L’attaque surprise, dont le petit village frontalier de 500 âmes de Sidadiouba, situé dans le cercle de Yanfolila, a été victime au petit matin de ce mardi 6 novembre de la part d’éléments guinéens non encore identifiés, s’est soldée par la mort de 5 personnes dont un gendarme, en l’occurrence l’Adjudant Nama Diarra enterré hier dans la journée à Yanfolila et plusieurs blessés. Au nombre de ces blessés figurent également trois gendarmes qui ont été admis hier à l’hôpital Gabriel Touré. Après cette attaque, selon des sources proches de
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Selon des sources proches de Radio Wassoulou, basée à Yanfolila, cela faisait presque une quinzaine de jours que des rumeurs faisaient état d’une attaque punitive imminente de
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Devant sa réticence, le préfet aurait demandé de l’amener à Yanfolila pour qu’il obtempère. Non content de cette décision, tous les jeunes, les bras valides de Sidadiouba, ont quitté leur village pour voler au secours de leur camarade récalcitrant. C’est ce moment que les agresseurs guinéens ont choisi pour passer à l’acte, un coup de main qui été avait minutieusement et froidement planifié. L’opération s’est soldée, du côté des Maliens, par cinq morts dont un gendarme, en l’occurrence, l’Adjudant-chef Mama Diarra et de nombreux blessés.
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Au nombre des blessés figurent également trois gendarmes qui ont été acheminés hier à l’hôpital Gabriel Touré. Il y aurait eu aussi un blessé du côté des agresseurs que ceux-ci ont emporté après leur forfait. Si l’on n’a pas encore une idée précise des assaillants, toutefois, selon une source proche de
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La même source nous a informé qu’un important renfort militaire provenant de Bougouni et de Sikasso a été dépêché sur le village frontalier de Sidadiouba afin de sécuriser les populations maliennes qui en ont bien besoin.
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Il nous est revenu, par ailleurs, que cet incident fâcheux s’inscrit dans la logique d’une spirale d’agressions-repressions dont l’origine serait partie des Guinéens.
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En effet, au nom du principe du bon voisinage et des relations socioculturelles qui les unissent à leurs frères de
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Cette pratique remonte au temps colonial. C’est lorsque les Maliens ont voulu reprendre leurs terres que les choses ont commencé à se gâter. L’on se souvient d’un épisode récent où l’on a vu les Guinéens de Dalakan traverser le fleuve pour assassiner, de sang froid et dans son champ, un vieux paysan de Sidadiouba. L’affaire avait défrayé la chronique à l’époque.
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Les hauts responsables des deux pays, notamment les ministres en charge de l’administration territoriale, s’étaient fait un devoir d’arrondir les angles entre les deux communautés. On croyait alors la hache de guerre définitivement enterrée entre elles. Mais c’était compter sans l’activisme des va-t-en guerre des deux côtés. Le fils du vieux paysan de Sidadiouba, aurait vengé la mort de son père en tuant deux habitants de Dalakan. On connaît de la suite. Yaya SIDIBE
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