Après avoir décidé de la suspension de son aide au développement avec le Mali, en invoquant les relations entre le pouvoir de Bamako et l’organisation paramilitaire russe Wagner, La France regrette l’interdiction au Mali de l’activité des ONG qu’elle finance.
La France a indiqué mardi dernier regretté la décision des autorités maliennes d’interdire les activités des ONG qu’elle finance, évoquant une décision qui intervient malheureusement au détriment de la population malienne.
« Nous prenons note et regrettons la décision des autorités de transition maliennes », a indiqué le ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué, au lendemain de l’annonce de la décision de Bamako, dont les relations avec Paris ne cessent de se dégrader.
Ce divorce annoncé entre Paris et Bamako est diversement apprécié par l’opinion nationale. Pour certains, il suffit au Mali de rompt ces relations avec la France, pour le voir prospère et s’engager sur des voies neuves et heureuses.
Hélas, le problème n’est nullement lié à la France elle-même, mais à l’usage qu’on en a fait, sur les bords du Niger, depuis plus de soixante ans, pour les plus réalistes.
M.Yattara