Drame de Mina : La responsabilité des autorités maliennes et des agences de voyage écartée

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Mali: les pèlerins de La Mecque rentrent soulagés mais choqués
Les pèlerins maliens de retour de la Mecque récupèrent leurs bagages à la Maison du Hadj de Bamako
RFI/David Baché

Depuis le drame de Mina survenu le 24 septembre dernier, ce sujet fait toujours l’actualité et a déjà fait couler beaucoup d’encre et de salive. Au Mali, sans source fondée, certains pointent un doigt accusateur sur le gouvernement et les agences de voyage, alors qu’en réalité ceux-ci ne sont  en rien responsables de ce qui s’est passé en Arabie Saoudite, plus précisément à Mina. 

Le pèlerinage à la Mecque constitue le cinquième pilier de l’islam. Donc, les fidèles musulmans ayant les moyens ne ménagent aucun effort  pour accomplir cet acte religieux. Tout le monde se rappelle que l’édition 2015 du pèlerinage a été marquée par deux incidents majeurs c’est-à-dire celui relatif à la  grue tombée avec les pèlerins et celui de la bousculade de Mina. Au regard des différents bilans, ces incidents ont fait plus d’un millier de victimes.

A l’instar de plusieurs pays du monde affectés par ces incidents, le Mali déplore plusieurs dizaines de cas de décès. Il ressort des données que des enquêtes ont été ouvertes afin de situer les responsabilités  sur ces drames. Contrairement à ce que certains pensent, des sources dignes de foi confirment que les plus hautes autorités maliennes, les agences de voyage et les pèlerins maliens  ne sont ni de près, ni de loin responsables de ce qui s’est passé en Arabie-Saoudite.

Selon les constats, nos autorités ont pleinement et entièrement joué leur rôle du début à la fin des différentes procédures. Dans cette dynamique, s’il y’a eu des défaillances, on ne peut en aucun cas pointer du doigt l’Etat malien, les agences de voyage ou encore les pèlerins  de notre pays. Dans le sens de l’intox, si certains  tentent de ternir l’image des pèlerins maliens, le  ministre des Affaires religieuses et du Culte, Thierno Amadou Omar Hass Diallo est intransigeant sur cette question. Selon, lui,  « on peut parler de tout  dans ce drame sauf  l’indiscipline des pèlerins maliens ». Au regard de tout ce qui précède, on ne peut que mettre de côté la responsabilité des structures publiques et privées maliennes dans cette histoire.

Il est extrêmement important de souligner qu’après le drame, le silence observé par le gouvernement  quant à l’annonce d’un bilan s’explique par des précautions, de la prudence pour ne  pas donner des informations erronées. Dans un Etat responsable, les plus hautes autorités ne peuvent pas se permettre de divulguer des informations floues. Il ressort des constats que parmi les pays touchés par ce drame, le Mali est le  seul pays à envoyer son ministre des Affaires Religieuses et du Culte auprès de ses victimes. Selon les constats,  ce déplacement du ministre au chevet des victimes aura apaisé les craintes de beaucoup de personnes et soulagé le traumatisme d’un bon nombre de pèlerins durement éprouvés par ce drame de  Mina.

Abdoulaye TRAORE

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3 COMMENTAIRES

  1. MR LE JOURNALEUX IL FAUT AVOIR DU RESPECT POUR LES PARENTS DES VICTIMES
    MÊME SI ON TE DONNE DE L’ARGENT IL NE FAUT PAS ÉCRIRE DE TELLE BÊTISE

  2. Si le dispositif de ce Rituel n’est modifie,ces accidents seront chroniques.
    Les voies d’acces doivent etre differentes des voies de retour après le rituel.
    Une grande place doit etre concue pour permettre aux pelerins d’accomplir leur rituel
    de lapidation.Ces responsabilites n’imcombent a personne d’autre que l’Etat Saoudien.
    Les bousculades proviennent du DESODRE INSTITUTIONNEL>

  3. Nul n’impute la responsabilité des accidents de la Mecque et de Mina a l’état ou agences de voyage.
    Mais les familles sont en droit de connaître le sort de leurs parents dits disparus. Sont ils hospitalisés? morts? l’attente est insupportable, et le stress intense! on ne mange plus, on ne dort plus. Le moindre bruit, la moindre sonnerie de téléphone fait sursauter et donne des palpitations indescriptibles. La population est durement éprouvée.
    Que doit faire l’Etat? oeuvrer pour lever le doute. Approcher l’Arabie Saoudite, pour avoir des précisions, participer aux opérations de recherche et d’identification, et obtenir des statistiques claires et précises: qui sont les morts? qui sont les blessés? on ne veut plus entendre parler de disparus!!!
    Heureusement que le ridicule ne tue pas. Sinon ce n’était pas au Président de présenter des condoléances au roi de l’Arabie Saoudite…DE QUI SE MOQUE T’ON? un peu de décence! RESPECTEZ NOTRE DOULEUR!!!

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