Les pèlerins maliens ont effectué le voyage sur la terre sainte dans des conditions inacceptables et révoltantes. Toutes choses qui appellent à une véritable remise en cause de l’organisation de cet événement. Des Maliens notamment ceux de la filière gouvernementale étaient abonnés à la galère.
Comme de la poudre aux yeux, l’Etat à travers le ministère de l’Administration territoriale et des Collectivités locales a une fois de plus organisé le Hadj 2011 dans des conditions qui laissaient à désirer. Dur et pénible ont été leur séjour et leur voyage aller-retour. Au finish, les nombreux pèlerins étaient arrivés à se demander à quel saint se vouer. Laissés à leur triste sort à la merci de tous les dangers, nos autorités font intervenir des Maliens à la télévision nationale pour enjoliver une situation qui était extrêmement désagréable. Mais le mal était déjà fait et il est difficile de cacher la vérité car avec les nouvelles technologies, nos compatriotes ont mis leurs proches au parfum des difficultés rencontrées. Si par le passé ce sont les privés qui étaient indexés, cette année, c’est la légèreté de la filière gouvernementale qui était criarde. Laquelle n’est pas arrivée à mettre les pèlerins dans les conditions minimum. Selon nombre d’observateurs, la faute de la filière gouvernementale est d’avoir conclu le marché avec Ethiopian Airlines dans des conditions obscures. Une compagnie qui traîne une mauvaise réputation, avec son corollaire de retard et autre vols de bagages. À la Mecque, si nos compatriotes ont pu se faire loger et nourrir, il faut reconnaître que leur confort était insignifiant comparé à celui des pèlerins de nos pays voisins comme le Niger et le Sénégal. Les pèlerins maliens étaient entassés dans des cars sur plusieurs distances. Comme si cela ne suffisait, à en croire une source, des personnes âgées du contingent malien se sont égarées dans la ville sainte et demandaient, comme par étourdissement, la route de Niaréla, Hamdallaye et autres localités du Mali, ne sachant plus où elles se trouvaient. Le calvaire devait continuer aux aéroports des différentes villes d’Arabie Saoudite où l’attente était grande ; ils tournaient en rond faute d’avoir une heure fixe de retour. Arrivés à Bamako, le supplice a pris une autre tournure pour le retrait des bagages. Un véritable fiasco. Malgré le dispositif mis en place, rien n’y a fait, il a fallu plusieurs va et vient aux pèlerins retournés au bercail, pour rentrer en possession de leurs effets de voyage. D’où la colère de nombreux d’entre eux qui ont eu du mal à contenir leur désappointement face à cette situation.
Mahamane Cissé
filière gouvernementale ou privée, kif kif, c’est la même sauce préparée par la même femme.A la Mecque, on a du mal à reconnaître les encadreurs maliens. Chacun a ses bons côtés et ses mauvais côtés. Les pèlerins du gouvernement étaient plus près de la Mosquée à Makkha par rapport à ceux des privés.Ceux qui se perdent à la Mecque sont généralement ceux qui ne respectent pas les consignes des encadreurs, sinon si tu es toujours en groupe, tu ne vas pas te perdre sauf des cas exceptionnels de personnes qui perdent la raison à la Mecque, c’est autre chose…Prions le bon Dieu seulement que tout se passe bien pour chaque pèlerin et cessons de dénigrer les uns et les autres. Tous ceux qui partent pour le vrai pélerinage supportent toutes les sévices à cause de l’amour pour le bon Dieu et le Prophète Mohamed (PSL. Je souhaite bon pèlerinage 2012 à tout un chacun et conseille aux nouveaux pèlerins de s’entrainer à la marche avant le jour J. Fatima
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