Jennifer Lawrence se confie sur ses photos nues publiées dans “Bigard Magazine”

2

Sept ans après les faits, Jennifer Lawrence est toujours aussi marquée. L’actrice américaine de 31 ans, dans une interview à Vanity Fair, est revenue sur l’affaire de ses photos volées sur lesquelles elle apparaît nue.

Ces photos avaient été volées dans le cloud de l’actrice oscarisée en 2014, lors d’un piratage massif de photos intimes de célébrités.

Si deux Américains de 29 et 36 ans ont depuis été condamnés à 9 et 18 mois de prison dans cette affaire, les clichés n’ont jamais vraiment disparu des serveurs mondiaux.

“Tout le monde peut regarder mon corps nu sans mon consentement, à n’importe quel moment de la journée”, explique ainsi Jennifer Lawrence à Vanity Fair. “Quelqu’un en France vient de les publier. Mon traumatisme existera pour toujours”, ajoute-t-elle, faisant ici référence, sans le nommer, au magazine Bigard Magazine derrière lequel se trouve Jean-Marie Bigard.

Dans ce hors-série, dont l’humoriste avait fait la promotion à sa sortie, cinq photos nues de l’actrice hollywoodienne avaient été publiées dans une section intitulée “Les coups de cœur de Jean-Marie Bigard”, constituée exclusivement de photographies de femmes nues.

Le tribunal judiciaire de Nanterre a condamné début octobre Medialyd, la société qui a édité le magazine, à verser 20.000 euros de dommages et intérêts à Jennifer Lawrence “pour la réparation de son préjudice moral”. Pour cette décision, le tribunal s’est appuyé sur “la nature particulièrement intrusive des atteintes relevées”, selon l’ordonnance de référé.

Une pause professionnelle pour préserver sa santé mentale

L’actrice connue pour ses rôles dans la saga Hunger Games ou dans Happiness Therapy, avait alors dénoncé un “crime sexuel” et avait estimé que “chaque personne qui regarde ces photos devrait être envahie par la honte”.

Pour sa défense, la société Medialyd a expliqué ignorer que les photos avaient été volées, un argument rejeté par le tribunal compte tenu de “la large médiatisation de cette affaire”, qui a abouti à “la condamnation de l’auteur de cette intrusion (informatique, NDLR) par le tribunal fédéral de Chicago”.

Contacté par l’AFP, David Hardit, le producteur du comique, a indiqué que ce dernier n’avait “rien validé”. “Jean-Marie Bigard a découvert les photos comme tout le monde en ouvrant le journal. Il n’était pas au courant que les photos allaient être publiées”, a-t-il déclaré.

Par ailleurs, dans son interview à Vanity Fair, Jennifer Lawrence est aussi revenue sur la pause qu’elle avait prise début 2019, s’éloignant des plateaux de tournage pendant plus de deux ans, ce qui lui a permis de préserver sa santé mentale:

“Je pense que tout le monde en avait marre de moi. C’en était arrivé au point où je ne pouvais plus rien faire correctement. Si j’avais marché sur le tapis rouge, ça aurait été: ‘Pourquoi elle ne court pas?’… Je pense que j’ai toujours essayé de satisfaire les gens la majorité de ma vie. Travailler m’a fait me sentir comme si personne ne pouvait être fâché contre moi: ‘Okay, j’ai dit oui pour ce film, on le fait. Personne n’est mécontent.’ Et ensuite, j’ai ressenti au contraire que j’avais atteint un point où les gens n’étaient pas contents de mon existence. Et ça m’a choqué, mais aussi sorti de la croyance que bosser me permettrait d’atteindre la sérénité.”

Par: Huffingtonpost.fr

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. C’est dommage de voir que certains s’enrichissent sur le dos d’une actrice en la vilipendant sur les réseaux sociaux, dans ce monde ici bas les hommes sont devenus de véritables prédateurs capables de se faire des sous par tous les moyens. Du courage Jennifer, c’est les risques du métier. L’essentiel est de gagner dignement son argent sans détruire l’autre.

Comments are closed.