Le chef de l’état évoquant l’attroupement devant l’ambassade de France au micro de l’ORTM : « Nous ne tolérons pas ce genre de comportement »

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Le Chef de l’Etat  a accordé mardi dernier,  un entretien à nos confrères de la chaîne nationale.

Décryptage

Le président de la République Ibrahim Boubacar Keita a initié  une série de rencontres et de consultations avec les catégories  socioprofessionnelles essentiellement  autour  du  projet de  loi  portant modification de la constitution du 25 février 1992. Consensuelle et apaisée, la démarche du locataire de Koulouba  s’inscrit  dans la voie de la recherche de la paix.

L’initiative  en cours  fait suite à la montée des mouvements, des agitations, des contestations  qui perdurent.

Ainsi, le président de la République s’impose comme l’ultime recours en balisant la voie  à un consensus en faisant  sien, le dialogue social  avec les représentants de l’ensemble national sur la nécessité  d’aller au bout du processus de révision constitutionnelle. «  La révision constitutionnelle   participe  de cette recherche de paix », a-t-il confié à notre confrère de l’ORTM.

Pour parvenir à « une décision  prise  dans l’intérêt de la nation ».

Quid  du projet de révision constitutionnelle ?

Au sortir de l’accord  pour la paix  et la réconciliation , il y a eu des attendus  au plan institutionnel , notamment  comment faire  en sorte  que certaines catégories  et couches  sociales  puissent être dans la décision  nationale, couches  et catégories  dont le  concours  s’est avéré  utile  dans la médiation  intercommunautaire, une problématique  qui a pour solution, la création d’un Sénat adossé à la révision constitutionnelle.

Par ailleurs, le président de la République s’insurge contre les tenants  du retrait  pur et simple  du projet de révision constitutionnelle.  La  Cour  constitutionnelle  a estimé  que la révision  est  tout à fait constitutionnellement  recevable, mais qu’il y a çà et là des aspects  à revoir.

Fort de l’arrêt de la Cour constitutionnelle, le président de la République  avertit « … dans un état de droit, le droit doit être l’unique référence… Nul ne peut  aujourd’hui  dire qu’il  s’oppose  à ce que  le peuple malien exerce  son droit de vote ».   Le Chef de l’Etat  précise  très clairement « … Nul  ne peut s’opposer à l’exercice  de ce droit sans violer  la loi ».

En outre, en évoquant des inquiétudes  liées aux dérives des mouvements de contestations, le président de tous les maliens  condamne le genre de comportement  devant  l’ambassade de France  au Mali : «  Nous ne tolérons pas ce  genre  de comportement », a-t-il tranché. Pour fédérer  les positions sur l’ensemble  national dans une vision  consensuelle  et apaisée, pendant  le mandat à lui  confié par  le peuple malien,  lequel  mandat vise à explorer  toutes les  voies, tous les chemins  qui peuvent conduire  à la paix,  le Chef de  l’Etat  entend  poursuivre  largement les consultations  avec l’objectif d’aller à la révision constitutionnelle.

Koladji DIALLO

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5 COMMENTAIRES

  1. DEMANDER LE DÉPART DE LA MINUSSMA(onu) ET BARKANE (France) EST SUCCIDAIRE APPARTENIR AU MOUVEMENT JIHADISTE. SI CES DEUX FORCES QUITTENT AUJOURD’HUI, LE MALI VA DISPARAITTRE DE CARTE DE L’AFRIQUE, TU NE SAIT PAS QUE LES GENTS LÀ N’ATTENDENT QUE ÇA POUR FAIRE HIIIII DUR TON PAYS.

  2. C’est logique d’exiger le départ de la France et de la Minusma qui ne font qu’attiser l’insécurité au Mali. Mais il faut se préparer urgemment à mettre en place des brigades d’autodéfense encadrées par l’armée.

  3. Le president joue son role ,il faut lui comprendre si non l’attroupement devant l’ambassade plait à lui meme.La regle c’est de condamner.

  4. Qu”IBK arrete de marginaliser le peuple souverain du Mali sinon et lui et la France vont souffrir.

  5. Peut-être pr Ibk est la nationalitie française son fils lui il est déjà français je veux vous rassuré IBk va changer son comportement l’année prochaine bonne chance 2018

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