurs et les dérives.
Avec lui, le MPR s’est imposé comme une force incontournable sur l’échiquier politique malien, ‘’un poids lourd de l’Opposition’’ ».
- SON AMBITION POUR LE MALI
Quelle est cette ambition ? La construction d’un Etat démocratique, républicain, d’une société libérale, forte du fonds consensuel du Peuple malien, option que le IIe Congrès Ordinaire du Parti a identifiée sous la dénomination de Libéralisme consensuel.
Convaincu que rien de durable ne peut être réalisé dans une Nation divisée, il ne cesse de prôner la Réconciliation Nationale fondée sur la vérité et le pardon.
Il s’engage à restituer au Mali son honneur et sa dignité, sa grandeur, comme on le dirait en bamanankan ‘’ka Mali dambéségui a ma’’ et, pour ce faire, il formule à l’intention du peuple malien les cinq propositions suivantes :
rebâtir l’Etat en restaurant l’ordre et la sécurité, garants du développement ;
réaffirmer l’unité du peuple et l’intégrité du territoire national ;
restituer le pouvoir au peuple en lui conférant la possibilité de conception, de contrôle et de sanction ;
former les acteurs du développement grâce à un système scolaire et universitaire performant ;
- assurer la promotion de la femme etredonner espoir à la jeunesse.
En définitive, il s’agit pour le Dr Choguel K. Maïga de :
- réarmer moralement le peuple malien,
- le remettre au travail en suscitant et en soutenant les initiatives, afin que chaque citoyen de notre pays puisse vivre honnêtement du fruit de son labeur,
- renforcer la solidarité nationale et en faire le socle pour promouvoir l’amélioration des conditions de vie du peuple.
Nous espérons qu’avec cette formation solide, il se consacrera à lever le défis du chaos dans le quel le pays se trouve aujourd’hui. Être bardé de diplômes n’est pas synonyme d’homme bien bâti capable d’être sensible à la souffrance de son peuple, il y a plusieurs docteurs qui se fichent pas mal de leur peuple, ils ne sont uniquement focalisés que sur eux-mêmes seulement, espérons qu’il n’en soit pas le cas avec ce nouveau PM doté de grands mots lors des différentes interventions du M5-RFP, il donne beaucoup d’espoirs à ce peuple totalement déboussolé aujourd’hui, prions qu’il soit fortement inspiré pour sortir des griffes des grands dinosaures de ce pays. Courage à lui, nous restons à l’observation.
«Ce qu’il faudrait, c’est toujours concéder à son prochain qu’il a une parcelle de vérité et non pas de dire que toute la vérité est à moi, à mon pays à ma race, à ma religion», Amadou Hampâté Ba
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