Depuis quelques jours, le dernier convoi de la filière gouvernementale du pèlerinage 2016 a regagné l’Arabie Saoudite dans les meilleures conditions. Comme les autres convois, les pèlerins ont été accueillis à l’aéroport par le Délégué général, M. Habib Kané, accompagné des autres membres de l’accueil y compris les étudiants maliens résidents en Arabie saoudite.
Ils ont été conduits à leurs hôtels. Pour les pèlerins de la filière gouvernementale, deux hôtels ont été choisis et ils répondent aux normes retenues par les autorités saoudiennes en charge du Hadj 2016. Les Ziara ont commencé et se poursuivent.
De sources en provenance d’Arabie Saoudite, tous les pèlerins maliens de la filière gouvernementale se portent bien et ne se plaignent de rien. Car, il n’y a ni problème de restauration, ni d’hébergement, ni de santé. Ce sont là des signes annonciateurs du bon déroulement du pèlerinage à la Mecque 2016 pour la filière gouvernementale.
A Médine, les pèlerins maliens ont visité la mosquée de Kouba (première mosquée construite par le Prophète Mohamed (Paix et Salut sur Lui) lors de son immigration de la Mecque vers Médine. Aussi, ils ont visité plusieurs patrimoines culturels musulmans tels que les champs de bataille Ouro où reposent Hamza (oncle du Prophète (PSL) et d’autres compagnons). Aussi, ils ont reçu la visite de Son Excellence M. Zeyni Moulaye, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Mali en Arabie Saoudite.
Pour le pèlerinage de cette année 2016, le Ministère des Affaires religieuses et du Culte avait décidé de prendre à nouveau le taureau par les cornes. Ainsi, le département en charge du Hadj a organisé en mai dernier, les premières journées de réflexion sur le pèlerinage 2016. Ensuite, les deuxièmes journées de réflexion avaient été sanctionnées par l’élaboration et l’adoption d’un Cahier de Charges consensuel mais contraignant dont le département était passé à la vitesse de croisière dans sa mise en application. Ces journées avaient regroupé tous les acteurs intervenant dans l’organisation du Hadj.
Et les recommandations issues de ces journées avaient permis l’ouverture de la campagne par le Ministère des Affaires religieuses et du Culte depuis mai 2016 déjà (c’est-à-dire à quatre mois du Hadj). Première du genre en République du Mali. Objectif visé, permettre à tous les acteurs (filières gouvernementale et les agences privées), chacun à son niveau, de travailler dans le meilleur délai pour ne pas attendre trop longtemps dans l’accomplissement de certaines formalités administratives. Car, aujourd’hui, le Mali est dans le passeport biométrique. Aussi, cette ouverture de campagne en avance a permis aux futurs pèlerins de recevoir beaucoup de formations sur les comportements à adopter pendant leur séjour à la Mecque. Et les visites médicales avaient été menées dans les meilleures conditions afin que le Mali soit en règle vis-à-vis des exigences des autorités saoudiennes.
Pour cette année, les autorités avaient décidé l’ouverture d’un guichet uniquement pour la délivrance des passeports aux pèlerins. A cela, s’ajoutait un bureau pour l’établissement de la carte Nina. Car le constat avait été fait que beaucoup de pèlerins n’avaient pas de cartes NINA. Or, le numéro de la carte Nina est porté sur le passeport. Des initiatives du Ministère des Affaires religieuses et du Culte, en collaboration avec ses homologues de la Sécurité et de la Protection civile et celui de l’Administration territoriale.
Y . SANGARE – B. Koné