Trois Casques bleus nigériens et un soldat malien ont été tués dans une attaque matinale à Ménaka. Les militaires maliens et les Casques bleus de la Minusma étaient dans une mission commune, pour apporter des médicaments aux populations dans la région de Ménaka. Quand ils ont été surpris par des assaillants. Le convoi attaqué à Ménaka le vendredi 24 novembre 2017 est un convoi humanitaire qui apportait une assistance médicale à Intil et Tinahama dans la commune de Talataye, cercle d’Ansogo. L’attaque s’est déroulée dans la partie proche de la région Ménaka. Dès les premiers coups de feu, c’est le détachement des Casques bleus composé de soldats nigériens qui a tenté de repousser l’attaque. Cette reposte était coordonnée avec les Forces armées maliennes dans la région de Ménaka. 3 Casques bleus de la Minusma ont été tués et plusieurs blessés, dont certains dans un état critique. Un soldat malien a aussi perdu la vie dans cette attaque, un autre a été blessé. Plusieurs assaillants ont également été tués lors de la riposte des Casques bleus et des Fama, d’autres ont été blessés. Des renforts aériens ont immédiatement été déployés afin de renforcer la sécurisation du périmètre et permettre les évacuations médicales. Le convoi humanitaire attaqué entrait dans le cadre de la protection des civils de la région. À signaler, les Casques bleus nigériens étaient dans la zone de Talataye depuis le 22 novembre, ils sécurisent le processus DDR à Ménaka.
Du déjà-entendu
Vous voulez nous annoncer ce que tout le monde savait déjà depuis longtemps. Dites-nous plutôt qui est derrière la CMA ? «Des groupes armés du nord du Mali, pourtant signataires de l’accord pour la paix, ont un pied dans le processus de paix et un autre dans les groupes terroristes», a affirmé le général Christian Allavène, le représentant du commandant de la force Barkhane au Mali. Par ailleurs, le responsable de la force française avance que «nous avons aujourd’hui des preuves matérielles qui démontrent cette collusion, une certaine porosité», en faisant allusion à «des écoutes téléphoniques et le comportement de ces groupes armés sur le terrain.» Sur les antennes de Studio Tamani, Ilad Ag Mohamed, porte-parole de la CMA, a appelé Barkhane à définir ce qu’elle appelle «collusion». «Ce n’est pas la première fois que Barkhane parle de ces choses-là… Si Barkhane rencontre des difficultés sur le terrain, il ne faut pas qu’elle mette tout sur le dos des groupes armés. De toute façon, c’est à Barkhane de clarifier tout ça», a-t-il clamé.
La galère présidentielle
Après la visite du président de la République à Kayes, où des confrères ont été placés dans des chambres de passe ; la même chose vient de se reproduire à Sikasso sous une nouvelle forme. On disait à Kayes que le voyage présidentiel se faisait par rotation entre les organes. Nous, nous disons que c’est faux et archifaux. Plusieurs organes de presse présents à Kayes l’étaient également à Sikasso. Cela ne pose pas problème parce que ce sont des organes de presse proches du pouvoir. Lors de la visite du président à Sikasso, les journalistes n’ont pas dîné jeudi et vendredi. En plus, ils n’ont pas reçu leur per diem pour le 4ème jour. «Hier nous avons payé le déjeuner, on nous avait promis du très haut débit, connexion exécrable. Hôtel médiocre», ont affirmé certains journalistes. Alors que le président et sa délégation avaient pris l’avion pour Bamako, les journalistes ont été obligés de couvrir une cérémonie présidée par le secrétaire général adjoint de la présidence de la République, à Niéna.
Yelema argumente
Le 2ème congrès du parti Yelema, qui s’est tenu à Mopti, a été le congrès de la rupture avec la majorité présidentielle. Les congressistes du parti Yelema ont ignoré leur appartenance à la majorité présidentielle (CMP) lors de leur congrès à Mopti, tenu les 18 et 19 novembre 2017. Du début jusqu’à la fin du congrès, le nom du président IBK n’a été prononcé en aucun moment par un membre du parti Yelema. Plusieurs délégations ont critiqué, hors micro, le président IBK, sa famille et son gouvernement, pour la mauvaise gestion des affaires, son incapacité à diriger le Mali et sa ”traîtrise” envers leur président Moussa Mara. Par ailleurs, aucun signe d’appartenance à la CMP n’était visible dans la salle. Au titre des partis invités, le RPM a envoyé un simple conseiller communal de la mairie de Mopti, qui est venu sur une vielle moto Djakarta, pour représenter son parti. Toute chose qui a été considérée comme une insulte par plusieurs cadres du parti Yelema. Plusieurs membres du Bureau politique national de Yelema affirment que Moussa Mara sait qu’il est victime d’un complot savamment orchestré par le président IBK, son entourage et le RPM.
