Le directeur général de Spirit, Sidi Dagnoko a confié que les émissions télé de l’ORTM permettent aux Maliens de vivre et de rêver malgré les crises et de montrer à la face du monde que le Mali a de belles choses à montrer en dehors des crises socioéconomiques, sécuritaires, politiques. En tant qu’opérateur du secteur privé, directeur du Spirit, président du Groupement professionnel des agences de communication du Mali (Gpac), il a témoigné que la collaboration de son agence avec l’ORTM prouve à suffisance que le partenariat public-privé fonctionne bien et fonctionnera bien quand les acteurs en face font des efforts et ont l’intelligence de comprendre qu’ils peuvent être complémentaires.
La bonne combinaison entre la puissance publique et l’agilité du secteur privé fait des solutions des problèmes du Mali. Au niveau du secteur de la communication et de la publicité de façon générale, nous l’avons expérimentée avec des résultats au niveau ministère en charge de la Communication. C’est ainsi que depuis des années, nous avons travaillé ensemble avec le département pour assainir le secteur de la publicité en insérant des agréments d’exercice, mettre en place, entre autres, la catégorisation professionnelle, la loi portant régime général de la publicité avec ses décrets d’application et les arrêtés. Dans le cadre de notre partenariat avec le département, nous sommes en train d’assainir le secteur de l’affichage publicitaire. Le dernier document qui établit la commission nationale d’implantation des supports publicitaires a été signé par le ministre. Et cela montre que parfois c’est possible quand les acteurs se donnent la main et ont l’intelligence d’être complémentaires”, a-t-il dit.
D’après lui, cette expérience fonctionne aussi bien au niveau du ministère de la Jeunesse et des Sports chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne qui a beaucoup de projets avec le Gpac ainsi qu’au ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme qui a associé le Gpac à la Biennale de la photo. “Ça fonctionne très bien au niveau de l’ORTM parce que le Gpac a signé avec la direction de l’ORTM un partenariat historique qui a pris la forme d’un partenariat structurel pour mettre en place la régulation de la publicité sur elle, pour mettre en place les conditions de commandes, de paiement et de recouvrement et mettre en place les conditions de coproduction, mettre en place tout ce qui permet à chacun d’opérer dans son domaine et dans son périmètre d’intervention. Et ce partenariat nous amène à coproduire ensemble des émissions. Cela nous amène à mobiliser davantage de financement. Il nous est demandé d’être capables de mobiliser davantage de recettes publicitaires autour de ces émissions. Et ce partenariat qui fonctionne bien est une des armes qui va nous amener vers ce but”, a-t-il indiqué. Il a salué et remercié les personnes qui favorisent la concrétisation du partenariat public-privé qui est un modèle de réussite au Mali et qui doit être magnifié et déployé dans beaucoup d’autres secteurs où cette collaboration peut permettre d’avoir de bons produits et de bons résultats.
A son entendement, les acteurs de la publicité ne demandent que d’avoir de bons produits qui leur permettent de mobiliser davantage de recettes publicitaires. “Au Mali, nous avons mobilisé à peu près 20 milliards FCFA mais en Côte d’Ivoire, c’est 100 milliards FCFA contre 90 milliards F FCA au Sénégal. Cela montre que nous pouvons doubler et même tripler la mobilisation des recettes publicitaires. Mais pour cela, il faut de bons produits qui mobilisent et fixent l’audimat, qui éduquent et qui va permette au Gpac de jouer son rôle de conseil auprès des entreprises, auprès des annonceurs pour davantage augmenter les investissements publicitaires. C’est comme ça que les médias peuvent s’en sortir et non avec l’aide publique aux médias. Et les recettes publicitaires accompagnent les bons produits. Nous allons tout faire pour jouer notre partition dans ce schéma pour qu’ensemble nous soyons dans une dynamique de développement, de mobilisation de recette publicitaire, d’augmentation des investissements, de création de produits qui vont davantage permettre de voir de belles choses au Mali, de regarder la télé qui éduque, distrait et montre le bon côté de notre pays”, a-t-il informé.
Siaka Doumbia
Apprenti publicitaire qui mélange des serviettes et des torchons……
Faut comparer ce qui est comparable ; la RTI est un média professionnel qui même en pleine crise politique s’est une télé de grande qualité ; lorsque ton machin de Bozolo recrute des cameraman en face de la station de lavage de véhicules composés des ressortissants de Yanfolila …….
De qui se moque t-on?
Mobiliser des recettes publicitaires dans un système gangrené par la corruption,
l’incompétence s’est prendre ses désirs pour la réalité…..
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