Suite à une scabreuse histoire de licenciement : Du rififi à Islamic Relief !

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Plus rien ne va à la représentation nationale de ‘’Islamic Relief’’, cette organisation à vocation humanitaire basée en Angleterre qui oeuvre beaucoup sur le terrain de la solidarité à l’échelle planétaire. Une histoire de licenciement aux contours douteux est à l’origine d’un bras de fer opposant la direction à une bonne partie du personnel. Ce bras de fer qui semble avoir commencé avec l’arrivée de l’actuel directeur  il y a plusieurs mois a pris des tournures dramatiques -menace de mort, coups et blessures, garde à vue, tentative d’assassinat. Après le commissariat du 5ème arrondissement où le différend avait été soumis il y a de cela plusieurs semaines l’affaire, de par ses récents développements est gérée par l’inspecteur Youba Doumbia du 2ème  arrondissement, sous l’œil vigilant du parquet de la commune III.rn

Structure caritative, installée dans son immeuble flambant neuf dans le beau quartier d’Aci 2000, Islamic Relief n’a pas tardé à se trouver au cœur de la tourmente. Tout est parti d’une décision du Directeur national Fayçal Karrat Ben Ameur de mettre à la porte une dizaine de travailleurs. Des préavis ont été établis à cette fin et remis aux agents concernés, à savoir : un chauffeur, deux secrétaires et tous les autres ayant un contrat à durée déterminée. Mise au parfum depuis le siège à Birmingham en Grande Bretagne, la direction générale de Islamic Relief a dépêché sur place trois émissaires dont Houssam, le directeur de la sous-région Afrique – pour obtenir plus de précisions sur la crise qui avait pris de l’ampleur entre temps. C’est vrai que suite à des menaces (de mort ?) sous forme de Sms reçus semble-t-il par le Directeur national, le responsable de l’administration et de la logistique, Abdelhadi Feltane ainsi que le chargé de programme, Abdoulaye Konota, ont porté plainte contre X le 1er juin au 5ème arrondissement. Curieusement, c’est un chauffeur du nom de Ballo qui sera alpagué et gardé à vue comme suspect. Pour avoir rouspété contre une décision de licenciement qu’il jugeait injuste ? Mais, il fut relâché par la suite faute de preuve et aussi parce son interpellation avait ravivé la tension au sein de l’Ong.

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Après enquête, les émissaires du siège sont rentrés à Birmingham, en promettant de prendre une décision dans deux semaines. Cette échéance n’est pas encore arrivée que, contre toute attente, la question de licenciement revint au galop à la Une. Ainsi, lundi dernier, 2 juillet, la tension monta encore de plusieurs crans lorsque l’administrateur des lieux, Békaye Bagayogo, a convoqué un assistant social de l’antenne de Ouélessébougou pour lui signifier sa mise à la porte. Les deux hommes en vinrent aux mains. Quelle mouche a  piqué le Chargé de programme le poussant à  louer les services de deux loubars sous le prétexte d’assurer la sécurité de la direction ? Ou de régler son compte  à l’impénitent chauffeur, à savoir le nommé Ballo qui avait d’ailleurs été avisé de la menace par des collaborateurs? Certains n’en pensaient lorsque les deux loubards ont été cueillis à l’entrée d’Islamic Relief par les éléments du 2ème arrondissement, fouillés et trouvés, chacun, en possession d’un poignard.

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Ils sont toujours gardés à vue dans ce commissariat où l’affaire est en train d’être gérée. Depuis avant-hier, plusieurs agents et cadres de l’Ong y ont déjà défilé pour être auditionnés. Toutefois, au stade actuel de nos investigations, c’est toujours la confusion par rapport au sort des personnes concernées par la mesure. Si ces dernières mettent en avant la thèse du complot à l’encontre du petit personnel, fomenté  par des cadres de la direction qui se seraient tristement illustrés par leurs agissements depuis le début, on apprend cependant de source policière que la décision de licenciement est venue tout droit de Birmingham. Pour des raisons économiques.  Au moment où nous mettions sous presse, des flics se trouvaient encore dans les locaux d’Islamic. Pour limiter les dégâts ?  En tout état de cause, il est difficile de comprendre qu’un organisme à but caritatif frappe de cette façon ses agents parmi les plus faibles, les plus dans le besoin.

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 Alhassane H Maiga Affaire à suivre.

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