Déterminés plus que jamais à assister à la finale de leur émission adorée, les mégalomanes de Maxi-Vacances se sont heurtés à la résistance des forces de l’ordre. Ce jeudi 15 septembre, plusieurs admirateurs de l’émission d’Amadou Kodio n’ont pas pu prendre part à la fête. Malgré les cartons d’invitation en main, beaucoup de personnes n’ont pas eu accès à la salle Bazoumana Sissoko du palais de la culture. Et comme si cela ne suffisait pas,
Endimanchés dans leurs plus beaux vêtements, les jeunes de Bamako s’étaient donnés rendez- vous au palais de la culture pour la finale de la plus grande émission de divertissement des vacances. Mais c’était sans compter avec le désordre- bien organisé qui les y attendait sur place.
Pendant que certains, à l’intérieur de la salle de spectacle s’impatientaient de voir le General Amadou KODIO, d’autres à l’extérieur se faisaient ridiculiser par des coups de matraque. Le comble dans ce tohu-bohu est que certains compétiteurs, comédiens, et chorégraphes (décors en main) s’évertuaient toujours à entrer dans la salle de spectacle 20 minutes après le début de l’enregistrement de l’émission. « Le début de l’émission est prévu pour 15 heures, à 14 heures on veut entrer dans les coulisses pour les derniers réglages et on nous refuse l’accès des locaux. Qu’est ce qu’ils veulent ? Nous éliminer d’avance ! » S’exclame l’un des danseurs.
Pour ma part j’avais reçu les consignes pour faire un super reportage qui mettrait en exergue les dimensions culturelle et pédagogique de l’évènement, mais ironie du sort : c’est depuis le portail de la salle Bazoumana Sissoko que je percevais les génériques des différentes rubriques.
En substance, la convoitise de l’initiative par la jeunesse requiert une certaine organisation. Plusieurs défaillances sont à corriger pour donner une plus grande importance à cette émission. Exempt ces contraintes techniques, force est de reconnaitre que le chaud, du point de vue de distraction, a comblé les attentes. Qui aux jeunes de se préparer maintenant pour la rentrée scolaire.
CHRISTOPHE KONE
