Konimba Sidibé est né le 18 octobre 1956 à N’Djiballa, dans le cercle de Dioïla, à environ 150 km au Sud-Est de Bamako. Il aurait tout aussi bien pu s’appeler «Sadio Sow», puisque les prénoms «Konimba» et «Sadio» sont habituellement attribués, au Mali et dans d’autres pays soudano-sahéliens, à l’enfant naissant après des jumeaux, et que «Sidibé» et «Sow» ne sont rien moins que deux noms peulhs identiques. Sa maman, Ba’Fanta Sangaré, plus connue sous le sobriquet, Nya, disparaîtra en 1979, alors que le jeune Konimba avait 23 ans. «Une douleur insoutenable», avoue-t-il encore aujourd’hui, 34 ans après. Douze ans plus tard, en 1991, son père, l’adjudant Bakary Sidibé, un ancien de la seconde guerre mondiale, décédera à son tour, laissant derrière lui un homme de stature nationale qui occupera de hautes fonctions comme ministre du Contrôle général d’Etat chargé de l’audit de la gestion des ressources publiques. Il avait alors à peine 35 ans. La légende locale qui prétend que l’enfant né après les jumeaux est doté de pouvoirs surnaturels lui permettant de réaliser de grandes choses, seraient-elle en voie de revêtir la forme d’une réalité intangible.
Pour la petite histoire, 1956, année de la naissance de Konimba, est marquée par le vote, le 23 juin, de la Loi cadre Deferre sur l’Outre-mer qui autorise le gouvernement français à mettre en œuvre les réformes et à prendre les mesures propres à assurer l’évolution des territoires relevant du ministère de la France d’Outre-mer. Le projet avait été initié par Gaston Deferre dont la loi porte le nom et par le maire d’Abidjan, Félix Houphouët-Boigny.
La même année enregistrera d’autres faits marquants, notamment l’indépendance de quatre pays africains du Nord : l’Egypte, le Maroc, le Soudan et la Tunisie ; la nationalisation du Canal de Suez par Abdel Kader Nasser, président de l’Egypte ; et la tenue des Jeux Olympiques à Melbourne (Australie). Une personnalité de dimension mondiale ayant dominé le tennis entre 1970 et 1980, le Suédois Bjorn Borg, est née la même année que Konimba. Alors que Borg se fait surnommer «Iceberg» à cause de sa légendaire froideur encore «extra-terrestre», Konimba, lui, se distingue par son humeur engageante, sa disponibilité, son ouverture et sa délicatesse naturelle. Mais les, deux ont en commun le même sens de la combativité qui fait qu’ils ne renoncent jamais devant les épreuves les plus ardues.
Les préceptes prodigués par le père ont porté principalement sur la droiture et ses dérivés tels que l’honnêteté, le respect scrupuleux des normes de conduite en vigueur chez les hommes vivant en parfaite harmonie avec la nature. Mais, c’est Ba’Fanta qui l’a le plus marqué par sa propension à s’occuper plus des enfants des autres que des siens, comme par exemple, cet orphelin de 7 ans adopté, que Konimba a toujours considéré comme un frère jumeau et qui, aujourd’hui, est professeur d’enseignement supérieur. Les conseils de ses parents, scrupuleusement conservés, ont pétri sa personnalité et servi de repères permanents à son engagement politique.
Dioïla, encore appelé Baniko, est un des sept cercles de Koulikoro, 2ème région administrative du Mali. Il fut fondé vers le 16ème siècle par Sountié Mariko, un chasseur de la localité de Nanfassa dans l’actuel cercle de Bougouni. C’est en 1960, à la faveur de l’indépendance acquise cette année-là que Dioïla sera érigé en cercle comprenant aujourd’hui 23 communes rurales et 350 villages. D’une superficie d’environ 12 400 km², Dioïla abrite une population de près de 400 000 habitants répartis essentiellement entre les Peulhs et les Bambaras, majoritaires. Grâce à la richesse de son sol riche et fertile, Dioïla est reconnu surtout pour son agriculture et son élevage. Mais, si une forte majorité de la population s’adonne aux activités agropastorales, l’économie rurale est principalement basée sur la culture du coton. C’est dans cet univers bucolique, au cœur du Mali profond, au contact de la rude, mais si captivante réalité de la vie en milieu rural, qu’une passion dévorante et inextinguible pour la paysannerie s’installera chez le jeune Konimba, pour ne plus le quitter, au point d’en faire sa principale raison de vivre.