Le comble
Après la rénovation de certains commissariats de Bamako, la Minusma continue de justifier sa présence au Mali. Elle mène des travaux partout, surtout dans les villes que la mission couvre. C’est ainsi que le 21 novembre, a eu lieu, dans les locaux de la Cour constitutionnelle du Mali, une cérémonie de remise de matériels de sécurité. Cet appui de la Minusma se compose d’une machine et d’un portique à rayons X. Ainsi que la formation de quatre agents de sécurité. Ce projet d’un coût total de 47.637.975 FCFA (près de 86.000 dollars), financé par le Fonds fiduciaire du Luxembourg, a été mis en œuvre par la Section des Affaires judiciaires et pénitentiaires de la Minusma. Cet équipement et cette formation doivent appuyer les efforts de sécurisation de la Cour constitutionnelle. Ces projets en appui aux autorités interviennent dans le cadre des élections, de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation ou, comme ici, dans celui de la sécurité. Comme pour dire que, nous-mêmes, nous ne pouvons rien faire. Ce sont les autres qui font tout à notre place. Même de simples rénovations et autres équipements pour la sécurité de nos instituions. C’est le comble. Selon Manassa Danioko, présidente de la Cour constitutionnelle du Mali, «cet appui de la Minusma est un acte majeur de sa Mission, qui est principalement, celle d’accompagner les institutions maliennes, toutes les parties prenantes et le peuple malien, pour le rétablissement de la paix, la stabilité politique, la sécurité et le développement durable au Mali».
Before to day
Là, on fait tous semblant de découvrir cette situation en Libye en ce mois de novembre 2017, alors que cela existait même sous Kadhafi-que certains Noirs vénèrent. Kadhafi même prenait la femme noire comme un simple objet sexuel. En attestent ses comportements lors de ses séjours au Mali. Après le temps de l’émotion, les photos de profil, les vidéos des pseudo-révolutionnaires, les marches et manifs où on se la joue en mode selfie, Africains noirs, qu’allons-nous faire pour nous faire respecter enfin au 21ème ? «Moi je propose de brûler les ambassades libyennes dans tous les pays subsahariens et vous verrez que les pseudo-présidents africains vont trouver la solution en 24h chrono (j’assume mes propos et ma violence verbale, œil pour œil…). Au Mali, qu’on dissolve définitivement le ministère des Maliens de l’extérieur qui ne sert absolument à rien depuis sa création», affirmait un jeune manifestant devant l’ambassade de la Libye au Mali.
La PPM en guerre contre Cissé Technologie
Après sa mésaventure dans l’affaire d’attribution du marché de la carte d’identité biométrique, Cissé Technologie n’en finit pas d’en découdre avec ses prestataires. Certaines structures ont commencé à lui réclamer leurs droits. Parce que Cissé Technologie n’a pas exécuté certains de ses engagements vis-à-vis de ses partenaires et parmi lesquels, il y a la PPM (Pharmacie populaire du Mali). D’après nos sources, le PDG de la PPM a demandé à Cissé Technologie (seul partenaire du ministère de la santé) d’aller récupérer ses consommables médicaux périmés. Cette affaire a étalé au grand jour à la faveur du passage des contrôleurs à la PPM. Lesquels ont mis en évidence une complicité avérée entre Cissé Technologie et le PDG de la PPM. Le promoteur de Cissé Technologie raconte à tout vent qu’il a donné 50 millions au PDG de la PPM, M. Sanogo, et le défie de prouver le contraire. On s’attend à des révélations.
