Âgé de 42 ans, le Mauritanien Hamada Ould Mohamed Kheirou est le fondateur du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).
La prison, Hamada Ould Mohamed Kheirou connaît. La première fois que ce Mauritanien est incarcéré, c’est à Nouakchott en 2005 pour avoir perpétré des actes de violence dans une mosquée qui, selon lui, ne s’inscrivait pas suffisamment dans un islam « véritable ». Il s’évadera quelques mois plus tard… déguisé en femme. La seconde, c’est en 2009 à Bamako
Cette fois, Ould Kheirou a été arrêté pour avoir aidé à ravitailler la katiba de Mokhtar Belmokhtar dans le Nord-Mali et pour s’être spécialisé dans la fabrication d’explosifs (il est relâché en 2010, sans doute dans le cadre des négociations autour de la libération de l’otage français Pierre Camatte).
Boko Haram
Au fil des années, son mépris pour les religieux « trop timorés » va grandissant. Il intègre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), mais critique ses chefs, notamment Abdelmalek Droukdel, à qui il reproche de ne pas attribuer de postes importants aux non-Algériens. Mais le contentieux n’est pas qu’idéologique : se pose aussi la question du partage de l’argent des rançons et des trafics. Ould Kheirou veut sa part du gâteau.
Fin 2011, il crée donc une organisation à la mesure de ses ambitions : le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Habile, il sait toutefois qu’il n’a pas intérêt à se poser en concurrent direct d’Aqmi. Son coeur de cible, en revanche, c’est bien l’Afrique de l’Ouest – même s’il ne s’interdit pas de frapper l’Algérie ou les pays occidentaux.
Dans les rangs du Mujao, on retrouve notamment des militants de la secte islamiste Boko Haram, soucieux de se trouver un sanctuaire hors du Nigeria.
Parmi les coups d’éclat d’Ould Kheirou, l’enlèvement de trois humanitaires européens à Tindouf, en Algérie, en octobre 2011. Il est aussi le commanditaire de l’attentat qui a visé les locaux de la gendarmerie à Tamanrasset, le 3 mars 2012, et surtout du kidnapping de sept diplomates algériens à Gao, en avril dernier. Trois ont été relâchés en juillet, mais l’un d’entre eux aurait été exécuté, le 2 septembre. Depuis le mois de juin, le Mujao contrôle également la ville de Gao, preuve qu’Ould Kheirou a, en quelques mois, su s’imposer comme un associé sérieux d’Aqmi et d’Ansar Eddine.
03/10/2012 à 15h:21 L. Touchard, B. Hamed, Ch. Ouazani / Jeuneafrique.com
Douleur, douleur!!! Mais n’abdiquez pas. Nous les avons vu et vécu malgré nous avec eux au nord; ce sont que des hommes – des bandits surarmés, Oui mais évitons de faire comme l’autre (ATT) qui par son verbe les a surestimés et abattu notre armée. N’oublions jamais la complicité de nos frères touareg qui doivent, sans doute, avoir regreté. Quant à l’autre (ATT) en plus de démoraliser les F.A.S. il a muselé toute tentative d’organisation des autres communautés (majoritaires) face à la situation, n’envoyant que des gouverneurs qui se disent en mission sans jamais expliquer au gens leur mission. Courage, nous trouverons à force de chercher. Et surtout que nos intellectuels arrêtent de s’accommoder les actes posés par ces brigands sous l’angle d’une “justice islamique”.
Comme sa fin sera atroce!!! Tourments et flammes à son âme damnée pour l’éternité!!!
AMEN!!!!!!
barbe rouge ta mort est tres proche sale fils de pute trafriquant de drogue…
1. NUIRE POUR SE FAIRE ENTENDRE ET OBTENIR AINSI UN POSTE, DE L’ARGENT ET QUE SAIS-JE ENCORE. IL N’Y A AU FONDS AUCUNE DIFFÉRENCIE ENTRE CE HAMEY, un OUMAR MARIKO, UN CNDERRIERE, LE MNLA, ANE SARDINE, BOKO HARAM, MUJAO. RIEN QUE DES DIFFÉRENCES DE NOM OU DE FORME.
2. La triste réalité est que notre sort est désormais aux NU qui prend tout son temps temps pour financer notre guerre. Les USA semblent se moquer pour le moment de nos coups de fouets, viols, profanations et autres assassinats. Mais ils doivent sûrement craindre un autre 11 septembre. Quant à nous, nous n’avons rien. Nous ne pouvons rien.
je suis d’accord avec le probleme de laxisme. Il faut faire pendre ce “long”monsieur par les couilles.
Je ne comprends vraiment pas la Mauritanie et l’Algerie ! ce ne sont pas eux qui avaient rappele leurs ambassadeurs du Mali ? et aujourd’hui ce sont des facifistes avec les islamistes qui sont d’ailleurs leurs compatriotes et non des maliens pourla plupart. Nous devons revoir notre diplomacie et commencer a cracher sur des aides empoisonnees.
dire que la plupart de ces mecs se font arrêtés plusieurs fois par nos autorités (Badagaetc…) alors nos laxistes dirigeants les laisse filler.
Ils ont vu qu’ils y avaient personne en face, alors ils ont attaqué!!!
Il faut que les autorités du futur soit moins laxistes!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Les hommes de sanogo ont appris à tirer sans sommation. Ils ne font plus de cadeaux.
A vrai dire, ces fous fanatiques algériens et mauritaniens sont venus chercher leur tombe au Mali. Ils sont persuadés faire un jihad… et qu’à leur mort, ils iront directement au paradis… où leur attendent leurs 90 vierges… pour l’éternité…
Je crois même que les ambassadeurs algériens et mauritaniens à Bamako avaient quitté notre pays suite à la libération de ce voyou tellement il était dangereux !!! On applaudissait cette libération de ce Pierre Camatte sur l’ORTM, le Mali pays d’hospitalité, le Mali n’aime pas la guerre (j’ai fait la guerre et je connais la guerre disait l’autre), le Mali pays négociateur d’otages, etc… Le Mali, ce pays où tu prends un otage où on négocie sa libération et le lendemain tu reviens avec un autre otage et on renégocie à nouveau, ainsi de suite…
Conclusion : Nous vivons les résultats de ce bazar en ce moment !!! 👿
Patron… laisse ATT de côté pour l’instant… oublions ce irresponsable qui a détruit notre pays.
Attendons patiemment la réorganisation de notre armée. Mon intime conviction est qu’il ne faut pas leur donner les armes maintenant… car ils sont capables de faire des carnages dont les populations civiles feront les frais. Il faut d’abord réorganiser l’armé, surtout moralement. On se rappelle de ce qui s’est passé à Diabali.
Les terrorostes sont certes bien armés, mais ils ne peuvent tenir in-définitivement devant une armée nationale. Tu tues deux ou trois chefs, et c’est la débandade…
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