Mariam Traoré, une malienne dans le cosmétique à Paris

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Ils sont nombreux, les Maliennes et Maliens qui se battent en Hexagone, tant bien que mal. Si ce sont les hommes qui ont ouvert la voie, de nos jours, les femmes sont en train de prendre le dessus sur eux.

Mariam Traoré
Mariam Traoré

Parmi les Maliennes qui ne croisent pas les doigts, scrutant le ciel du matin au soir, Mariam Traoré est une demoiselle dynamique. Elle est née en France et est à sa 34ème bougie cette année. Elle vit plus précisément à Blois. Mlle Traoré Mariam est donc en terrain connu, ce qui lui donne un avantage. Dynamique et courageuse, elle ne s’est jamais coupée de la réalité du pays, car chaque fois que le temps lui permet, elle vient à Bamako rencontrer les siens.

 

Ayant le sens des affaires, elle s’est débrouillée petit à petit jusqu’à installer sa propre société de distribution des produits cosmétiques. «Je suis Malienne, mais je vis en France. J’ai toujours vécu en France et je suis gérante d’une société de distribution de produits cosmétiques (mèches, produits pour les cheveux)», nous confie-t-elle. À la question de savoir si les affaires marchent en France, elle avoue qu’il  y a des difficultés partout dans le monde. «Ça dépend des secteurs. Mais, on n’a rien sans peine ;  donc il faut se battre. Les principales difficultés sont la confiance des banques et des investisseurs. L’encadrement aussi est trop aléatoire. On est livré à nous-mêmes».

En tant que femme Mariam parvient à faire sa vie de foyer et sa fonction de gérante. «J’ai de la chance d’avoir ma maman à proximité, qui m’aide beaucoup. Sinon, ce n’est pas facile, surtout quand on a des enfants, de les faire garder et de les encadrer. Ma mère est un appui et un soutien incontournable pour moi. Et tout bon Malien connaît la place d’une mère dans la vie d’un enfant, surtout d’une fille. Donc, imaginez le reste», explique-t-elle.

 

 

Après avoir accumulé tant d’expériences dans le monde du business en France, Mariam Traoré n’exclut  pas  d’ouvrir une boutique au Mali. «J’y songe, mais pour l’instant, c’est un peu lointain. Cependant, si une bonne opportunité se présente, il n’y a pas de problème. Car, il y a des conditions qu’il faut  accomplir avant de s’installer. Mais déjà, j’organise tous les ans un tournoi de football  au nom de mon père décédé en mai 2003. Mon père, c’est le grand footballeur Gigla. Je suis sa fille», indique-t-elle.

 

Parlant de la présidentielle au Mali, elle se réjouit de son bon déroulement, surtout dans le calme et la paix. Pour elle, le nouveau président est le président de tous les Maliens. «IBK,  j’espère qu’il saura relever les différents défis qui l’attendent. Même si 5 ans sont  courts,  il pourra redonner une dynamique au pays. Courage à tous les Maliens», conclut Mariam.

 

Nana HOUMAMA

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4 COMMENTAIRES

  1. en plus ce n’est pas un article de journal que je sache. des magazines comme Amina ou Femme actuelle sont où ? peut-être que la pauvre journaliste lui est redevable à mariam qu’elle se ”rachète”

    un torchon

  2. Laquelle des 2 sur la photo est Mariam Gigla Traoré, la brune ou la blonde?Je vous pose cette question à Nana HOUMAMA avant de poser ma candidature depuis Antony (92). 😆

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