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Armée malienne et ATT: Des milliers d’officiers-majors entre grande joie et anxiété profonde

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A bien lire le message du président ATT à l’armée à l’occasion de ce 20 janvier 2007, l’annonce la plus spectaculaire n’est certainement le recrutement massif (10 000 nouvelles recrues). Encore moins dans les appréciations de bravoure, de missions accomplies, dans la discipline par les forces armées et de sécurité du Mali. Et surtout pas cette longue liste d’efforts consentis pour le confort matériel et technique de forces armées. Enfin, ce n’est même pas ces galons à la pelle qui consacrent 16 officiers au grade de généraux. L’annonce la plus spectaculaire faite par ATT est celle relative à la levée du blocage des avancements pour les officiers-majors de l’armée malienne. Puisque dans le cas précis de l’armée, ciment de l’unité et de la concorde nationales il peut maladroit de parler d’une décision de haute portée politique- même si c’est bien le cas ; nous parlons donc d’une mesure de très haute porté militaire. En effet, ils sont aujourd’hui des milliers d’officiers-majors au sein de l’armée. D’aucuns vous diront qu’ils constituent la frange la mieux formée, la plus aguerrie aux techniques des armes. Or, depuis plus de dix ans, pour certains, ils sont bloqués au grade de sous-officiers-majors. Sans aucun espoir de prendre un quelconque galon. Parce que simplement, au sein de l’armée malienne, les choses en sont ainsi. Sinon, dans la réalité et n’eût été cette grave injustice qui les frappe, les officiers-majors passent directement lieutenant ou sous-lieutenant selon les cas. Des pays voisins du Mali, avertis du degré de malaise qu’une situation du genre pourrait causer au moral des troupes ont, depuis longtemps résolu ce problème. Au même moment notre pays est resté à accumuler des frustrations. Le président ATT est donc bien fondé de parler, dans son message, de la discipline qui caractérise le soldat malien.
En annonçant, comme il l’a fait, « la levée de la restriction à l’avancement des sous officiers-majors au grade de lieutenant à compter du 1er février 2007 », le président ATT sort ainsi une grosse épine des pieds de l’armée malienne. Mais il peut aussi s’agir d’un gros lièvre aux oreilles de démon. En effet, il s’agit là, comme nous l’avons dit, d’une mesure qui concerne des milliers de sous-officiers qui attendent depuis plusieurs années. Ils sont partagés entre la joie de l’annonce et l’anxiété de l’application effective de la mesure.
Ils attendent avec impatience, nous dit-on, le retour du président ATT de l’Espagne. N’est-ce pas en effet sous l’égide du chef suprême des armées qu’il sera décidé qui de ces sous- officiers-majors doit passer au grade de lieutenant ou de sous- lieutenant ? La mesure très populaire dans son essence peut se révéler, si l’on y prend garde, comme une autre source de mécontentement et de frustrations. Attendons de voir !
Belco Tamboura

BOUREIMA FARKA TOURE DIT VIEUX: Porteur d’un lourd héritage

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Il n’est certainement pas la réincarnation de son père, Ali Farka Touré arraché à l’affection des mélomanes le 7 mars 2006. Il se positionne néanmoins comme l’un de ses dignes héritiers comme Afel Bocoum, Baba Salah Cissé, Samba Touré… Boureïma Farka Touré dit Vieux commence à sortir de l’ombre.

« Ce n’est pas facile d’égaler une star comme Ali Farka, à plus forte raison faire plus que lui. Mais tout est une question d’inspiration et surtout de la volonté de Dieu », dit Vieux Farka à propos de son père. Faire autant que son défunt papa sinon mieux, c’est le défi qu’il doit pourtant relever. Etudiant au Conservatoire des arts et des métiers multimédias Balla Fasséké de Bamako, Bouréïma dit Vieux Farka Touré fait de la guitare à la même allure que son père.
« J’ai commencé à faire la musique en 1994, auprès de mon cousin Afel Bocoum, comme batteur dans l’orchestre de Niafunké. Parallèlement, je poursuivais mes études à Kati. Après le DEF (diplôme d’études fondamentales), j’ai opté pour l’Institut national des arts (INA). A ma sortie, j’ai fait le concours d’entrée au Conservatoire, où je suis actuellement », explique le porteur du lourd héritage de son père.
Entre-temps, il avait abandonné la batterie pour la guitare. « J’ai choisi de faire de la batterie au départ, parce qu’il n’y avait pas de batteur à Niafunké à l’époque. Comme j’aimais bien cet instrument, j’ai décidé de m’y essayer. Après, j’ai aussi tenté avec la guitare. J’ai finalement réussi à jouer des deux instruments », souligne Vieux.
Vieux se considère comme « le pur produit du folklore malien, du Nord du Mali. Mon père faisait tous les styles. C’était un bosseur. C’est ce que je vais m’employer aussi à faire. Mais en essayant d’apporter un petit plus ». Même s’il demeure fidèle à la philosophie musicale paternelle, le guitariste veut aussi imposer son style. « Ce que les gens savent de moi pour le moment, c’est que je suis le fils d’Aly Farka Touré. Ça, c’est naturel. Mais, il faut que je me batte pour montrer aussi ce que je sais faire. Car personne ne peut devenir comme l’autre chacun étant ce qu’il est ».
Après les Tamani 2006, il était récemment au Festival d’Essakane (Tombouctou) qui a consacré une soirée d’hommage à son défunt père. Il est également invité au Festival sur le Niger qui débute jeudi prochain à Ségou. Et Boureïma compte surtout sur les compagnons de son père pour l’aider à trouver sa voie. « Mon père m’a dit un jour : si je venais à quitter ce monde un jour, il ne faut pas laisser les gens qui sont avec moi. Tu les gardes. C’est avec ce groupe que je travaille », se rappelle-t-il.
Et ce sont ces virtuoses de la guitare, du ngoni, de la calebasse… qui l’accompagnent sur son premier album annoncé pour le 13 février prochain. Une première certainement très attendue par les fans de son père.
Moussa Bolly

MOUSSA SISSOKO A TOULOUSE: « Je veux d’abord faire mes preuves en France »

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Moussa Sissoko, un jeune footballeur malien de 17 ans, vient de signer son premier contrat professionnel avec Toulouse football club (TFC, Ligue 1 française). Sorti du centre de formation dudit club, Sissoko a signé un contrat de trois ans, dont le montant n”a pas été révélé.