Vers un visa
De moins en moins de pays font confiance aux pièces délivrées au Mali. Ici à Alma Ata, tous les grands bandits, vendeurs de drogues et falsificateurs de billets de banque, tous ont été arrêtés avec le passeport malien dûment établi à Bamako. Or, ils sont citoyens d’un pays de la sous-région ou d’un pays de l’Afrique centrale. Ils viennent se faire à Bamako le passeport malien sans aucun problème. Après, ils font du banditisme avec ça. Ils protègent l’image de leur pays et ternissent celle du nôtre. Pour beaucoup, les Maliens sont les plus grands bandits du monde ! «Le problème concerne non seulement la situation sécuritaire qui prévaut dans notre pays, mais également l’existence de faux papiers et de fausses invitations parmi les documents déposés par les demandeurs maliens pour obtenir le visa de commerce de type M.» Les fausses pièces d’identité maliennes, c’est partout dans le monde. Tous les grands bandits du monde en possèdent. Pendant ce temps, les Maliens de souche ont tous des problèmes pour en avoir. On dit que la carte NINA est faite pour sécuriser le passeport malien, ce sont des histoires ! «Le passeport malien est le plus coté dans le Sahel. Les deux voisins s’apprêtent à entamer des discussions afin de mettre un terme à ce trafic», nous confie une source diplomatique à Alger. Et d’ajouter : «Revendeurs de drogue, groupes armés et passeurs de migrants se livrent à un intense trafic du passeport malien qu’ils utilisent pour entrer en Algérie.»
Makki, un produit contre l’infidélité
Makki, c’est le nom du nouveau produit qu’un guérisseur traditionnel venant du pays dogon vend en toute discrétion à Bamako. Cela peut paraître étrange, mais Makki permet à un homme ou à une femme de mettre fin à l’infidélité de sa conjointe ou de son conjoint. Mais pour que ça marche, les deux doivent d’aborder être légalement mariés. Simple et pratique, Makki, qui ne coûte que 200 FCFA l’unité en sachet, est une potion en poudre, issue de plusieurs arbres sacrés que l’homme ou la femme verse dans un liquide pour boire. La prise est faite une seule fois. L’opération réussit à 100%. Pas de doute là-dessus. Alors qu’il était venu pour la première fois à Bamako, en juillet 2017, pour faire découvrir son nouveau produit, Amaguiré, le guérisseur, a dû faire dix allers-retours entre Bamako et son village situé dans la région de Mopti. C’est dire que son produit actuellement vendu dans la plus grande discrétion, pour ne pas soulever du bruit du côté des autorités, marche très bien. Pour en venir à ce que vous voulez comprendre, c’est-à-dire l’effet du produit une fois consommé, retenez ceci : si vous consommez Makki et que vous avez sept (7) relations sexuelles ininterrompues pendant sept (7) jours successifs, avec votre épouse, tout autre homme qui l’aura touchée ne va plus «bander» pour le restant de sa vie sur terre ici. À l’opposé, quand c’est la femme qui consomme Makki pour mettre fin à l’infidélité de son mari, le sort tombera sur la femme qui aura couché avec son mari : elle n’aura plus d’enfant pour ce qui lui reste à vivre sur la terre.
17 ans de mariage
Lors d’une causerie dans un «grin», un homme revient sur les choses qu’il a apprises après 17 ans de mariage jour pour jour. «Qu’est-ce qu’un homme ? L’homme est la plus belle création de Dieu. Il sacrifie ses chocolats pour sa sœur. Il sacrifie ses rêves pour un sourire sur le visage de ses parents. Il dépense tout son argent de poche pour acheter des cadeaux à la jeune fille qu’il aime. Il sacrifie sa santé et sa jeunesse pour sa femme et ses enfants en travaillant tard et dur, parfois toute la nuit, sans se plaindre. Il construit leur avenir en prenant des crédits bancaires et les rembourse toute sa vie durant. Il se bat beaucoup et en plus, il doit supporter que sa mère, sa femme et son patron le grondent. Sa vie ne finit que par le compromis pour le bonheur des autres. S’il sort, il est irresponsable. S’il reste à la maison, il est paresseux. S’il gronde ses enfants, c’est un monstre. S’il ne les gronde pas, il est laxiste. S’il interdit à sa femme de travailler, il est autoritaire. S’il n’interdit pas à sa femme de travailler, il vit à ses crochets. S’il écoute sa mère, il est soumis. S’il écoute sa femme, c’est son esclave».