Un parcours atypique, à l’image du personnage. Alors qu’Elon Musk a racheté le réseau social Twitter pour 44 milliards de dollars, retournons sur les pas du patron de la marque de voitures Tesla et de l’entreprise spatiale SpaceX entre autres. Un homme à la personnalité hors du commun. Né en 1971 en Afrique du Sud, Elon Musk a passé son enfance à Pretoria, la capitale administrative du pays.
Il est un élève solitaire et réservé, mais avide de connaissances et d’une curiosité sans bornes. Ashlee Vance, auteur en 2015 d’une biographie du milliardaire, L’entrepreneur qui va changer le monde (Eyrolles), raconte que le jeune Elon lit plusieurs heures par jour. Il passe ses après-midi dans les librairies, ingurgite à la pelle des livres de fiction, des BD, des essais, des encyclopédies. Sa mémoire photographique lui permet de retenir tout ce qu’il lit: le petit Elon Musk est un véritable ordinateur sur pattes.
De l’Afrique du Sud au Canada
Mais le futur entrepreneur visionnaire ne fait pas partie des plus brillants de sa classe, en tout cas pas encore. Au Pretoria Boys High School de Pretoria, il excelle en physique et en informatique mais néglige les matières qui ne l’intéressent pas. Une chose est sûre, cet adolescent gauche et excentrique a une idée derrière la tête: en témoignent les fusées miniatures qu’il apporte au lycée et lance sous l’œil ironique de ses camarades qui se moquent de ses fantaisies.
À 17 ans, il quitte l’Afrique du Sud pour le Canada, d’où il espère bien entrer aux États-Unis, le pays de toutes ses ambitions. Auparavant, il a passé cinq mois à l’université de Pretoria où il s’était inscrit en physique et en sciences de l’ingénieur en attendant de recevoir son visa. Il fait alors son entrée à l’université Queen’s de Kingston, dans l’Ontario, où il reste deux ans. C’est là qu’il se met enfin au travail: il étudie l’économie d’entreprise, participe à des joutes oratoires, s’investit dans ses premiers projets. Il effectue son premier stage d’été dans une banque.
Deux jours à Stanford
En 1992, il intègre la prestigieuse université de Pennsylvanie, à Philadelphie, grâce à une bourse. Il y effectue un double cursus, en économie et en physique. À l’été 1994, il découvre la Silicon Valley où il effectue deux stages: le premier dans une start-up qui développe des véhicules électriques, l’autre dans une jeune entreprise de jeux vidéo. Pour Elon Musk, le temps des études touche à son terme: il a d’abord l’intention de préparer un doctorat en physique et en science des matériaux à Stanford mais abandonne au bout de… deux jours.
Il est grand temps de mettre ses projets à exécution. Il part s’installer pour de bon à 24 ans dans la Silicon Valley avec son frère Kimbal, où il créera sa première entreprise: Zip2, une sorte de Google Maps qui référence les commerces de proximité des grandes villes. Il a d’abord du mal à convaincre ses clients que l’avenir passe par Internet. On le prend pour un fou, un exalté, un original. Vingt-sept ans plus tard, plus personne ne se moque d’Elon Musk et de ses fusées.
Le Figaro
Tant qu’on a l’argent, on trouve toujours moyen à faire de nous des génies même si ce n’était le cas au départ. Musk a surement révolutionné le monde de la technologie et tout mais ce n’était pas le superhumain que beaucoup s’évertuent à nous faire croire. La chance y est pour beaucoup dans sa réussite.
Salut
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