« Je suis content, car ça fait longtemps que j’attends ce moment-là. J’aurais pu partir en Angleterre, mais c’était peut être un peu tôt et ce n’était pas forcément une bonne solution. Il vaut mieux débuter en France et faire ses preuves. En travaillant, j’espère intégrer le groupe pro le plus vite possible », a souligné le jeune talent sur le site Internet de Toulouse.
Le jeune footballeur malien avait refusé des offres venant de grands clubs anglais, comme Liverpool et Bolton, espérant intégrer rapidement le groupe professionnel de son club formateur. Pour beaucoup d’observateurs, le milieu défensif international a fait le choix de la raison, en refusant de céder aux sirènes venues d’Angleterre (Liverpool, Bolton…). Il vient de poser sa signature sur un contrat de trois ans le liant avec le TFC jusqu’à ses 20 ans. Possédant un solide gabarit (1,86 m, 83 kg) et originaire du Mali, le garçon a été repéré par le club toulousain en région parisienne, où il est né.
Le jeune Franco-Malien est aujourd’hui considéré comme une valeur sûre du football français. En tout cas, ceux qui le connaissent ne tarissent pas d’éloges sur lui.
« C’est important pour le club, qu’un jeune comme ça, une pointure en plus, sollicité par des clubs étrangers, reste là. Ça veut dire qu’on veut faire des choses, que le club veut avancer. Il faut qu’on ait une place plus importante dans le football français », a souligné Elie Baup, son coach. Pour le directeur général du TFC, Hughes Henry, « Moussa est un des joueurs les plus talentueux de notre centre de formation. Suivi par de nombreux clubs anglais, on devait rapidement s’engager avec lui. Je suis content qu’il ait choisi de rester ».
« Moussa est depuis début décembre dans mon effectif. C’est un joueur qui a un gros potentiel, il est monté avec moi pour passer un cap supplémentaire. Mais il a encore besoin de travailler, de se mettre dans le rythme du championnat CFA, qui est un championnat compliqué. Il ne faut pas brûler les étapes avec lui, il a signé professionnel, mais il faut qu’il reste avec moi jusqu’à la fin de la saison. Il ne passera au-dessus que s’il est vraiment très performant, ce que je lui souhaite », souhaite Pascal Sempé, l’entraîneur de l’équipe B de Toulouse.
Au centre de formation depuis 2002, il est sélectionné régulièrement en équipe de France, dans chaque catégorie d’âge. La sélection nationale des moins de 17 ans, conduite par Luc Rabat, était réunie à Clairefontaine jusqu”à hier pour participer aux tests médicaux. Parmi les vingt-trois joueurs présents figurait naturellement Moussa Sissoko. Déjà, l’année dernière, il avait revêtu le maillot bleu pour la première lors d”un match amical contre la Turquie.
Moussa Bolly

Mali: La Libye a l''ambition de faire des affaires" en Afrique…"

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BAMAKO, 19 jan 2007 – La Libye a l”ambition de "faire des affaires" en Afrique et a mobilisé à cette fin 8 milliards de dollars, a déclaré vendredi le responsable d”un fonds public d”investissements libyen en visite à Bamako. "La Libye veut investir son argent en Afrique. Nous avons mobilisé déjà 8 milliards de dollars que nous investirons" sur le continent, a affirmé Bashir Salah Bashir, PDG de la Libya Africa Investment Portfolio, à l”issue d”une audience avec le président malien, Amadou Toumani Touré.

Le responsable libyen, par ailleurs directeur de cabinet du colonel Mouammar Kadhafi, a indiqué qu”environ 40 pays africains seront concernés mais il n”a fourni aucun calendrier. "Nous ferons des affaires, avec un principe: (…) nous gagnons de l”argent, les pays dans lesquels nous investissons gagnent aussi de l”argent. Ce qui est important, c”est que tout se fait sur place, donc il n”y a pas fuite des capitaux vers l”extérieur et le profit reste sur le continent ", a-t-il ajouté.

Selon lui, les investissements favoriseront des secteurs dans lesquels la Libye est déjà présente sur le continent: hôtellerie, banque, distribution de produits pétroliers, transport aérien et recherche minière. "Je veux dire aussi que ce sont des affaires qui se feront dans la transparence, et qui devront renforcer notre rêve de réaliser les Etats-Unis d”Afrique", a-t-il dit. Selon son entourage, le PDG de la Libya Africa Investment Portfolio effectue une tournée dans plusieurs pays africains. Arrivé à Bamako en provenance de Cotonou, il devait quitter le Mali vendredi pour le Burkina Faso. La Libya Africa Investment Portfolio, qui possède la compagnie aérienne libyenne Afriqiyah Airways, a pour mission de contribuer à la coopération politique et économique en Afrique, selon la "vision" du colonel Kadhafi.

Source: AFP, 19 Janvier 2007

Fait divers : LE CONTRAT

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Lasses de la violence du fiston maudit, la mère et les deux soeurs engagent des loubards pour le mettre hors d”état de nuire.
 
Les jeunes marginaux des villes sont très souvent tentés par la consommation de produits dangereux pour "planer" et fuir la dure réalité du désoeuvrement. Sous l”emprise de ces substances hallucinogènes, ils sont capables de commettre les crimes les plus abominables. Au nombre de ces produits euphorisants on peut citer la colle à sniffer, le cannabis ou chanvre indien, ou encore haschich, une plante plus connue sous d”autres latitudes sous le nom de marijuana, d’herbe ou de chira. L”héroïne, la morphine et le crack se cherchent encore un chemin ici.

Notre histoire du jour met en scène un jeune homme nommé Sériba. Il est l”exemple de l”indécrottable jeune drogué qui hante les rues de Bamako. Sériba vit avec sa mère Penda Sidibé. Il a deux grandes sœurs, Farima et Djénébou Sidibé. Son père n’étant plus de ce monde, le jeune homme joue au "seul coq de la basse-cour".

Comme, dans nombre de familles où le père est absent l’éducation des enfants de Penda Sidibé laisse à désirer. Cette maman se bat pour sa famille mais plongée dans la recherche du "quotidien", elle n’a toujours pas le temps de veiller correctement sur sa progéniture. Les deux sœurs de Sériba ne sont pas encore mariées. Mais ces dernier temps, la chance semble sourire à Farima, qui fréquente un jeune homme moins âgé qu”elle. Comblée de bonheur par cette nouvelle rencontre, Farima, tient à ne pas décevoir ce beau parti qu’elle a tant attendu.

Quand l’élu du cœur de la jeune femme arrive dans la famille Sidibé, Farima se met sur son "31", pour l’accueillir. Elle use de toutes les astuces de femme pour retenir son homme chez elle. Le programme propose du thé, de la viande. D”intenses coups d”éventail éloignent les moustiques du jeune homme. Souvent, des petits plats délicieux sont spécialement mijotés. Farima étale un petit matelas dans la cour pour permettre à son amant de digérer à son aise. Le jeune homme s’installe confortablement et Fatima pose souvent la tête sur ses genoux. Parfois les deux amoureux viennent s”asseoir à la porte dans un coin obscur. Et ils font comme tous les tourtereaux dans des circonstances aussi propices. Ils roucoulent.

La maman Penda Sidibé voit d”un bon oeil cette relation. Elle aide même sa fille à consolider sa position. Mais paradoxalement l”amant de Farima ne plaît pas à "l”Homme de la maison". Le jeune Sériba juge, en effet, que le comportement de sa sœur et de son amant dans la cour de son père sont honteuses, outrageantes, voire déshonorantes pour leur foyer. Le toxicomane rumine son ressentiment et mûrit un coup pour manifester spectaculairement son mécontentement et dire ses quatre vérités au couple.

Au jour choisi, le jeune homme s”est gavé d’alcool et de stupéfiants. Ainsi remonté à bloc il fait pleuvoir les injures les plus crues sur les autres membres de sa famille. Personne n’a été épargné. Quand la mère Penda a fait mine d”intervenir, Sériba a déversé sur elle les pires grossièretés qu”elle ait jamais entendues de sa vie. Depuis ce jour la rupture est consommée entre Sériba, l”enfant maudit, et ses parents.

Au fur et à mesure que la relation se consolidait entre Farima et son amoureux, le jeune Sériba, lui, s”éloignait de sa famille. La mère et ses deux sœurs ne pouvaient lui pardonner ses esclandres. N’étant pas assez fortes pour attaquer de front ce potentiel fou furieux, les trois femmes de la maison embauchèrent des gros bras pour lui flanquer une bonne correction. Elles louèrent ainsi les services de deux jeunes loubards costauds à 15 000 Fcfa avec la mission suivante : "Prenez-le ! Battez-le ! Qu’importe s’il meurt par la suite".

