Le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le colonel Sadio Camara, et le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga, participent au pèlerinage à La Mecque cette année 2024, soit 1445 H, à l’invitation du Roi Salman bin Abdelaziz, Serviteur des Deux Saintes Mosquées.
Cet insigne honneur fait à deux membres du gouvernement de la Transition traduit tout l’engagement des autorités saoudiennes à maintenir et à renforcer la coopération bilatérale entre le Royaume et la République du Mali, qui ont en partage la Oumah islamique, en dépit des conjonctures politiques.
Ces deux invitations prouvent si besoin est que le Mali n’est pas aussi isolé qu’on le croit. Toutes les coopérations bilatérales désintéressées ont en effet évité de faire la “guerre” à Bamako comme ces donneurs de leçons qui pensent que la seule prononciation du vocable démocratie offre la paix, la sécurité et le développement.
Les deux ministres et leur hiérarchie ont accepté l’invitation parce qu’ils sont convaincus que les Saoudiens se garderont toujours d’outrepasser les barrières placées pour affirmer la souveraineté nationale du Mali, pour préserver l’intérêt supérieur du peuple malien, pour ne pas interférer dans le choix des partenaires stratégiques, etc.
La coopération Mali-Arabie saoudite est diverse et variée. Elle s’étend quasiment à tous les secteurs de l’activité sociale et économique : santé, éducation, agriculture, hydraulique, industrie et commerce… Bon hadj Messieurs les ministres !
El hadj A.B.HAIDARA
LE NOM HAIDARA AURA BIENTÔT UNE CONNOTATION NÉGATIVE AU MALI.
L ISLAM AU MALI À MON AVIS N A JAMAIS ÉTÉ UN FACTEUR POSITIF NI POUR LE DÉVELOPPEMENT ÉTATIQUE NI POUR LE DÉVELOPPEMENT HUMAIN NATURELLEMENT.
DES MINISTRES FAISANT DU HADJ C EST VRAIMENT LEURS FOIS MAIS CE NE DOIT PAS ÊTRE UNE PUBLICITÉ, 50 MILLIARDS DES COÛTS DU PÈLERINAGE POURRAIENT ALLER DANS LE DÉVELOPPEMENT DE L ÉTAT ET DE L HOMME MALIEN, LA SCIENCE LA TECHNIQUE ET LES INFRASTRUCTURES POUR LE MALI.