Mourinho flingue à tout-va

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José Mourinho

Depuis trois semaines, José Mourinho est dans une forme olympique… Le technicien portugais s’en prend à tout le monde : Pellegrini, Wenger, West Ham, le Barça, Monaco ou encore Eto’o (son propre joueur) ont eu les oreilles qui ont sifflé.

 

 

3 février : Une leçon de maths pour l’Ingénieur

Quand il s’agit d’occuper la scène médiatique, José Mourinho se révèle être un orateur hors pair. Manuel Pellegrini l’a appris à ses dépens. L’entraîneur de Manchester City, frustré par la défaite à domicile de son équipe contre Chelsea (0-1) le 3 février dernier, avait lâché, plein d’amertume, après la rencontre : «On a été battu par une grosse équipe qui a dépensé plus d’argent que nous depuis dix ans». “The Special One” n’a pas tardé à rétorquer, tournant en dérision le surnom donné au Chilien : «Il a une formation d’ingénieur. Je ne pense pas qu’un ingénieur ait besoin d’une calculette pour savoir que Mata vendu 44,5 millions d’euros et De Bruyne 21,5 millions d’euros, cela fait 66 millions de recettes. Et Matic acheté 25 millions d’euros et Salah 13 millions d’euros, cela fait 38 millions de dépenses. 66-38 = 28, donc Chelsea a généré 28 millions d’euros cet hiver».

14 février : St-Valentin londonienne épicée

Début février, Arsène Wenger a reproché à Mourinho de ne pas se présenter comme un favori au titre de champion d’Angleterre : «Si vous dites que vous n’êtes pas candidat, vous ne pouvez pas perdre». L’ex-entraîneur du Real a saisi la perche… «C’est un spécialiste de l’échec, pas moi. Huit ans sans le moindre trophée, ça c’est un échec. Si ça m’arrivait à Chelsea, je quitterais Londres et je ne reviendrais pas». West Ham avait également subi le courroux du Portugais auparavant. «C’est ça la Premier League, le meilleur Championnat du monde ? West Ham, c’est le football du 19e siècle. Un match, ça se fait entre deux équipes qui jouent. Quand il n’y en a qu’une… La seule chose que je pouvais mettre en plus sur le terrain, c’était une perceuse. Pour abattre le mur !» a-t-il pesté après avoir vu son équipe tirer 39 fois au but sans succès (0-0, le 29 janvier).

18 février : Il égratigne le Barça de Martino

Interrogé par ITV sur le 8e de finale aller entre Manchester City et le FC Barcelone, José Mourinho n’a pas manqué d’égratiner le niveau actuel de la formation de Tata Martino. «Bien sûr, par l’histoire, Barcelone est favori, mais cette saison, il démontre qu’il n’est pas le même que les années précédentes. Même s’ils ont Lionel Messi, qui est spécial, Manchester City aura des chances de se qualifier parce que, pour moi, c’est le pire Barça que j’ai vu depuis de nombreuses années», a taclé celui qui a notamment passé trois saisons à la tête du Real Madrid (2010-2013). Malheureusement pour lui, les Catalans se sont imposés 2-0 sur le terrain de City lors de cette rencontre.

23 février : Piégé par Canal, Mourinho tacle Eto’o et Monaco

A l’occasion d’une opération pour Hublot, la semaine dernière à Nyon, Mourinho discute tranquillement avec le PDG de la marque d’horlogerie. Canal Plus, qui doit interroger le Portugais un peu plus tard, installe ses caméras et enregistre la conversation privée des deux hommes. L’entraîneur de Chelsea tacle sévèrement son attaquant Samuel Eto’o : «Le problème à Chelsea, c’est qu’il me manque un buteur. J’en ai un [Eto’o]mais il a 32 ans… peut-être 35, qui sait?» La discussion porte ensuite sur Falcao, qu’il désirait à Londres. «Je n’ai pas Falcao mais Falcao n’a pas d’équipe… Il joue devant 3 000 personnes ! Si un jour, j’allais à Monaco, ça serait pour terminer ma carrière.» Ces paroles font grand bruit en Angleterre, à la plus grande fureur de Mourinho, qui estime avoir été piégé par Canal Plus : «Ce média devrait avoir honte de ce genre de pratiques. Ils ont sorti quelque chose qui faisait partie d’une conversation privée. C’est vraiment dégoûtant

C.O.-B. et R.D.

 

Source: lequipe.fr/ Le 25/02/2014

 

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