Malheureusement pour les commanditaires, les deux exécuteurs ont eu peur des conséquences du contrat proposé. Ils sont allés au 4è arrondissement de police pour dénoncer l”agression que Penda et ses filles projetaient contre le marginal Sériba. Aussitôt, le commissaire Moumine Sery a chargé son chef de brigade de recherche, l”inspecteur "Dracula", de faire la lumière sur cette affaire. "Dracula" et ses hommes se sont rendus dans la famille Sidibé. Interrogées, le trio de femmes a reconnu avoir loué les services des deux "loubards" pour corriger leur fils et leur frère. Mais elles ont nié avoir donné l”ordre de le tuer.

Les investigations des policiers ont établi que le jeune Sériba est un délinquant dangereux. Il est connu dans le quartier de Daoudabougou comme un alcoolique invétéré. Pour le moment les trois femmes ont été mises à la disposition de la justice de la Commune V pour préméditation et tentative d”assassinat.

Daouda J. DIAWARA
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T-SHIRT "MENAÇANT"

Un passager, exclu d’un vol pour avoir arboré un t-shirt assimilant le président américain George W. Bush à un terroriste, menace de porter plainte contre Qantas, la compagnie aérienne australienne. Allen Jasson, un expert en informatique australien de 55 ans qui réside en Grande-Bretagne, a été empêché d’embarquer dans un vol au départ de Melbourne à destination de Londres vendredi dernier en raison du t-shirt considéré comme offensant par Qantas.
Le personnel de la compagnie a estimé que la mention "Premier terroriste mondial" figurant sous une image de George Bush était susceptible de choquer d’autres passagers et a demandé à Allen Jasson de changer de t-shirt. Ce dernier, qui avait déjà porté ce vêtement sur des vols domestiques de Qantas, a estimé que sa liberté de parole avait été violée par la compagnie. "Je ne voyagerai pas sans ce t-shirt. Je suis prêt à perdre le prix de mon billet, mais je suis décidé à défendre le principe de la liberté de parole", a-t-il déclaré. Qantas, de son côté, soutient dans un communiqué que des commentaires, oraux ou imprimés sur un t-shirt pouvaient potentiellement heurter la sensibilité d’autrui ou menacer la sécurité de l’avion. Et par conséquent, ils "ne seraient pas tolérés".

(source Reuters)

Mines : de Grands Espoirs, un Vrai Potentiel, de Nombreux Défis

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Les Journées minières vont souligner le besoin d”améliorer la visibilité des retombées des activités, de diversifier la production, de renforcer les capacités des acteurs. Et de mettre en place un dispositif institutionnel et législatif performant et attractif.

Les deuxièmes journées minières du Mali ont démarré hier au Centre international de conférences de Bamako. La cérémonie d”ouverture, présidée par le Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga, a enregistré la présence de l”ensemble des acteurs du secteur minier, des gouverneurs de région et des partenaires techniques et financiers (PTF). Ces journées, à l”instar des premières organisées en 2005, vont permettre d”ouvrir le dialogue sur la problématique des mines afin de développer le secteur, d”améliorer sa contribution à l”économie nationale et d”attirer davantage d”investisseurs.

Évoquant le partenariat Mali/UE, le chef de la délégation de la Commission européenne, Mme Irène Horejs a expliqué qu”il se matérialisait à travers le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté dont un des piliers importants est le développement du secteur minier. Tout en se félicitant de la première place qu”occupent les mines dans les exportations du pays, elle a relevé le risque que constitue le poids acquis par la production de l”or. Une convention de financement de 15 millions d”euros (environ 9,750 milliards Fcfa) a, par conséquent, été signée entre le Mali et l”Union européenne en vue de développer et diversifier la recherche minière. Le chef de la délégation de l”UE a également insisté sur l”importance du rôle des pouvoirs publics dans l”exploitation rationnelle des mines et la protection de l”environnement. L”État, selon elle, est le principal garant de ce processus

UN GRAND DÉFI

 Le ministre des Mines, de l”Énergie et de l”Eau, Hamed Diane Séméga, s”est, lui, félicité de la présence du Mali dans le tiercé de tête des pays producteurs d”or en Afrique, un classement qui perpétue une tradition aurifère séculaire connue du monde entier. Le ministre Séméga a rappelé que le gouvernement avait adopté en octobre 2005, un programme de développement du secteur minier dont la mise en œuvre est une priorité des pouvoirs publics. Mais, relèvera-t-il, la mise à disposition des ressources naturelles du pays au service du développement représente un grand défi.
Un autre défi majeur, souligné par Hamed Diane Séméga, est le renforcement des compétences des hommes opérant dans le secteur minier. Le ministre des Mines, de l”Énergie et de l”Eau insistera sur l”ancrage de l”industrie minière dans le tissu économique national à travers l”amélioration de la visibilité des retombées des activités minières, la diversification de la production, le renforcement des capacités des acteurs miniers et la mise en place d”un dispositif institutionnel et législatif performant et attractif.

Hamed Diane Séméga a demandé aux partenaires techniques et financiers (Banque mondiale, PNUD, coopération française, coopération belge etc.) d”appuyer le processus de développement de nos mines. Il les a remerciés avec une mention particulière pour l”Union européenne pour sa contribution à l”organisation du présent forum.

PLUS D”UN MILLIER D”INDICES ET GITES

 Le Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga a lui aussi remercié tous les participants et l”ensemble des partenaires techniques et financiers ainsi que l”Union européenne pour l”organisation des journées minières. Il a souhaité aux assises d”aboutir à des solutions qui permettront d”accélérer la recherche et l”exploitation minières ainsi que la croissance économique durable.

Durant ces journées, les résultats des travaux exécutés dans les domaines minier et pétrolier seront présentés. Dans le cadre du développement et de la diversification de la recherche minière, un vaste programme de levée de géophysique aéroportée, de cartographie géologique et de prospection minière a été mis en œuvre dans notre pays. Les travaux effectués sur la totalité du Birimien et les formations sédimentaires du Sahel ont expertisé plus d”un millier d”indices et gîtes. Les résultats de cette expertise sont présentement disponibles sur cartes, fichiers électroniques et sous-système d”information géographique. Le département envisage très prochainement de mettre l”essentiel de ces données sur le site internet de la direction nationale de la géologie et des mines. Cette information permettra aux sociétés minières d”apprendre rapidement sur le potentiel minier réel du Mali.

Le programme de développement du secteur minier a mis en évidence les contraintes et faiblesses du secteur et proposé des actions d”envergure dont la mise en œuvre nécessitera la mobilisation accrue de ressources internes et externes.

Durant trois jours seront débattus des thèmes portant sur "le potentiel minier de la zone de Yélimané-Sandaré", "le bassin birimien et l”Adrar des Iforas", "l”imposition de l”investissement minier et le financement des activités minières", "l”artisanat et les petites mines", "les mines et le développement communautaire" et "la contribution des mines à l”économie".

F. MAIGA

Imposture et Incompétence : Ce qui se passe au Mali d’ATT est ahurissant

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« Le pouvoir apparaît comme un vaste réseau de complicités, de vénalités et de trafics, dans lequel coexistent des cellules sociales les plus variées : financiers et hommes de mains ; fonctionnaires et proxénètes ; parlementaires et policiers. Quand une nation permet ces osmoses, elle est en danger de mort », ainsi parlait de Gaulle à André Malraux. Le Mali est déjà sur répondeur. Ne le portez pas à la morgue !rn

Entre imposture et incompétence de l’administration, la frontière est devenue si ténue que le peuple, avec dédain, regarde ses dirigeants.

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Quinze ans à peine après avoir scandé haut et fort son mépris pour l”aliénante pensée unique du parti unique, voici les ténors de cette saga qui devait conduire aux folles journées de janvier et mars 1991 qui verront le dictateur tomber, sans que personne ne le leur ait demandé, se lever et se livrer entièrement et totalement, avec armes et bagages, à un homme sans parti, sans programme et sans perspective de gouvernement.

