Idrissa Sidibé dit Tonton Idriss de Mini Star : «La distraction, a bâna, place aux études maintenant»

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Idrissa Sidibé dit Tonton Idriss de Mini Star :  «La distraction, a bâna, place aux études maintenant»
Idrissa Sidibé dit Tonton Idriss de Mini Star

Idrissa Sidibé dit Tonton Idriss est né en Côte d’Ivoire. Il est du Wassoulou comme la diva Oumou Sangaré, Yoro Diallo dit Tiékorobani ou encore Sali Sidibé. L’ami des tout-petits est aussi  marié et père de deux enfants, un garçon et une fille. Idrissa Sidibé est  venu au Mali quand il avait  16 ans. C’était  pour y faire ses études. Il a été remarqué très vite dans le groupe Tassouma Woyo comme un grand danseur et «ambianceur» exceptionnel. Ce qui lui a valu des contacts, des prestations en solo, ou en groupe. Mais aujourd’hui, en plus de la musique et de la danse, il est animateur à Africable Télévision. Et c’est dans le cadre de la finale de l’émission Mini Star saison 6, que nous l’avons rencontré. Il joue le rôle que lui a confié Tom Production de Boubacar Sangaré dit Tom.

C’est depuis à bas âge qu’il a eu un penchant pour la musique. D’ailleurs, il participait  à toutes les activités culturelles de son école, que ça soit en danse,  en chant… Doué, pour ne pas dire un danseur inné, c’est dans les années 1999-2000 qu’est né le groupe Tassouma Woyo. En 2000, «j’ai fait mes premières apparitions sur scène avec le chanteur Sydney Moutchatcha. Et par la suite, sont venues mes autres chassons (Mini cassé, Mini recassé, Mini jeté, Mini bloqué…)».

Tonton Idriss ne fait pas que de la musique ou la danse, car il est diplômé de la Flash et en plus, il enseignait dans quelques lycées comme le lycée la Lanterne, le lycée Oumar Bah et le lycée Nièta. À la question de savoir comment il a fait la connaissance de la structure Tom production, voici sa réponse : « Je pense que Tom a vu mes prestations sur scène et il a été attiré par cela. Donc, il m’a demandé de venir travailler avec lui pour réchauffer la scène». Toujours à l’aise sur scène, pour ne pas dire égal lui-même, pendant le mois de Ramadan, il a assuré le show. Tonton Idriss est une véritable bête de scène, et ce n’est pas seulement à Mini Star. Certes, l’avènement de Mini cassé lui a permis d’avoir plus de notoriété, notamment avec les enfants, mais en toute humilité, il avoue : «Je ne m’attendais pas à tout cela. Grâce à la chanson Mini cassé, j’ai pu réaliser beaucoup de voyages internationaux, notamment aux Etats Unis d’Amérique, en France, au Portugal…».

Ce qui est sûr, dans toute chose qu’on fait, il arrive parfois qu’on se heurte à des difficultés. Tonton Idriss ne fait pas exception à cette règle. Par exemple, il a eu à se frotter à la peur de ne pas faire plaisir à tout le monde. Il peut faire des choses qui ne plaisent pas à tout le monde. «Il y a les répétitions qu’on ne veut pas faire, mais qu’on est tout de même obligé de faire sous la demande des partenaires. On se conforme au bon vouloir de nos chefs. Et aussi, les gens pensent que si on sort à la télé, on possède tout alors que non», avoue-t-il.

En tout cas, Tonton Idriss s’entend très bien avec les enfants de Mini Star. C’est une parfaite harmonie qui existe entre eux et avec toute la structure Tom production d’ailleurs. «Certes, on est entre humains et il arrive dès fois qu’on se jette des boules, mais ça passe. Je suis quelqu’un de très rigoureux dans le travail, ce qui fait que je suis parfois exigeant», a-t-il ajouté. Même si tout cela a des répercutions sur sa vie familiale. Sa vie familiale, justement, il faut savoir que son père n’a jamais chanté ainsi que sa maman. Il vient d’une grande famille noble, Sidibé. Quand ses parents le voient chanter ou danser, ils se sentent peut-être gênés, mais ils sont obligés de l’accepter.  «Moi, ma cible, ce sont les enfants. Si eux se sentent à l’aise avec ce que je leur donne, tant mieux», martèle-t-il.

En dehors  de Mini Star, il a d’autres projets. Actuellement, il présente sur Africable télévision l’émission Africable Music, mais il continue toujours de chanter avec mon groupe, «Les Koumbi’s». Son rêve est d’avoir une bourse d’étude de la part des autorités pour aller étudier, à l’extérieur, la communication. «J’attends de la part des organisations internationales qu’elles pensent à moi. Je demande aux autorités de s’impliquer beaucoup pour que Mini Star procure plus de plaisir aux enfants. Par exemple, si c’était dans un autre pays qu’on faisait ce genre d’émission, les gens allaient tout mettre en œuvre pour sa bonne réussite».

Avec la rentrée scolaire et la fin de Mini Star saison 6, Tonton Idriss dit aux enfants que les moments de distraction «a bâna» (c’est fini). La distraction terminée, place donc aux études. Ils doivent, selon lui, prendre au sérieux les études, car une personne non instruite n’a pas d’avenir prometteur.  Et d’ajouter : «Surtout nous qui représentons les futurs cadres de demain. Ma citation de référence est : Montre toujours ton vrai visage pour ne pas passer comme un loup garou et quand on verra ton vrai visage, on te connaîtra mieux, dans le bon sens. Ce que j’aime toujours me dire, pour me remettre en question, est ceci: Rendez à César, ce qui appartient à César».

Massitan KOÏTA (Stagiaire) 

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4 COMMENTAIRES

  1. Quand les autres enfants du monde etudient, au Mali les enfants sont en train de chanter et danser comme si leur avenir est assure a 100%.
    Regardez ce PD, j’espere qu’il ne va pas utiliser son grand index de la main droite avec ces enfants. Surtout soyez vigilants; les PD surprends toujours les gens. « Bassa » , ce sont des vauriens comme celui ci qui mettent ce pays en retard. Au Mali, tout est a refaire.
    « Un enfant qui reve d’etre une START n’atteindra jamais le DEF. Par hazard, si elle atteind l’universite , elle sera parmi les filles qui se vendent dans les campus.»

  2. Quand les autres enfants du monde etudient, au Mali les enfants sont en train de chanter et danser comme si leur avenir est assure a 100%.
    Regardez ce PD, j’espere qu’il ne va utiliser pas son grand index de la main droite. “Bassa” , ce sont des vauriens comme celui qui mettent ce pays en retard. Au Mali, tout est a refaire.
    “Un enfant qui reve d’etre une START n’attaindra jamais le DEF.”

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