Le pèlerinage aux lieux saints de l’islam de cette année, restera un mirage pour bon nombre de pèlerins. La faute incombe à la cupidité de certaines agences de voyage.
Après deux années d’interruption de voyage à la Mecque pour des raisons sanitaires, le Hadj a repris cette année au plus grand bonheur des musulmans non-résidents en Arabie Saoudite. Au sortir des années de pandémie de Covid-19, plusieurs mesures contraignantes ont été prises par les autorités saoudiennes dont une réduction considérable des quotas, la limitation de l’âge des candidats, l’augmentation des frais et beaucoup d’autres mesures sanitaires. Parmi ces nouvelles dispositions, c’est la réduction des quotas qui aura le plus frappé les éventuels candidats et les agences de voyage auxquelles le gouvernement fait des répartitions des quotas.
Vraisemblablement peu satisfaites de leur part, des agences se seraient rendues coupables de pratiques malhonnêtes, selon la Maison du Hadji, en abusant de la confiance de leurs clients avec la fausse promesse de visas et de voyage sur les lieux saints. Par finir, face à leur incapacité à honorer leurs engagements, plusieurs candidats au pèlerinage ont été bloqués à Bamako. Des pratiques inadmissibles, selon la Maison du Hadj, qui promet de se donner tous les moyens nécessaires pour circonscrire « ce genre de pratiques condamnables qui n’honorent pas ses auteurs ».
Partis de leur famille avec la volonté et la fierté de pouvoir aller accomplir l’un des 5 piliers de l’Islam, des candidats au pèlerinage se sont finalement fait flouer par des agences de voyages cupides.
Pour eux, le Hadj 2022 restera un mirage.
Alassane Cissouma