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Un homme qui se complait à dire « je ne force personne à me suivre ». Si ce n”est pas le parjure, on n”en est pas loin. Et comme le ridicule ne tue plus, cocus et cocufiés s”invitent. Que personne ne jette la poudre aux yeux des Maliens : la science politique, nous apprend qu”il existe bien des coalitions. Certains doctrinaires pensent même qu”elles procèdent à l”appauvrissement du débat politique.

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L”homme ATT tant courtisé n’est issu de rien, objectivement. Il est de l”armée, qui, par essence, est apolitique. Le grossier mensonge de Dioncounda, affirmant que le général ATT est un militant de première heure de l”Adéma chose que l”intéressé ne dément pas pose des questions. Est-il celui qui a donné l”ordre de tirer ? Au regard du pamphlet de bas étage de Yèrèdon accusant Soumeylou Boubeye Maïga, ATT avait les moyens de doter le mouvement démocratique de moyens opérationnels durant les journées chaudes de mars 1991.

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Serait-il celui qui a donné l”ordre de tirer pour ensuite hâter la chute du général dictateur ? On se souvient qu”au beau milieu du procès crime de sang, Drissa Traoré du BEC a déclaré un soir, je sais qui a donné l”ordre de tirer, car ATT me l”a dit. Le président de la Cour ne lui a pas donné le temps de décliner l”identité du donneur d”ordre.

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Les propos de Dioncounda 15 ans plus tard (affirmant que ATT est un militant de première heure de l’Adéma) ne sont-ils pas un aveu, surtout que GMT a toujours parlé d’officiers félons ? C’est dire, qu’on est en pleine manipulation de l’opinion. Le mouvement démocratique n’a jamais tiré, ATT à la réalité n’a jamais fait partie du mouvement démocratique. Il est ce qu’il a toujours été, un pion de la réaction. Je me fais fort de le leur rappeler.

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Un parti politique est une organisation qui a fondamentalement pour but de promouvoir et de mettre en œuvre un projet politique. Un parti se destine forcément à la conquête du pouvoir. Les partis se différencient donc des mouvements politiques, comme les syndicats, les groupes de pression ou d”autres mouvements par leur vocation à gouverner ou à mettre en œuvre directement leur projet.

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Une autre différence réside dans le fait qu”un parti politique représente un projet global de société. Au contraire, les mouvements politiques sont destinés à résoudre une problématique ciblée. Les mouvements politiques, en général, exercent une fonction d”influence et d”expertise auprès des partis politiques.

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C”est dire que l”effacement des partis devant un mouvement, la prétendue association apolitique politique qu”est le « Mouvement citoyen » où se côtoient les « alimentaires » de tous bords, est une grave dérive politique et accentue la certitude que la démocratie a encore du chemin à faire au Mali.

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En effet, dans les démocraties modernes, les partis politiques ont un rôle politique très important. Le principe est de permettre à des individus partageant des objectifs similaires de s”allier pour promouvoir un programme commun. Dans certains systèmes de votes proportionnels, les partis (et parfois des coalitions de partis) peuvent également jouer un rôle fonctionnel. Ils tendent aussi à appauvrir le débat démocratique en le polarisant par la création de vastes coalitions. Ces coalitions entraînent le regroupement en bloc artificiel de problématiques diverses. Par exemple un même parti défendra une doctrine en politique internationale et une autre en matière d”éducation, ce qui conduira à associer artificiellement les deux doctrines alors qu”il pouvait s”agir de problématiques suffisamment indépendantes pour permettre d”étudier toutes les alternatives.

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Il faut bien apprécier cette réflexion, qui fait l”apologie de regroupements de partis et non de coalition hétéroclite d”opportunistes de tout acabit, plus aptes à marchander des ralliements pour le ventre que pour la raison.  Sinon, quel lien entre le Miria, l”Adéma et l”URD ; entre Le MPR, le Cnid, l”US-RDA et les autres, surtout quand on sait que Choguel revendique l”héritage de l”UDPM, bourreau de Modibo Kéita, de Cabral, de Tiocary ?

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Ce qui se passe aujourd”hui me rappelle ces mots que de Gaulle a adressés à André Malraux, son ministre de la Culture : « Le pouvoir apparaît comme un vaste réseau de complicités, de vénalités et de trafics, dans lequel coexistent des cellules sociales les plus variées : financiers et hommes de mains ; fonctionnaires et proxénètes ; parlementaires et policiers. Quand une nation permet ces osmoses, elle est en danger de mort ».

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Unique parti

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Le Mali est déjà sur répondeur. Ne le portez pas à la morgue ! Il est lamentable de voir cette classe politique pétrifiée à l”idée d”aller à l”opposition. Ce mot résonne si mal, que le ministre du Développement social, dont l”incompétence est proverbiale, a eu l”outrecuidance de dire que le RPM est mauvais, parce qu”il est de l”opposition. Ceci est encore symptomatique de la médiocrité qui sévit au sommet de l”Etat. Ce monsieur est un cacique du Mouvement citoyen, la nébuleuse qui gère le régime ATT.

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Qu’ATT constitue un gouvernement de technocrates en excluant ces petits messieurs, et il aura une opposition, non pas d”idée, mais alimentaires.  Du fait de cette impasse de la signature de l”accord des 14 partis, le Mali replonge dans le monopartisme.

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De la définition du monopartisme, on retient que c”est une situation où un seul parti exerce le pouvoir effectif. Il se caractérise par l”absence d”alternative politique. Cet état de fait peut recouvrir des situations très différentes. Dans ce cas, les privilèges indus, les faveurs et pratiques déloyales vont aux seuls partis, ceux du gouvernement. On peut parfois tolérer la présence de partis minoritaires si ceux-ci acceptent la prédominance du parti gouvernant. Il arrive également que les partis d”opposition soient officiellement autorisés, mais que le parti dominant parvienne à se maintenir au pouvoir par la corruption, le clientélisme ou la fraude électorale. Ces pays sont généralement accusés d”utiliser des pratiques qui ne respectent pas les droits de l”Homme, notamment à l”égard des opposants politiques.

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Il arrive qu”un parti défende un programme suffisamment consensuel pour être accepté par une partie de la classe politique. Les porte-drapeaux de ce programme sont en général d”une compétence technique avérée. Ils sont d”une intégrité confirmée. Le peuple se reconnaît en eux. Au Mali, rares sont les ténors du mouvement citoyen qui peuvent se targuer de telles qualités. De toutes les évidences, sous les cinq ans d’ATT, la médiocrité et l’irresponsabilité ont envahi toute l’administration publique.

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Quand tout un cycle universitaire (environ 40 mois) ne dépasse pas 9 mois et qu”on se gonfle la poitrine pour parler d”une école apaisée, il y a ou malhonnêteté intellectuelle ou ignorance. Politiquement, dans les deux cas, c”est une faute. La logique a toujours voulu que ce soit à l”issue d”élection, que les partis après s”être mesurés décident de former des gouvernements. Ils sont alors obligés de passer des accords pour former un gouvernement de coalition.

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L”inféodation des partis à l”Homme fort du Mali étant purement lucrative, le prochain président devra pour sa propre sécurité, prendre les mesures législatives suivantes, quant au financement politique : le contribuable malien ne doit pas servir de porte-monnaie à des hommes sans foi et sans loi ; les manquements aux principes comptables devront être sanctionnés pénalement ; les dons privés sévèrement réglementés afin de limiter l”influence des grandes sociétés sur les élus ; le montant du financement public doit varier en fonction des derniers résultats électoraux ; le financement public se fera en deux étapes :

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1. Il est accordé aux partis ayant présenté des candidats dans au moins 3/4 des circonscriptions et dont le nombre de voix obtenus aux législatives est significatif, pour éviter des candidatures farfelues

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2. Il ne sera accordé qu”aux partis représentés à l”Assemblée nationale, donc en fonction du nombre des élus.