Désormais, son existence se conjuguera avec un désir ardent de reconnaissance envers un peuple à qui, affirme-t-il, il doit tout. «Mon engagement politique trouve son fondement et sa justification dans ma volonté de payer une partie de ma dette envers mon peuple. Pendant dix ans, après le Baccalauréat, j’ai bénéficié d’une bourse gratuite, sans laquelle je n’aurais pas pu poursuivre les études que j’ai faites», avoue-t-il. Dès lors, sa détermination de se tenir aux côtés de ceux qui, bien que majoritaires dans le pays, n’ont strictement accès à rien, sinon à une portion congrue de ce à quoi ils ont droit, sera irréversible. Désormais, tout au long de sa vie, il ne cessera de traquer et de dénoncer publiquement les injustices et les malversations financières.
Enfant, il était plutôt calme, voire sage, à la limite de l’effacement. Tandis que les autres s’époumonaient derrière un ballon de football, Konimba, lui, se concentrait sur ses études ; passait son temps à lire tout ce qui lui tombait sous la main. À cette époque, alors qu’il était encore à l’école fondamentale de Dioïla, il était passionné des mathématiques et rêvait de devenir ingénieur. À 16 ans, en 1972, il quitte Dioïla pour le Lycée technique de Bamako. Au Lycée déjà, à cause de sa sagacité dans les discussions plutôt aériennes, ses camarades vont l’affubler du surnom mi-sérieux, mi-moqueur de «Philo» (pour Philosophe). Mais, un philosophe qui ne perdait pas son temps en vaines spéculations. Chez lui, le pragmatisme et la réalité du vécu quotidien de ses concitoyens seront constamment au cœur de sa démarche et lui serviront de boussole. Ces préoccupations majeures ne le quitteront plus. Ces prédispositions altruistes auguraient déjà d’un avenir au service de la Nation toute entière.
C’est une fois en France, en 1975, qu’il sera véritablement atteint du virus de la chose politique. Inscrit à l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne, qui a succédé en 1975 à La Sorbonne, l’un des plus prestigieux hauts lieux du savoir en France et à l’Ecole Normale supérieure technique de Cachan, aux portes de Paris, un des symboles français de l’excellence dans la formation des cadres supérieurs, Konimba décroche l’agrégation en économie en 1981 et le doctorat en économie du développement en 1985. Malgré l’ampleur et les contraintes de ses programmes d’études, il s’investit à fond dans le mouvement syndical des étudiants, une école d’apprentissage politique qui lui fera découvrir les arcanes de la gestion des affaires publiques en Afrique. Il milita au sein de l’incontournable et toute puissante Fédération des Étudiants d’Afrique Noire en France (FEANF), créée en 1950 et dissoute par le gouvernement français en 1980 et de l’AESMF (Association des Étudiants et Stagiaires Maliens en France).
De retour au Mali en 1985, il poursuit la lutte contre le régime du président Moussa Traoré en place, taxé d’autoritarisme, voire de dictature. Le 18 octobre 1990, est créé à Bamako le Comité national d’initiative démocratique (Cnid) qui se muera plus tard en parti politique «Cnid-Faso Yiriwa Ton». La nouvelle association est la première organisation à défier ouvertement le régime de Moussa Traoré. Konimba y adhère et participe avec 10 000 personnes à une manifestation pacifique le 10 décembre 1990, jour de la commémoration de la Déclaration universelle des droits de l’homme par les Nations-Unies. Tout un symbole pour ce militant, ô combien défenseur des droits fondamentaux !
La contestation du régime en place s’amplifie. Les marches se multiplient, énergiquement réprimées. Le Mouvement démocratique, regroupant plusieurs associations et organisations, s’enhardit. Et le 26 mars 1991, Moussa Traoré est renversé, remplacé par Amadou Toumani Touré (ATT).
