Dans la rubrique, cette semaine, celle qui a retenu notre attention, c’est Mme Diallo Kadia Maïga.Mme Diallo Kadia Maiga est Secrétaire générale de la Commission nationale malienne pour l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture) et l’ISESCO (Organisation Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la culture). Professeure de Microbiologie et de Biochimie à la Faculté de Sciences et Techniques de l’Université des Sciences des Techniques, et des Technologies de Bamako. Mme Diallo Kadia a obtenu ses deux parties de Baccalauréats en Sciences biologiques au Lycée Franco-Arabe de Tombouctou, un Master en Science, option Biologie, Biochimie à l’Université de Rostov, ex. URSS (Union des Républiques Socialistes Soviétiques), et d’un Doctorat en Microbiologie.
Mme Diallo Kadia a eu un parcours exceptionnel qui confirme qu’elle mérite sans doute le Titre d’Amazone. Elle est enseignante-chercheure en Microbiologie, Biochimie à la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université depuis 2000. Bien avant cela, elle a été tour à tour assistante de recherche chez Mali-Lait SA à la Banque de Sang puis au Laboratoire de Nutrition animale de l’Institut d’Économie rurale (IER) depuis 2004. Elle a été aussi chercheuse au Laboratoire de Recherche en Microbiologie et Biotechnologie microbienne (LaboREM-Biotech) depuis 2007.
Forte de cette expérience dans le domaine de la recherche scientifique, elle a été nommée Secrétaire générale de la Commission nationale malienne pour l’UNESCO et l’ISESCO. Grâce à son rang de professeure, elle a été Coordinatrice du Comité de Coordination scientifique du concours Miss Sciences 2018 au Mali ; vice-présidente du Comité du Comité de rédaction du manuel : les Saints des mausolées de Tombouctou inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Auteure de plusieurs publications dans des revues nationales et internationales telles que : Intercontinental Journal of Microbiology, British MicrobiologyResearchJournal, Scientific Journal of Microbiology, elle a publié en 2011 un livre intitulé : Des souches microbiennes pour la production de « datou amélioré » aux Éditions universitaires européennes.
Au cours de l’exercice de ses multiples fonctions, Mme Diallo Kadia a eu à s’occuper de plusieurs de projets de recherche financés par l’Université de Bamako, comme l’identification et caractérisation des microorganismes responsables de la fermentation des graines d’hibiscus sabdariffa en datou. Les résultats de cette recherche ont montré que ce sont des Bacillus qui sont responsables de la fermentation des graines de dah en datou. Les usages de l’eau à Bamako et leur impact sur la qualité physico-chimique, biologique et microbiologique des eaux de surface et souterraines. Les résultats de cette étude ont démontré que les microorganismes pathogènes ont été retrouvés aussi bien dans les échantillons du fleuve que dans les échantillons de puits à des concentrations variées. La qualité microbiologique des concentrés de tomates vendus dans les marchés du district de Bamako, une étude financée cette fois-ci par l’ANSSA (Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire des Aliments) dont les résultats ont montré qu’il existe plus d’une trentaine de marques de concentrés de tomates, mais seules trois marques sont meilleures.
Une autre étude financée par l’ANSSA a porté sur la qualité microbiologique des pâtes d’arachides vendues dans les marchés du district de Bamako et de Kita. Notre chercheuse chevronnée est arrivée à conclure que plusieurs pâtes d’arachides contiennent des levures et aussi des Aspergillus flavus donc impropres à la consommation. Mais la qualité sanitaire des pâtes d’arachides de Bamako était meilleure à celle des pâtes d’arachides de Kita en 2014, même si les choses ont probablement pu évoluer avec les résultats de l’étude de professeure Kadia Maiga.
Au regard de ce parcours riche et de ces résultats palpables et concrets, professeure Diallo Kadia Maiga, prouve à suffisance, qu’elle est une chercheuse qui cherche et qui a toujours trouvé quelques à plusieurs pour le développement de la recherche et le bénéfice des consommateurs.
Compte tenu de l’immense richesse de la carrière et des activités de recherche de professeure Diallo KadiaMaiga, nous allons lui consacrer un autre numéro de notre rubrique Amazone d’Inf@sept, pour informer davantage nos lectrices et lecteurs non seulement sur la femme de science, mais aussi sur ses recherches en microbiologie et biochimie qui restent méconnues par le grand public.
Professeure Diallo Kadia Maiga est aussi active et très engagée en dehors du champ de la recherche scientifique. Elle a une association dénommée Association des femmes de Sangarébougou-Marseille (AFSM) qui aide les femmes à développer des activités génératrices de revenus afin de maintenir les enfants et surtout les filles à l’école. (A suivre !)
HaouaOuane
Courage à elle.
A l’heure où certains “nordistes” snobent le sud
Ces descendants de Coupabl€UROPÉ€N$ qui ont édifié leurs $quat$ non souverains que se soit les néo-Zélandais, Australiens ou U$Atlantistes sentent le besoin (hypocrite) de verser une larme pour GF alors qu’ils auraient dû le faire surtout pour Ahmaud Arbery abattu comme un simple gibier !
Comments are closed.