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Le financement privé doit être drastiquement contrôlé :

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• Plafonnement des dons (différent selon que le donateur est une personne physique ou morale)

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• Interdiction des dons des Etats étrangers

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• Recours systématique aux chèques au-delà de 50 000 F CFA

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La débauche d”argent en 2002, où un candidat s”est targué de faire la campagne à l”américaine dans un pays qui figure à l”avant-dernier rang du classement du Pnud, est bien un paradoxe malien. Il faudra plafonner les dépenses et que les sources soient rendues publiques.

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Seront concernées toutes les élections : présidentielle, législatives et municipales

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Juste après les élections, sur l”honneur, les candidats aux élections présidentielle et législatives devront faire une déclaration de situation patrimoniale. Les premiers devant la Cour suprême et les seconds devant les cours d”appel. Un arrêt de conformité sera rendu par la juridiction, qui devra après des enquêtes, confirmer la déclaration, auquel cas, l”élu est digne de confiance, infirmer, auquel cas, pour fausse déclaration, il perdra et son poste et sa liberté. Nul ne doit se moquer impunément du peuple.

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Les membres du gouvernement et les présidents des assemblées régionales, les maires de communes de plus de 5000 habitants devront faire une déclaration de patrimoine adressée pour les premiers à la Cour suprême et les autres devant le tribunal de première instance ou la justice de paix à compétence étendue.

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Les décisions des juridictions seront publiées au journal officiel. Tout cela ne saurait avoir de suite, si les juges maliens ne chaussent les étriers de l”honneur et de la dignité.

rnDocteur Panghalê

Le RPM à la Présidentielle : Investiture dimanche d’IBK

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Le congrès ordinaire du Rassemblement pour le Mali (RPM) tant attendu par ses militants se tiendra le dimanche 28 janvier. Ce congrès procédera à la relecture des textes du parti. Mais la résolution majeure qui sortira de ce congrès concernera l’investiture d’Ibrahim Boubacar Kéita, président du parti et président de l’Assemblée nationale, comme candidat à la présidentielle d’avril 2007.

Déjà au cours du meeting du parti tenu le 9 décembre 2006 au stade Omnisports Modibo Kéita, Ibrahim Boubacar Kéita avait promis à ses militants et sympathisants d’être « leur homme » au moment venu. IBK, qui avait déclaré avoir du chagrin et de la pitié pour les signataires de la plate-forme ADP, s’était résolument engagé à n’accepter aucune compromission avec le pouvoir.

Samedi, les jeunes et les femmes tiendront leur congrès. Pour ces deux structures, il s’agira de resserrer les rangs autour de la direction du parti, mais surtout de définir leurs stratégies de conquête du pouvoir. Ainsi au terme des travaux, les femmes du RPM devait lancer l’opération « Trois millions de filles et de femmes pour IBK ».

D. K.

FALADIE-SEMA : Le lesbianisme dans tous ses états

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Le « marché homosexuel » malien, qui en était à ses balbutiements à cause des contraintes sociales, tend de plus en plus à s’affirmer. En témoigne la scène de viol perpétrée, la semaine dernière à Faladié-Séma. Trois lesbiennes ou « gouines » ont de force assouvi leur libido sur une jeune dame.rn

Ceux qui ont été témoins de la scène n’en revenaient pas. Trois femmes débarquent d’un taxi, aux environs de 22 h, avec une autre, complètement éméchée. Elles pénètrent dans une chambre. Et, une demi-heure après, des cris d’orfraie réveillent tous les occupants de l’immeuble dans lequel elles se trouvent.

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Les plus curieux foncent dans la chambre et découvrent, ébahis, une très belle femme, toute nue qui ne cessait de crier : « Elles m’ont humiliée, ma vie est foutue. Que vais-je devenir ? ». C’est, en fait, la femme qui avait été enlevée et « saoulée » par les trois lesbiennes. Deux d’entre elles s’étaient déjà sauvées quand la pauvre a repris conscience. La troisième, propriétaire des lieux et connue depuis pour sa « lesbianisme », a été conduite au commissariat du 10e arrondissement par des éléments qui avaient été alertés. Deux jours, plus tard, elle a été relâchée, à la surprise de ses co-locataires.

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Voilà qui remet sur le tapis la « douloureuse » question de l’homosexualité à Bamako. « Un phénomène de société », dira le sociologue Facoh Donki Diarra, pour qui, l’homosexualité est une vraie connerie. « Si l’on admet que l’hétérosexualité est dans la nature de l’être humain, le lesbianisme n’a pas sa raison d’être », dit-il avant de poursuivre, « le phénomène est propre aux gens aisés. Il se développe surtout dans les milieux aisés. C’est un peu le style de vie des gens qui n’ont plus de loisir. Il est très rare de voir des homo dans les milieux pauvres », commente-t-il.

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Selon lui, le phénomène est arrivé chez nous à la suite du contact avec l’Occident, notamment avec l’arrivée des colons qui entretenaient leurs boys. En France, la pratique a vu le jour à la fin du 19e siècle et s’est développée au fur et à mesure que les femmes avaient un niveau d’instruction élevé. De grandes intellectuelles comme Marguerite Yourcenar, première femme élue à l’Académie française, Simone de Beauvoir, Françoise Gaspard, Patria Jimenez, Colette ou la sportive Amélie Mauresmo ont été ou sont des lesbiennes notoires. Ces femmes ont voulu mettre fin à la domination des hommes. Mais, cela n’a pas fait école.

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Opinions diverses

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Quoi qu’il en soit, nombreux sont les Maliens qui ont du mal à épouser ce fléau de trop. « Je suis déçue de la façon dont notre société est en train de se développer. On n’est pas blanc ni rien, mais on essaye de faire tout ce qu’ils font. Je suis allée en vacances au Mali cette année et j’ai été surprise de voir des filles maliennes s’embrasser sans honte au Biblos. Ayons un peu de dignité !  Notre religion ne nous permet vraiment pas de faire des choses comme ça. Je connais une Malienne qui était mariée, mais elle a divorcé pour aller vivre avec sa copine Américaine. C’est vraiment regrettable pour notre société », déplore Aminata, une étudiante malienne à Dakar.

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Contrairement à elle, Moussa Touré, un jeune enseignant pense qu’il faut le prendre avec philosophie, c’est-à-dire accepter l’autre avec toute sa différence. « J”ai plusieurs fois été témoin de ce genre de situations, des filles qui s”embrassent en boite, des garçons qui se draguent. J”ai essayé de comprendre ce qui les pousse à agir de la sorte. A mon avis, ce n”est pas pour faire comme les Blancs. Peut-être il peut y avoir des cas comme ça mais je pense qu”avant tout, ce sont des gens qui se sont découverts un côté qu”ils ignoraient. On ne peut pas changer ce qu”on est, on peut le cacher, mais tôt ou tard on finit par craquer. Je pense qu”on n’a pas à les juger, à chacun sa vie. Si une femme est bien avec une autre, qu”elles fassent leur vie. Il en est de même pour des hommes qui s”aiment. Que direz-vous d”un père qui couche avec sa fille ou un oncle qui enceinte sa nièce ? Car je trouve que ces faits sont immoraux et plus ignobles que les filles qui s”embrassent ».

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Il faut toutefois reconnaître que si l’homosexualité n’a pas de conséquences sur la démographie, elle peut causer de graves entorses aux règles de la morale.

