Le drame de Mina est devenu un sujet de division avec comme corollaire l’exacerbation des passions. On pourrait être tenté, a l’instar de l’Iran, de pointer du doigt la défaillance sécuritaire des autorités saoudiennes car au regard du Droit International, la sécurité des pèlerins était de leur responsabilité.
Le silence observé par le Gouvernement quant à l’annonce d’un bilan, même s’il procédait d’une approche prudentielle, a donné lieu à toute sorte de supputations.
Au-delà de tout le «sirocco» médiatique que la conférence de presse du ministre des Affaires Religieuses et du Culte a levé, son déplacement en Arabie Saoudite aura apporté un baume au cœur des pèlerins traumatisés.
Comme pour dire que, entre l’attentisme des autorités maliennes et l’angoisse des familles restées sans nouvelles des leurs, il y a lieu de poser une équation nationale dont les connus doivent être union, communion et solidarité en attendant que les responsabilités soient situées et les mesures correctives prises.
I G
Comme beaucoup de Maliens, je suis un pèlerin de cette année. J’étais dans la masse. Par la grâce de Dieu, comme beaucoup, j’en suis sorti indemne. Je sais qu’au Mali, il ne manque pas de sujet politique autour desquels on peut spéculer à souhait. Pour le “DRAME DE MINA” de grâce que les politiciens aient au moins la dignité de respecter la mémoire des disparus en ne faisant pas de récupération politique qui ne nous avance pas. Faisons ensemble des bénédictions pour le repos de l’âme des disparus en cherchant les grâces de Dieu
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