Cette année, le Mali a bénéficié d’un quota de 13 323 pèlerins accordé par les autorités saoudiennes pour la campagne du Hadj 2017. Cela a été rendu possible grâce à l’implication du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, à travers le ministre des Affaires religieuses et du Culte, Thierno Hass Diallo. C’est pourquoi, le souhait le plus ardent du ministre Diallo est que les pèlerins maliens puissent effectuer le 5ème pilier de l’islam dans les meilleures conditions possibles. C’est dans ce cadre que, cette année, la campagne a été lancée très tôt, contrairement aux éditions précédentes. Ce qui a permis à beaucoup de fidèles musulmans de procéder à leurs inscriptions à temps.
L’innovation, cette année, c’est bien la décentralisation des sessions de formation à l’intention des pèlerins maliens, grâce au département des Affaires religieuses et du Culte, à travers la Maison du Hadj. En plus du district de Bamako, les pèlerins de certaines régions (Ségou, Sikasso et Kayes) ont bénéficié de ces formations. D’où le satisfecit du ministre Thierno Hass Diallo, après avoir fait le tour de ces régions.
A Bamako, cette session a démarré le 24 juillet pour être clôturée le 29 juillet au Centre islamique d’Hamdallaye. Elle a enregistré la participation de plusieurs milliers de pèlerins des filières gouvernementale et privée. Ils étaient venus en grand nombre pour apprendre comment faire le Hadj, en théorie et en pratique. Le ministre Thierno Hass Diallo a saisi cette opportunité pour adresser ses sincères remerciements aux autorités saoudiennes pour l’augmentation du quota des pèlerins maliens.
Il faut noter que toutes les dispositions sont prises pour que les 2 000 pèlerins de la filière gouvernementale puissent effectuer le Hadj sans problème. Ainsi, le premier contingent quitte Bamako ce dimanche. Et le retour des premiers pèlerins de cette filière est prévu pour le 6 septembre prochain.
A.B. HAÏDARA