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Sidiki Y. Dembélé

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Controverses

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La sexualité des lesbiennes a fait naître des controverses au sein même de la communauté lesbienne. Pour les lesbiennes dites « politiques », la sexualité des femmes homosexuelles est l”occasion d”échapper à l”analogie avec la sexualité hétérosexuelle et le rapport pénétrant/pénétré (comme dans le cas des couples hétérosexuels ou d”hommes homosexuels), pour construire une sexualité « symétrique ». Dans ce cas, les rapports sexuels entre femmes sont majoritairement composés de caresses (avec les mains ou la bouche), souvent de masturbation.

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D”autres lesbiennes considèrent que la pénétration fait partie du plaisir sexuel, que considérer la sexualité avec pénétration comme forcément « asymétrique » revient à faire le jeu de l”idéologie machiste selon laquelle les femmes sont toujours dominées par les hommes dans la sexualité. Dans ce cas, les couples lesbiens optent également pour la pénétration à l”aide de jouets sexuels, voire de harnais godemichés.

rnS. Y. D.

PRESIDENTIELLE 2007 : Un duel à mort

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Donné favori, aux présidentielles d’avril prochain, le Généralus léopardis pleure, déjà, sur la dépouille de son second mandat : la plate –forme présidentielle se lézarde, peu à peu, comme un palais de sable ; et ses leaders, échaudés par la promesse d’un remaniement ministériel étouffé dans l’œuf, s’apprêtent à accoucher d’un gigantesque regroupement politique, capable de transformer le « Takokélen » en « Takofila »… Sans compter, la stratégie secrète, mise en œuvre par Alpha, avec qui il n’est plus en odeur de sainteté. Le péril, sur la réélection du Généralus léopardis, s’annonce comme un K.O, avant même le combat.rn

« A.T.T, c’est notre ennemi. Spécialiste des fausses promesses, ce gars –là est venu pour tuer les partis politiques, sacrifiés cinq ans durant sur l’autel du consensus. S’il pense que nous sommes dupes, il se trompe. Au soir des présidentielles, il s’en mordra le doigt ».

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Les gestes hauts et forts, ce leader de l’ADP –qui a requis l’anonymat –ne mâche pas ses mots, pour fustiger ce qu’il appelle le « mythe A.T.T. ». Et un autre leader politique, signataire de la plate –forme présidentielle d’ajouter, avec une colère, qui ne trompe guère : « S’il veut notre soutien, il doit y mettre le prix. Et comme il n’est pas disposer à le faire, nous nous retirons de l’ADP ».

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A quatre mois des présidentielles, la Mouvance présidentielle semble prendre de l’eau de toute part. l’ADP est sur le point de voler en éclats. Et le Mouvement citoyen, au bord de l’essoufflement. Les réunions nocturnes, au cours desquelles les stratégies de campagne sont élaborées, ont fait place à la politique spectacle : matchs de football, inaugurations et cérémonies de baptême… au cours desquels, on déclame le nom du « prince de Koulouba », comme dans un poème de Senghor.

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Ceux qui, il y a peu, ne juraient que par le Généralus Léopardis, ont fini par déchanter. L’espoir a fait place au cauchemar. Du coup, chacun se cherche. A commencer par les politicards, cas d’attendre des promesses, qui tardent à se voir honorées.

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A l’origine de cette défection quasi –générale, le dribleur national : Alpha Oumar Konaré, en bouille avec son successeur depuis plusieurs mois. De bonnes sources, les deux hommes ne se téléphonent plus, ne se concertent plus.

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Péril sur la réélection d’A.T.T

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Au cours de son séjour d’une semaine dans notre pays, Alpha –toujours selon nos sources –aurait convoqué les caciques de l’Adema à sa résidence de Titibougou. Objectif de cette réunion, à laquelle ont pris part d’autres leaders politiques : la mise à mort de l’ADP, mais aussi, la créations d’un grand regroupement politique. Avec à sa tête, l’Adema.

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De sources dignes de foi, il s’agit de transformer le « Takokolen » en « Takofila ». Et du coup, briser le rêve du Généralus léopardis de briser un second et dernier mandat. La monstrueuse machine politique compte, déjà, onze partis politiques, dont la puissance de feu fera mouche dans les urnes.

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Du côté de l’opposition, on se prépare à enfourcher les grands chevaux, capables d’escalader la colline du pouvoir.

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Pour Alpha, qui prépare son retour définitif sur les rives du djoliba, le régime du Généralus léopardis s’ « UDPMuse ». Certes, dit –il, son successeur peut être fière de son bilan. Mais jamais, les maliens n’ont été aussi pauvres. Sept familles sur dix peinent à s’octroyer trois repas par jour. Le détournement du dénier public a franchi le seuil du tolérable. Et la lutte contre la corruption et la délinquance financière, au point « maure ».

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Mieux, constate Alpha, il n’y a aucune lisibilité dans la gestion actuelle de notre pays ; lequel semble être piloté à vue, par des hommes incapables d’anticiper sur le cours des évènements, afin d’offrir des perspectives à nos concitoyens.

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Autre grief d’Alpha conte A.T.T : la marginalisation de l’Adema, à qui il doit, en partie, son trône. Mais surtout, l’instrumentalisation des partis politiques, dilués dans un consensus, sans tête, ni queue.

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Autant de griefs qui, selon nos interlocuteurs, plaident en défaveur d’A.T.T. pour un second et dernier mandat.

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Le plan secret, mis en branle par Alpha, participe de ce changement de cap. Et surtout, de candidat aux présidentielles d’avril prochain. Ceux qui croient au « Takokélen » d’A.T.T risque fort de s’en mordre les doigts.

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En politique, comme à la guerre, l’erreur se paie chère. Très chère.

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« Je ne serai jamais un chef d’Etat à la retraite. Je resterai, toujours un militant de l’Adema », a indiqué Alpha, après avoir passé le témoin au Généralus léopardis. Une déclaration, qui vaut son pesant de cacahuètes.

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Le Mollah Omar

Potins de grin : Les Brèves du CANARD

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Après « l’os » de la parole, l’os du perchoirrn

La Dame Bah Konaré voudrait–elle imiter Madame Clinton Hilary, qui veut briguer la présidence des Etats-Unis, après son époux, Bill ? En tout cas, selon Radio Cancan, l’épouse d’Alpha guignerait sur le fauteuil d’IBK. Et comme pour déplacer une montagne, on commence par rassembler des cailloux, la « prétendante au perchoir de l’Assemblée nationale » compte, d’abord, briguer les législatives de Kati, sur la liste ADEMA. Va –t –on assister à un retour en force de la famille Konaré aux affaires ?  On peut le penser, surtout après la ruade du « Bélier » et beau –fils Tiéblé Dramé, infligée à la mouvance présidentielle. Et puisqu’il n’y a pas de feu sans fumée…

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Le nœud gordien

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Une nouvelle trame vient de se nouer dans les rangs des Tisserands. Le bruyant Sécrégé du parti, Bokar Tréta, vient de « maltraiter » Housseyni Guindo dit Poulo, chouchou de la section RPM de Sikasso. En le virant de son poste, pour le remplacer par son second. Mais la décision de Tréta bute à un hic de taille. Car, si elle bénéficie de l’aval d’IBK, elle n’en rencontre pas moins l’ire des militants de ladite section. Qui, du coup, exigent, à cor et à cris, la démission de « ce Tréta qui a osé ». A quelques encablures des présidentielles, le RPM pourrait se passer d’un nouvel esclandre, pardieu ! Soubahana Watalah !, dira l’autre.

rn                                                                                                                        Le Viator

Recettes douanières : Un record de 245 milliards CFA en 2006

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La Direction générale des Douanes du Mali vient de boucler ses comptes de l’exercice 2006. A la surprise générale, le colonel Cheick Keita et son équipe viennent de battre tous les records : 245 milliards CFA. Une performance inédite dans l’histoire de la Douane.rn

En dépit des pesanteurs économiques, liées d’une part, aux exonérations accordées aux sociétés multinationales et nationales sur les hydrocarbures et, d’autre part, à la crise ivoirienne, dont les pertes en recettes, pour la Douane, se chiffrent à des dizaines de milliards de nos francs, la Direction générale des Douanes du mali a gagné son pari : 245 milliards CFA versés au Trésor public, au titre de l’exercice 2006. Soit un taux de réalisation de 100,4 %.