Participant à l’historique Conférence nationale (29 juillet-12 août 1991), Konimba attire l’attention sur lui, grâce à ses interventions pertinentes dénonçant la gabegie et la corruption qui caractérisaient alors la conduite des affaires publiques, à tel point que, tout naturellement, durant la transition démocratique (91-92), on lui confia le ministère chargé du Contrôle général de l’État pour assainir la gestion des affaires publiques. Il démontra brillamment la défectuosité du système de contrôle de l’État malien et livra un combat homérique sans complaisance contre les auteurs de détournements des biens publics, tant et si bien qu’on le baptisa spontanément «ministre ko-kadjé» (ko-kadjé, en bambara signifiant «laver blanc»).
En 1995, Konimba Sidibé et d’autres compagnons de lutte quittent le Cnid Yiriwa Ton pour fonder le Parti pour la renaissance nationale (Parena). Un an avant, il avait créé «Koni Expertise», un cabinet d’études, de conseil et d’assistance à des structures publiques et privées qui lui permettra de procéder à une exploration approfondie des réalités économiques et sociales du Mali et par là-même, d’avoir une perception réelle et pointue des problèmes de gouvernance du pays. «Il a une connaissance minutieuse des questions de gestion du Mali que peu d’experts maliens et étrangers possèdent», reconnaît un de ses collègues de la Commission «Economie et finances» de l’Assemblée nationale du Mali, où il a été élu en 2007 pour le compte de la circonscription du Cercle de Dioïla.
Avant la création de son cabinet de consultation en 1994, il officiait déjà dans divers établissements d’enseignement supérieur maliens depuis 1985. Aujourd’hui encore, il dispense des cours de contrôle de gestion à l’Ecole Supérieure de Gestion (ESG) de Bamako dont il est l’un des promoteurs. À la faveur de la grave crise politico-sécuritaire qui agite le Mali depuis janvier 2012, Konimba Sidibé et certains proches, indignés par le cafouillage généralisé dans la vie de la Nation, décidèrent d’investir le champ de la Société civile malienne avec la création de l’association Djoyoro Fa «pour contribuer à la reprise en mains de leur destin par des citoyens pour bâtir, dans le respect de l’Etat de droit et dans la transparence, l’intégrité et la justice sociale, un Mali prospère». Les objectifs de Djoyoro Fa visent, en toute logique, à «contribuer à la formulation d’une vision et d’un projet de société progressiste pour le Mali ; à soumettre la gestion publique à un contrôle citoyen efficace ; à contribuer à placer au cœur de la gestion des affaires publiques l’intérêt général, l’intégrité, l’honnêteté, le patriotisme, la compétence, le mérite et l’obligation de rendre compte».
Selon Konimba Sidibé, pour être harmonieux et échapper à la tentation des dérives totalitaires, le fonctionnement d’un État a besoin d’une société civile forte et responsable en mesure d’exiger des comptes sur la gestion des biens publics de la part de l’administration. «Je suis convaincu que sans une société civile forte, capable d’être exigeante vis-à-vis des dirigeants, de s’opposer aux mauvaises pratiques, il n’y a pas de solution. Partout dans le monde où les dirigeants n’ont pas de comptes à rendre à qui que ce soit, on n’a pas vu de réussite. L’homme est naturellement tenté par la facilité, le gain facile. C’est pour cela que Djoyoro Fa va exister et continuer son combat».
En avril 2013, il rompt avec le Parena et s’en explique dans un journal malien : «Je crois que tous ceux qui ont suivi mon parcours politique, ces dix dernières années, se sont rendus compte qu’il existait un véritable décalage entre mes prises de positions politiques et les actions que je menais par rapport à mon parti. J’ai cru que c’était une situation qui avait duré assez longtemps et qu’au bout du compte, à partir d’un certain moment, ça devenait difficile, puis impossible à assumer. C’est avec beaucoup de regrets que j’ai dû mettre fin à un compagnonnage vieux de plus de 30 ans avec certains camarades du Parena, avec lesquels je me suis battu depuis que j’étais étudiant jusqu’à maintenant. Ce départ a eu lieu dans le respect des uns et des autres, dans la dignité, sans insulter qui que ce soit. Nous avons fait de belles choses ensemble, [mais] je pense que le compagnonnage était devenu très difficile».
