Festival jazz de Gorée: le Malien Cheikh Tidiane Seck chagriné par la «robotisation» de la musique

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Cheick Tidiane Seck
Cheick Tidiane Seck
Palais des Congrès de Montreuil 22 septembre 2012

La première édition du Jazz Gorée a baissé les rideaux dimanche, peu avant minuit. Parmi les musiciens qui ont  séduit le public sur l’île historique, il y a le claviériste malien Cheikh Amadou Tidiane Seck. Ce dernier craint la «robotisation» à outrance de la musique.

Le claviériste malien, Cheik Amadou Tidiane Seck était l’une des belles affiches de la première édition du festival jazz de Gorée, qui a baissé les rideaux dimanche, peu avant minuit sur cette île située au large de Dakar. Et, pendant deux tours d’horloge, il a su infuser au public des notes musicales tirées de ses 45 ans d’expérience artistique.

Mais, son seul souci, c’est qu’il craint la mécanisation à outrance de la création artistique par rapport à la période pendant laquelle a commencé sa carrière. «La musique évolue, mais je prie pour que la machine ne prenne pas le devant sur la création artistique. Cela me chagrine un peu», affirme-t-il. Cheikh Amadou Tidiane Seck qui est né à Ségou (Mali) en 1953 a eu à collaborer avec de grands noms de la musique comme Jimmy Cliff, Wayne Shorter, Carlos Santana, Joe Zawinul, Randy Weston, Ornette Coleman, etc.

Fort de cette expérience de créateur artistique, le claviériste signifie que l’humain ne doit pas  se laisser contrôler par l’évolution de la technologie. «La technologies est très bien, mais elle doit être au service de l’homme. Il ne faut pas tout laisser à la manipulation technologique», a lancé le musicien qui totalise quatre albums depuis le début de sa carrière au début des années 70.

Le claviériste Cheikh Tidiane Seck  s’est produit avec sa compatriote Oumou Sangaré, qui a su conquérir le public à travers sa voix mélodieuse. D’autres musiciens parmi lesquels le batteurs percussionnistes Mokhtare Samba, Mbaye Dièye Faye, Paco Sery, les guitaristes Blick Bassy ou le pianiste Mario Canonge ont également exprimé leur talent.

 

source: Seneweb.com

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1 commentaire

  1. C’est la faute aux petites griottes(Bababi Koné et consoeurs) aux voix discordantes et à leurs instrumentistes constipés(guitares électriques et boîtes à rythme, etc).

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