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Mieux les déficits de 2005, estimés à 15 milliards CFA, début 2006, ont été comblés.

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Les raisons de cette performance.

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A l’origine de cette performance, jusque –là inégalée, les mutations courageuses, entreprises en juillet dernier, par le Directeur général des Douanes du Mali, le colonel Cheick Keita. Si, au début, celles –ci ont engendré de nombreuses frustrations au sein du bataillon des gabelous, elles ont –tout de même –permis au colonel Cheick Keita, de mettre l’homme qu’il faut, à la place qu’il faut.

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Résultat : certains bureaux de la Douane ont, comme par magie, vu leurs recettes doubler. C’est, entre autres, le cas du Bureau des Produits Pétroliers où, Bakary Diabaté a cédé sa place à Soumana Mory Coulibaly.

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En quelques mois, les recettes de ce Bureau sont passées de 30 milliards CFA, au premier semestre de l’année 2006, à 46 milliards CFA au second semestre de la même année. Autre exemple de performance : la Direction Régionale de Bamako, pilotée par Mme Fall Halima Drabo, précédemment, sous –directrice des Enquêtes douanières. Ses recettes ont franchi la barre des 50 milliards CFA.

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Les bureaux régionaux de la Douane ne sont pas demeurés en reste. Ici, comme dans la capitale, les hommes du Colonel Cheick Keita ont ferraillé dur, pour être au rendez –vous de la performance. Les Bureaux Kayes, de Sikasso etc… ont, largement, dépassé les recettes de 2005. Même le Guichet Unique de la Douane, ouvert il y a seulement quelques mois sous l’instigation du « Maninka en chef », a fait parler la poudre.

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Confié à Ali Coulibaly, ce bureau a engrangé la bagatelle de 875 millions CFA. Soit un taux de réalisation de 87,45 %. La liste est loin d’être exhaustive.

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Autres raisons de cette performance : la formation continue des cadres. Mise au placard, par la plupart des patrons qui se sont succédé à la tête de la Douane, elle a été remise au goût du jour par le Colonel Cheick Keita. Plusieurs cadres de la Douane, occupant aujourd’hui des postes de responsabilité, ont bénéficié de ces formations. Et dans des Ecoles spécialisées. On peut, pèle mêle, citer les cas de Mamadou Traoré, chef de la Brigade Mobile d’Intervention de la Douane, fraîchement sorti de l’Ecole des Douanes de la Rochelle (France) ou celui de Abdoul Karim Konaté, alias « Empé », chef de la Division « Recherches et Investigations ». Diplômé de l’Ecole des Régies Financières de Ouagadougou, ce dernier a bénéficié, il y a un an, d’une formation en Belgique…

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Les recettes douanières auraient pû dépasser 245 milliards CFA, si l’Etat malien cesse de vouloir le beurre et l’argent du beurre. En clair, si le gouvernement évite, de demander plus de recettes à la Douane, pendant qu’il exonérait certaines sociétés de la place, de droits et taxes sur les hydrocarbures.

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Un exemple concert : les exonérations accordées aux sociétés minières et à la société Energie du Mali (EDM –SA) s’élèvent, en 2006, à 23 milliards CFA. Un paradoxe, qui interpelle l’Etat. Malgré tout, le Colonel Cheick Keita et son équipe ont déjoué les pronostics et laissé les sceptiques sur leur fin.

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« Agissez toujours bien. Cela fera plaisir à certains et étonnera les autres », disait Mark Twain.

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La Douane a gagné son pari. Le Colonel Cheick Keita et son équipe méritent bien des médailles. Mieux vaut tard, que jamais.

rn Le Mollah Omar

Vengeance sanglante d’un Flic sur une douanière

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Son mari et ses proches étaient en larmes , et les médecins, ahuris, face à l’état désespéré de cette Dame, handicapée, peut –être, à vie…rn

Victime d’une blessure au nez, occasionnée par un flic, la douanière, Batouly Cissé, ne sait plus à quel toubib se confier : elle parcourt toujours le « pays des gaulois » pour recouvrer sa santé.

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L’agression de dame Batouly, par le sergent de police, Sounkalo Lassine Coulibaly, a estomaqué plus d’un membre de l’AMDH et du Conseil National de la Société Civile. A en croire les témoignages, recueillis auprès des membres de sa famille et des Bidasses du Génie Militaire qui l’ont secourue, l’émotion se lisait sur tous les visages. Et les uns et les autres, de s’interroger : Comment un policier a – t-il pu boxer, une dame à la figure, au point de la blesser, aussi, gravement ? Une douanière, de 30 printemps !…

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Tout débute dans la nuit du 6 décembre 2006, vers 22 heures, sur la voie reliant le rond point de l’indépendance, à celui de la Colombe de la paix. Dame Batouly roulait dans sa voiture. Au même moment, le Sergent de police, Sounkalo Lassine, tentait de dépasser Batouly sur sa gauche. Or, les motos roulant sur ce goudron, ne doivent, en aucune façon, emprunter la voie de gauche, pour dépasser les véhicules. La bonne dame met en garde notre sergent et lui signale qu’un tel Comportement pourrait mettre sa vie en danger. Du coup, la moutarde monte au nez du flic. Sans autre forme… de constat, il lui barre la route, au niveau du poste C.C.R., tout près, et lui lance un flot d’insanités. La douanière réplique, du tic au tac. A ces mots, le policier saisit dame Batouly au corsage, pardon, au collet et lui administre un violent « gnon » au visage. Résultat : une veine de son nez éclate, et elle s’évanouit au volant. Au même moment, deux bidasses accourent, maîtrisent le flic malotru, et évacuent à l’infirmerie du Génie militaire, la pauvre qui baignait dans son sang.

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Du coup, la nouvelle se répand et parvient aux oreilles de la hiérarchie policière. Chacun s’attendait à une punition exemplaire à l’endroit du Poulet indélicat. Mais, après quelques jours de détention, il est relâché et se pavane dans la rue en conquérant. Mieux, toutes les démarches entreprises par la pauvre Batouly, pour avoir gain de cause, se sont soldées par un échec. Par la suite, le Conseil National de la Société Civile adresse une lettre à l’AMDH (Association Malienne des Droits de l’Homme). Du coup, cette dernière porte « l’enfer » devant la justice, en se constituant partie civile. Dès lors, des flics en chef entament des démarches nocturnes, pour étouffer l’affaire. Mais c’est déjà trop tard : « le poisson a commencé à pourrir par la tête ».

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Les larmes aux yeux, dame Batouly déclare : « je souffre énormément des séquelles de ce coup de poing. Et puis, je suis une handicapée. Je demande à la justice de dire le droit ».

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Par ailleurs, l’AMDH exige à la Direction Nationale de la Police, la radiation pure et simple de ce flicaillon, qui ne fait point honneur à la police. Ainsi que le paiement de dommages et intérêts conséquents à sa victime.

rn    Jean Pierre James

Fourre Tout : Les brèves du SCORPION

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FOURRE TOUT

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Rajeunissement  de l’armée : ATT bien inspiré ?