Il précise encore : «Je trouve qu’en réalité, il nous faut comprendre les mouvements au sein de la classe politique malienne. Il faut considérer les fusions, les scissions, les départs des grands partis comme quelque chose de normal, en raison de la jeunesse de notre mouvement politique et de l’émergence des partis politiques. De même que la vie est fluctuante, de même, la politique est vivante. Les lignes bougent beaucoup et les gens qui sont dans l’opposition aujourd’hui, peuvent se retrouver aux commandes demain. Le fait que les lignes bougent énormément, sans ligne de démarcation claire, favorise inévitablement ce genre de situation. Ce sont des moments où on a franchement du mal à se reconnaître dans ce qui se fait. Et quand cela arrive, naturellement, la seule solution, c’est de partir pour impulser une nouvelle dynamique, ou de se couler dans le moule. Et se couler dans le moule est très difficile, pour ce qui me concerne».
La décision de créer une nouvelle formation politique ne se fera pas attendre et interviendra quelques jours après. Le 20 avril 2013, le Mouvement pour un destin commun (Modec) a été porté sur les fonts baptismaux pour mener «la bataille pour un nouveau type de gouvernance dans ce pays». Présidé par Konimba Sidibé en personne, le parti a pour devise : «Fraternité ! Travail ! Justice !». Sa direction comprend 35 membres élus pour un mandat de quatre ans renouvelable une seule fois, y compris le poste de président du parti. La nouveauté liée au fonctionnement démocratique du Modec est de rompre avec les pratiques en cours dans beaucoup de formations où le parti est la «propriété d’un seul individu», qui le dirige selon son bon vouloir et nomme qui il veut aux fonctions. Par ailleurs, toutes les décisions importantes ne relèveront pas de la seule direction du parti. «Toutes les sections et sous-sections définiront, au cours d’une Convention nationale, la position du parti sur des sujets bien déterminés», a précisé le président du Modec. Les responsables du parti, souligne-t-il avec force, ne seront pas choisis en fonction de leurs richesses ou de leur affinité avec tel ou tel autre cadre. Ce seront des militants reconnus disposant d’une assise solide dans leur localité. L’obligation de rendre compte à cette même base est érigée en principe immuable. «Au Modec, soutient M. Konimba, les militants estiment que les citoyens partagent un même destin commun et doivent, par conséquent, construire le pays tous ensemble. «Nous sommes inscrits dans la logique de changer les mauvaises pratiques qui gangrènent les rouages de notre société, notamment la corruption qui est l’abus d’une position occupée dans la fonction publique à des fins personnelles et partisanes. Nous devons de barrer la route aux rapaces», a-t-il lancé.
Le président du Modec en appelle alors à une mutation profonde dans les mœurs politiques pour favoriser, conjointement, l’avènement de la culture démocratique. Pour cela, dira-t-il, il est indispensable et urgent d’innover et d’entreprendre de véritables réformes au sein des partis politiques de type nouveau mettant l’accent sur la gouvernance et œuvrant pour la sauvegarde des seuls intérêts du peuple malien.
Fascinant par son franc-parler, convaincant dans son discours en faveur des plus démunis, rigoureux et constant dans son combat contre la mal gouvernance, Konimba Sidibé séduit par sa sincérité et sa volonté de construire un Mali meilleur où la justice et la solidarité sont des concepts qui prendront tout leur sens. «Je demande simplement aux citoyens de ce pays de ne pas se résigner, de ne pas être fatalistes. Qu’ils ne croient pas que la force de l’argent sale, qui a gouverné ce pays jusqu’à présent, restera la seule voie du salut. Qu’ils ne croient pas que cette montagne que nous avons en face de nous, que nous ne pouvons pas la grimper et la déplacer. Toutes les valeurs positives séculaires ont été mises à mal par l’élite politique. De là, est née la rupture entre cette élite et les citoyens désabusés qui ont perdu toute foi en la politique. En nous mettant ensemble, nous pouvons mettre notre pays sur les rails de la bonne gouvernance, de la bonne gestion des affaires publiques dans l’intérêt de toutes les Maliennes et tous les Maliens. Je m’y engage et c’est un appel que je lance à tous », plaide-t-il.
