Le Mouvement Patriotique pour le Mali (MPM) , l’Association Malienne GROUPE Bouctou, l’Association Malienne GLOBAL MALI 2025 et l’Association Malienne Handi-Action regroupées au sein de IPREPD ont organisé une conférence de presse le lundi dernier à la Maison de la Presse.
Cette conférence de presse était animée par l’ancien Premier Ministre Mohamed Ag Ahmani parrain d’honneur de l’IPREPD, Mohamed Bagayogo, président de MPM et M.Wadidié, président du GROUPE- bouctou.
L’ancien PM a profité de l’occasion pour s’expliquer par rapport à la crise du Nord devant le parterre des journalistes présents. ” Effectivement, je suis parti à Dakar. Il s’agissait pour moi d’abord de préserver ma famille, comme c’est le rôle des tout père de famille, contrairement à ce qui a été rapporté par une certaine presse “a laissé entendre Mohamed Ag Ahmani.
Pour lui, le Mali et Un et indivisible, rien ne saurait justifier ces agressions des bandits armées, car le Mali est un pays démocratique et de dialogue. ” J’étais parmi les premiers étudiants à venir étudier à Bamako. Les touareg ont toujours été respectés, mais aujourd’hui, les gens les considèrent comme une menace pour la stabilité du pays ” a-t-il indiqué. Selon lui, aucun membre de son ethnie n’a été vu sur le terrain entrain de combattre notre pays. Par ailleurs, il a lancé un appel à l’ensemble des acteurs (Gouvernement, Société civile et classe politique) pour leur implication pour le retour de la paix au Mali.
Parlant des élections générales de 2012, le conférencier s’est dit optimiste quant au respect du délai électoral.
Ag Ahmani, en ce qui concerne ses relations aves les politiques a précisé: ” Je ne suis militant d’aucun parti politique, la politique n’est pas mon affaire, mais je suis prêt à tout faire pour le Mali “. Selon Mohamed Bagayogo, président de MPM, l’IPREPD vise a redonner le gout de la vie et l’espoir de lendemains heureux et prospères à nos frères et sœurs victimes directs et indirects des conflits armés qui minent le Nord de notre pays. Leur regroupement cherche à faire renaitre l’espoir de paix et de stabilité futur et très proche dans les cœurs des personnes déplacées à l’intérieur du territoire national, ou vivant dans des camps de refugiés hors de nos frontières. Devant l’urgence et la gravité de la situation, l’IPREPD, préconise une mise en œuvre immédiate des visites des familles affectées et des personnes déplacées à l’intérieur du territoire national.
A.TOURE