REUTERS/Directorate of the Saudi Civil Defense/Handout
769 morts et 934 blessés, c’est le bilan provisoire communiqué le samedi dernier par le ministre saoudien de la Santé Khaled al Faleh, suite à la bousculade meurtrière survenue le jeudi 24 septembre dernier à Mina sur la terre sainte de la Mecque. A l’origine de cette tragédie, selon plusieurs sources, une rencontre de deux groupes de pèlerins, dont l’un quittant le site de Jamarat où ils ont observé le rituel de jet de pierre sur des stèles représentant Satan, et l’autre arrivant dans le sens inverse. D’où l’occasion pour plusieurs pays dont les ressortissants figurent parmi les victimes de dénoncer la mauvaise organisation du hadj par les autorités saoudiennes.
Cependant, si plusieurs pays ont déjà communiqué des bilans provisoires de leurs victimes, au Mali près d’une semaine après le drame les proches de bon nombre de pèlerins vivent toujours dans l’angoisse. Pour cause, ni les autorités en charge de l’organisation du hadj encore moins, le gouvernement n’a pour l’instant communiqué de bilan provisoire de victimes maliennes. Mais une chose est sûre, des victimes maliennes figurent parmi les 769 morts et plus de 934 blessés. Et le gouvernement qui a déjà eu cette certitude a décrété depuis vendredi un deuil national de trois jours. Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta qui, au moment des faits se trouvait à New York où il devait prendre part aux travaux de l’Assemblée générale des Nations Unies, a dû écourter son séjour New Yorkais pour rentrer au pays afin de témoigner sa compassion aux familles éplorées.
Mais l’ultime question qui taraude les esprits c’est bien le nombre exact des victimes maliennes.
« Nous ne pouvons pas dire pour le moment avec exactitude quel est le nombre de nos compatriotes qui ont perdu la vie. Nous attendons la fin du travail d’identification des corps par les autorités saoudiennes pour nous prononcer », avait déclaré le ministre de l’Economie Numérique, de l’Information et de la Communication,Porte parole du gouvernement, Choguel Kokalla Maïga.
En attendant le bilan officiel, sur les réseaux sociaux, plusieurs bilans divergents circulent exacerbant l’angoisse des familles qui, depuis le jour du drame, sont restées sans nouvelles de leurs proches.
Lassina NIANGALY
vraiment;je demande si nous les maliens vivons dans pays gouverner par des hommes et des femmes qui dignnet de gouverner,sinon comment on peut exepluquer cette silence de gouvernement sur le drame de la meque survenue depus 6 jours sans le bilans sur la vie de nos parent sur place!!!!!!!c’est la honte pour tout les Maliens et Maliennes .
Prions pour les morts et les blessés
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