Le parlement guinéen a largement abordé l’insécurité frontalière à la frontière Mali- Guinée, la semaine dernière, lors d’une plénière d’interpellation du Ministre de l’Intérieur de ce pays. Beaucoup de dépités ont axé leur intervention sur les conflits sanglants entre le village de Dioulassoba (côté malien) et celui de Dalakan (côté guinéen). Des conflits qui ont fait cinq morts dans la localité malienne de Dioulassoba. Ces soucis exprimés par les parlementaires prouvent bien la volonté de la partie guinéenne de trouver une solution rapide à ces conflits.
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Les Ministres de l’administration territoriale et de la sécurité du Mali les généraux Kaf et Gassama ont visité, la semaine dernière, le village attaqué pour évaluer les dégâts et apaiser les esprits. Ils ont obtenu du chef de village de Dioulassoba qu’il n’y aura pas d’action punitive de la part de son village. Si ces conflits, qui ont fait plusieurs séries noires n’ont pas trouvé de solution jusque là, c’est parce que les autorités des deux pays ne s’y sont pas impliquées sérieusement. Les pertes en vies humaines pouvaient être évitées si d’importants moyens avaient été déployés le long des deux frontières pour sécuriser la zone. Cela allait dissuader les va-t-en guerre maliens et guinéens à commettre ce qu’on sait déjà.
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