Fête d’anniversaire et jeunes filles de Bamako : Et si on en parlait ?

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Un anniversaire est la date dans l’année à laquelle un événement est survenu, habituellement une naissance. Il est fréquent, dans de nombreuses cultures, de célébrer l’anniversaire de la naissance de ses proches (parents, amis) en organisant une fête et en offrant des cadeaux à la personne concernée. Cependant, force est de reconnaître que cette pratique (tant bien que noble) est en train de prendre une tout autre tournure au Mali. Plus précisément dans la capitale Bamakoise. 

Loin de nous la prétention de jeter un discrédit sur qui que ce soit, de critiquer une personne ciblée ou de nous mêler de ce qui ne nous regarde pas. Cependant, nombreux sont nos sœurs qui multiplient des bêtises justes pour fêter leur anniversaire. Très souvent, elles se regroupent autour d’un ou de plusieurs gâteaux, acquis de façon peu orthodoxe. Et loin des siens. Oui, ni père, ni mère encore moins un autre membre de la famille n’est invité. Pourtant, la plupart des filles concernées ont mieux à faire. Car, nous parlons justement de celle-là dont les parents n’ont pas assez de moyens et qui veulent paraître coûte que coûte.

Chère jeunes filles, ne soyez pas complexées s’il vous plaît. Restez vous-même et évitez les gaspillages inutiles et qui font de vous des proies faciles pour les prédateurs. Oui, un anniversaire est un évènement grandiose qui mérite d’être célébré. Nous le reconnaissons et l’encourageons d’ailleurs. Cependant, ce que nous trouvons révoltant et déplorable est l’extravagance et le gaspillage. Surtout, quand nous n’avons pas les moyens nécessaires pour cela. ‘’Chaque fois que j’ai une année de plus, je rends grâce à Allah. J’en profite pour offrir un cadeau à ma mère, si petit soit-il. Si j’en ai les moyens, je fais préparer un bon plat à la maison que je partage avec les miens’’, écrivait sur page sa Facebook un journaliste de la place. Voici un exemple d’éveil de conscience que certaines de nos sœurs doivent suivre. Tout en évitant les gaspillages inutiles par complexes d’infériorités.

Drissa Kantao 

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