Commission Dialogue et Réconciliation : Vite, au boulot !

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La Commission Dialogue et Réconciliation installée depuis maintenant trois mois, peine à démarrer le processus de réconciliation  nationale. De nos jours, des commissaires payés pourtant par le  contribuable chôment parce que n’ayant pas jusque-là un plan d’action.

 

 

En effet, c’est dans le cadre de la recherche d’une paix durable et de la réconciliation nationale, que la Feuille de route pour la Transition approuvée par l’Assemblée nationale le 29 janvier 2013 a prévu la création d’une Commission Dialogue et Réconciliation. Ceci, en vue de faciliter la recherche des voies et moyens susceptibles de sortir le Mali des crises récurrentes qu’il connaît. Donc, cette commission est née avec de solides ambitions tant le tissu social malien reste déchiré par ces douze mois de crise sécuritaire et institutionnelle.

 

 

Du moins, le nord a besoin de parler avec le sud et vice versa.

La commission est ainsi chargée de permettre aux Maliens du sud comme du nord de se parler entre eux. Elle est chargée, entre autres, de recenser les forces politiques et sociales concernées par le processus de dialogue et de réconciliation, d’identifier les groupes armés éligibles au dialogue conformément à la Feuille de route pour la Transition, d’enregistrer les cas de violation des droits de l’homme commis dans le pays du début des hostilités jusqu’à la reconquête totale du pays, de proposer les moyens de toute nature susceptibles de contribuer à surmonter les traumatismes subis par les victimes, d’identifier et de faire des propositions pour la réalisation des actions destinées à renforcer la cohésion sociale et l’unité nationale.

 

 

Mais, de nos jours et selon des sources, les 30 commissaires chôment pratiquement et se trouvent dépourvus de toutes missions car manquant de moyens de déplacement et de budget pour la cause.  C’est ce qui permet  à certaines sources de dire “qu’après  deux mois d’existence, la Commission pour le dialogue et la réconciliation est au point mort”.

 

 

Composée d’hommes et de femmes de différentes couches sociales et ethniques du pays, la structure reste un symbole qui va dans le sens de la promotion de la cohésion sociale.

 

 

Donc, ce qui importe de nos jours, c’est que les différents commissaires se mettent au boulot pour que le vivre ensemble entre les différentes communautés du Mali soit une réalité après les douze mois de traumatisme qu’a connu la population malienne, notamment celle du nord victime des pires barbaries de groupes terroristes

 

 

Il revient aux autorités maliennes de la transition de tout mettre en œuvre pour que la Commission pour le Dialogue et Réconciliation dont la création a été saluée par toute la communauté internationale.

 

Dieudonné Tembely 

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