Transition numérique : un faisceau de défis

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L’opération complexe à mener à bien pour juin 2015, doit nécessairement reposer sur l’existant tant au plan juridique qu’au plan des ressources humaines, matérielles et financières.

 

Le Centre international de conférences de Bamako a abrité, hier, un atelier national de validation du rapport sur l’état des lieux du paysage audiovisuel. La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information. Il y a sept ans, a rappelé Jean Marie Idrissa Sangaré, notre pays s’est engagé à travers l’accord de Genève (GE06) à réaliser à l’échéance du 17 juin 2015, ce qu’il est convenu d’appeler désormais la transition de la radiodiffusion analogique vers le numérique ou la migration numérique dans la Région 1 de l’Union internationale des télécommunications composée de l’Afrique, l’Europe, la Communauté des Etats indépendants (CEI) les pays arabes et l’Iran. Si à mi-parcours de l’échéance fixée, les Etats européens ont achevé le processus, la sous-région ouest-africaine à l’instar du continent africain, cherche encore ses marques à moins de deux ans de cette échéance, a reconnu le ministre Sangaré.

 
Dans notre pays, le dossier de la transition numérique a pris corps en 2011. Un Comité national pour la transition de la radiodiffusion analogique terrestre vers le numérique a été crée auprès du Premier ministre. La première réunion de cet organe a permis l’adoption de la feuille de route de la transition numérique et la mise en place de deux commissions chargées de la mise en œuvre de cette feuille de route, a-t-il expliqué.

 

Le projet de transition numérique a été fortement perturbé par la crise politico-sécuritaire dans notre pays en 2012, a reconnu le ministre. Le retour à la normalité actuelle permet aux acteurs et à leurs partenaires, impliqués dans cette migration de l’analogique vers le numérique de reprendre l’exécution du projet. Cependant, le projet de transition numérique ne peut être conçu ex nihilo, a relevé Jean Marie Idrissa Sangaré. Il doit nécessairement reposer sur l’existant tant au plan juridique qu’au plan des ressources humaines, matérielles et financières. Sa mise en œuvre exige donc, au préalable, un état des lieux détaillé du paysage audiovisuel, a souligné le ministre. 

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