Dans le souci de vous satisfaire, votre hebdomadaire «Le Débat» vient d’initier «Ces Femmes qui comptent», une rubrique dont l’objectif est de faire connaître les femmes qui excellent dans leur domaine d’activité. Ce premier numéro sera consacré à l’une de ces femmes battantes, en l’occurrence Mme Maïga Mariatou Diakité, promotrice du Groupe Evidence Couture sis à Hamdallaye.
Née en 1968, Mme Maïga Mariatou Diakité est une styliste dans l’âme. Celle qui a d’abord fait des études pour faire plaisir à ses parents, pour ensuite acquérir un minimum de connaissances, avait déjà senti en elle la fibre de la mode -depuis sa tendre enfance (7 ans)- et la passion pour la création stylistique. Après une enfance en Côte d’Ivoire d’où elle fit ses études primaire et secondaire, Maïga Mariatou Diakité vint au Mali. Elle étudia à l’ECICA où elle sortira avec un diplôme en secrétariat de direction. Une fois ses études finies, elle embrasse aussitôt sa vocation. Ce qui lui réussit merveilleusement bien !
Mariatou est dans la mode depuis 24 ans. Mais le Groupe Evidence Couture, qui est constitué de trois structures dont l’atelier de couture, l’école de Coupe-couture et stylisme, a été créé en 2013. Auparavant, le Groupe disposait d’une boutique créée en 1999 où sont vendues ses créations. L’entreprise de Mme Maïga compte à son actif une vingtaine de travailleurs repartis entre les différentes structures du Groupe Evidence Couture.
Mme Maïga est une dame comblée, car son entourage est très fier de son engagement et particulièrement son époux qu’elle remercie chaleureusement pour son soutien inconditionnel. Il faut le préciser, Mariatou Diakité est l’épouse de l’inspecteur de douanes Sékou Maïga et mère de quatre enfants dont un garçon.
Très entreprenante et courageuse, selon Mme Maïga, «c’est facile de concilier la vie professionnelle avec la vie privée : il suffit juste de s’organiser et savoir faire la part des choses», estime-t-elle. Souriante et déterminée, Mariatou a affronté et se dit être toujours prête à affronter au quotidien les difficultés qui pourront survenir. Autant dire qu’elle compte avancer en relevant avec honneur les nombreux défis.
Conseil pratique, Mme Maïga Mariatou Diakité demande sans fausse modestie à ses tantes et sœurs de se mettre au travail car, dit-elle, l’épanouissement et le respect ne sont possibles qu’en travaillant. «Une femme qui ne fait rien ne peut être que l’esclave de son mari», affirme-t-elle sans équivoque. Pour la promotrice du Groupe Evidence Couture, le plus important est avant tout d’aimer son travail quel que soit son revenu car tout travail est valorisant, puisqu’il n’y a pas de sot métier
Rappelons que comme toute bonne femme, Mme Maïga consacre son temps libre à ses enfants et aux travaux ménagers.
Bintou Diarra, stagiaire