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C’est à travers son discours à la nation le 20 janvier dernier que Zounzani 1er  a ann oncé que son régime a présenté sous drapeau, plus de dix mille jeunes. Cette nouvelle réconforte beaucoup le moral des maliens qui ne perdent pas de vue que la sous-région ouest africaine n’est plus une zone sécure en raison des multiples conflits qui la déchirent. Une armée malienne moderne et rajeunie est signe d’une stabilité nationale et d’une parfaite quiétude. Pour une  fois, le Boss de tous les Maliens a fait part d’une inspiration attendue par tous les maliens. On peut se rassurer d’être protégé par une armée républicaine loyale et prête à remplir pleinement sa mission.

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Maître Tall veut-il couper l’herbe  sous les pieds de certains candidats ?

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Lors de son discours d’ouverture du 4e congrès ordinaire du CNID-FYT, Me Tall a affirmé ce qui suit : ‘’… l’exigence de parrainage par les élus nationaux  ou locaux par la loi électorale ne permet aujourd’hui qu’au président de la République et à quatre partis (Adema, CNID, RPM et URD) de présenter des candidats à l’élection présidentielle. Le reste n’est qu’effet  d’annonce ou emprunt d’élus qui plombe définitivement  une candidature et lui ôte toute crédibilité’’.  Par ces mots le leader du parti du soleil levant veut narguer les candidats potentiels qui planent  à l’horizon de la présidentielle 2007. Parmi ceux-ci on peut citer Tiébilé Dramé du Parena, Blaise  de la CDS et Oumar Mariko de SADI. Ces futurs candidats auront besoin d’autres signataires hors de leur parti respectif pour réunir le quorum de signatures nécessaires (dix dépités ou cinq conseillers municipaux par région pour chaque candidat à l’élection présidentielle). Ce que Maître Tall n’a pas dit c’est que tous les élus ne sont pas obligés de parrainer le candidat de leur camp. En plus il y a des élus indépendants. Le RPM seul peut parrainer d’autres candidats en plus du celui d’IBK pour ensuite espérer sur un report de voix au second tour de la présidentielle.

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Pas de Boss titulaires pour la BCEAO et la BOAD

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Le sommet des chefs d’Etat de l’UEMOA tenu la semaine dernière au Burkina Faso n’a pu s’entendre sur les nominations de futurs patrons de la banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et de la Banque Ouest africaine de développement (BOAD). Les rivalités entre pays membres n’ont pu être aplanies pour trouver un consensus. La Côte d’Ivoire ne veut pas lâcher prise  sur le fauteuil stratégique de Goferneur de la BCEAO pour  permettre au Burkina et au Niger de compétir. Pour ce  qui concerne le poste de président directeur général de la  BOAD, la compétition reste ouverte entre le Sénégal et le Bénin. Si les Etats ne parviennent  pas à  s’entendre  sur ces deux postes c’est parce qu’ils constituent un enjeu hautement stratégique au sein de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Qui  tient la bourse, tient l’organisation sous-régionale. Cette leçon semble être apprise par tout le monde. En donnant mandat au président Blaise Compaoré de poursuivre les concertations, les chefs d’Etats ne font que renvoyer  à plus tard le problème. Le président du Burkina aura  du mal à convaincre le Président Gbagbo de renoncer au siège de goferneur de la BCEAO au profit d’autres candidats. En tout cas, la mésentente des chefs d’Etat donne la chance au Burkinabé, Justin Damo Baro et au Malien Issa Coulibaly d’être reconduits pour la deuxième année consécutive respectivement à la tête de la BCEAO et de la BOAD. Les deux sont des intérimaires heureux.

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Uemoa : Soumi  relancé pour un  second mandat

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Le président sortant de la commission UEMOA, le Malien Soumaïla Cissé a été reconduit pour un second mandat de quatre ans qui s’achèvera en décembre 2010. S’il a rempilé pour la seconde fois aussi facilement c’est parce qu’il n’avait pas un concurrent sérieux déclaré officiellement. En plus, celui qui fut le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2002 n’est pas partant pour le marathon de Koulouba 2007 puisque son parti a choisi de ne pas  y aller et par conséquent de soutenir le candidat indépendant Zounzani 1er qui espère succéder à lui-même en avril prochain.

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UA : Des pressions  sur AOK

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Le président de l’Union africaine (UA), AOK va-t-il réellement jeter l’éponge en juillet prochain ? Officiellement, cela ne fait  l’ombre d’aucun  doute puisque lui-même a affirmé l’année dernière qu’il ne briguera pas un second mandat à la tête de la commission UA. Cependant, plusieurs pays africains ou non font pression sur le Roi Sans Soucis de l’UA pour qu’il revienne sur sa décision. Ces pressions ont très peu de chance d’aboutir dans la mesure où AOK a mûrement réfléchi sa décision avant de l’annoncer. S’il envisage de partir c’est parce qu’il a d’autres projets en tête. En plus, il a été déçu de l’attitude de plusieurs Etats membres de l’UA peu disposés à œuvrer pour concrétiser l’ambitieux programme de développement de la commission qu’il préside depuis 2003

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Expulsion d”immigrés clandestins : Le Mali dit non à l’Espagne

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Le Président ATT qui a entamé une visite officielle en Espagne ne se pliera pas à la volonté des autorités espagnoles de signer un accord sur l’expulsion d’immigrés clandestins maliens. Hier, il  a dit non aux  autorités françaises et aujourd’hui il fait autant  avec l’Espagne. C’est dire que le Mali ne va pas  imiter le Sénégal d’Abdoulaye Wade en s’impliquant dans  l’expulsion de ses ressortissants sur le territoire espagnol. En réalité, le Mali n’a aucune volonté de cautionner ou de partager toutes décisions d’expulsions massives de ses ressortissants. Toute fois il y a lieu de préciser que la visite de Zounzani 1er au pays du Roi Juan Carlos a toutes les allures de réchauffer l’axe Bamako-Madrid sur bien de domaines de développement. On annonce déjà qu’en 2007 l’Espagne ouvrira une ambassade au Mali. Et rien n”indique que notre pays ne fera pas autant dans les prochains mois en raison d’une forte présence d’émigrés maliens en Espagne.

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Guinée : L’exemple malien ?

rnLe pays du président Lansana Conté est en proie à une véritable insurrection populaire. Depuis deux semaines, les syndicats et la société civile ont déclenché une grève générale illimitée avec la tiède bénédiction de l’opposition politique. La population suit massivement le mouvement en dépit des dizaines de morts et de blessés. Là aussi, l’armée tire à balles réelles sur des populations non armées pour défendre un régime dictatorial et moribond. C’est dire que les jours du pouvoir de Conté sont comptés puisqu’il sera difficile à un président impotent de désamorcer cette crise à l’échelle nationale. La pauvreté et la misère ont fini par convaincre les Guinéens que le seul  moyen de changer l’ordre existant demeure le changement radical à la tête  du pays. Le pays vit  une atmosphère de fin de règne et tout porte à croire que la Guinée est entrain de suivre l’exemple malien. C’est par la lutte populaire que les maliens sont venus à bout du régime dictatorial de Moussa Traoré un certain 26 mars 91. Le général Conté, tout comme GMT en 91, pense que c’est par la répression des manifestants qu’il aura gain de cause sur son peuple qu’il a réduit à la pauvreté et la mendicité. La différence entre lui et Balla, c’est qu’il est malade et de ce fait  n’a aucune prise réelle sur les forces de répression engagées contre les manifestants.