Il faut croire que Konimba ne prêche pas dans le désert, puisqu’à travers le Mali jusqu’à l’étranger, de nombreuses marques de sympathie affluent, pour encourager le député de Dioïla, l’initiateur de Djoyoro Fa, le fondateur du Modec, pour déclarer leur engagement aux côtés de ce rassembleur charismatique, de cette personnalité hors du commun, de ce porteur de changement, en adhérant au parti.
En six ans à l’Assemblée nationale, le bilan du député pourfendeur des malversations dans la gestion des biens publics ne manque pas d’impressionner. Son courage de dire et de faire, laisse entrevoir une phénoménale capacité de travail. De nombreux observateurs sont unanimes à reconnaître son honnêteté intellectuelle et sa rigueur morale dans toutes ses démarches, quelles qu’elles soient. Les membres du gouvernement qui comparaissent périodiquement à l’Assemblée nationale se souviennent de la pertinence de ses propos, de la perspicacité et de la pugnacité de ce député courtois, mais tenace, aux interpellations redoutables.
C’est avec une grande humilité qu’il évoque quelques uns de ses hauts faits, comme avoir soutenu et défendu des populations victimes d’injustices criardes à rentrer dans leurs droits (annulation d’expropriation foncière de paysans ; forages de puits dont un dans le village de Kèrèmè dans le cercle de Dioïla qui a connu 17 divorces en raison de la difficulté d’accès à l’eau ; construction d’écoles dont une dans un village qui ne comptait pas un seul lettré et dont les habitants étaient obligés d’aller faire lire les lettres qu’ils recevaient dans d’autres villages. Et tant d’autres qui démontrent une capacité peu commune de réactivité à des situations en tous genres.
Pourtant, cet Agrégé en économie et en gestion d’entreprise, ce Docteur en économie du développement, cet humaniste au grand cœur, n’en est pas moins un homme aux goûts presqu’ordinaires. Il aime la danse, à la limite de la passion ; pratique divers sports comme le basket, les arts martiaux et le poids des années obligeant, la marche à pied. Pour la musique, sans surprise, ses préférences vont à des figures emblématiques incontournables comme Banzoumana Sissoko, Lamissa Bengaly, mais aussi Salif Keïta, Oumou Sangaré et Aly Farka Touré. Côté africain, il aime la musique zaïroise (RDC). À l’international, il est un inconditionnel d’autres géants comme, John Lee Hooker, Stevie Wonder et tant d’autres monstres sacrés. Mais de tous, il conserve une admiration mythique pour Bob Marley. À sa naissance en 1956, le légendaire Jamaïcain Bob Marley avait 11 ans. En 1974, quand sort l’album Natty Dread avec la célébrissime chanson No Woman, No cry, premier succès planétaire de Marley, Konimba avait alors 18 ans. «Ses chansons m’ont allumé ! Je le vénère !», avoue-t-il, dans un élan d’enthousiasme qui tranche avec son tempérament plutôt placide et aristocratique. Puis, nostalgique, il énumère et fredonne des succès immortels du gourou du reggae, No woman-No cry, Exodus, Natural mystic, Three littel birds, Get Up-Stand Up… Tel est Konimba Sidibé en lui-même, une passion pour le Mali ! «Un homme dont le dévouement pour son pays est tel qu’il en vient à s’oublier lui-même», constate un de ses collègues députés.
Konimba est marié à Fatoumata Cissé et est expert-comptable. Il a cinq enfants, trois filles et deux garçons.
Diomansi BOMBOTE
..C'est une perte pour le MALI de pas su profiter sur l'expertise et l'intégrité des gens comme M.SIDIBE . Rien n'est jamais trop tard mais, seulement du gachis. Cet homme est réputé au MALI et par les institutionS internationnales pour son sérieux et la pertinance de ses conclusions. On a préféré mettre des incapables et des voleurs à des postes strategiques au détriment de ceux qui se donnent corps et âme pour le MALI.
Monsieur le journaliste ” dioila koube” date d’avant l’indépendance il est de 1936
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