Emmanuel Adebayor et Benoît Assou-Ekoto ont bien ri après la déroute 0-5 de Tottenham, sur son terrain, face à Liverpool, ce dimanche en Premier League.
Ils ont même partagé leur hilarité sur le réseau social Twitter. Problème : ils sont tous deux sous contrat avec Tottenham. Benoît Assou-Ekoto, prêté par Tottenham aux Queens Park Rangers, a publié une photo accompagnée de ce commentaire : « Quel match ! … LOL ( mort de rire) ». Pas très délicat pour ses anciens coéquipiers déjà suffisamment humiliés sur le terrain. Adebayor, mis à l’écart du groupe pro des Spurs, est aux côté sde l’international camerounais sur la photo. En difficulté avec son club, peut-être cherche-t-il une porte de sortie.
Emmanuel Adebayor, qui n’a pas joué une rencontre depuis le début de la saison, s’était déjà épanché sur son blues il y a quelques semaines, sur la chaîne BeIn Sport. « Si je ne joue pas jusqu’en décembre, je serai obligé de regarder les options, mais j’ai beaucoup de contacts. C’est à moi de décider. L’Angleterre, je me sens trop bien ici. J’adore les gens, j’adore les supporters, tout le pays, j’adore l’ambiance dans les stades. Pour moi, y’a rien de plus beau que de jouer en Angleterre. J’ai déjà goûté un peu l’Espagne, mais l’Angleterre c’est extraordinaire. » Londres, un peu moins visiblement ces temps-ci.
Assou-Ekoto coutumier des provocations
L’ex-Lensois, Benoît Assou-Ekoto, est plus coutumier des coups d’éclats que l’international togolais. En novembre 2012, il s’était déjà fendu d’un tweet vengeur à l’encontre de son entraîneur André Villas-Boas : « Salut tout le monde ! Il faut être fort et positif au travail ! Même si tu détestes ton patron lol ». Prêté cette saison au Queens Park Rangers, il n’a, lui non plus, joué aucun match.
L’image publiée dimanche a tout de suite été partagée sur les réseaux sociaux et a provoqué la colère des fans des Spurs.
« Il y a des milliers de fans qui en ont pris plein la gueule ce soir et vous deux, ça vous amuse ! » se désole Johnny.
« Après le résultat de ce soir, je ne verserais pas une larme si AVB (Ndlr : André Vilas-Boas, l’entraîneur de Tottenham), Assou-Ekoto et Adebayor ne mettaient plus un pied à WHL (Ndlr : White Hart Lane, le stade du club) », lance Peter Laborne.