SIRA et YEELEN KENE : L’USAID investit dans l’éducation des enfants

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le projet SIRA fait le bilan à mi-parcours

Sira et Yeelen Kènè sont deux projets éducatifs de l’agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID). Sira vise à améliorer l’enseignement-apprentissage de la lecture-écriture dans les classes de 1re et 2e année et Yeelen Kènè a pour but de créer un environnement lettré pour les enfants.

Les deux projets ont été présentés le jeudi dernier aux partenaires privés. Financé par l’USAID en partenaire avec le ministère de l’Education nationale, Sira (la route) a pour but d’améliorer l’enseignement-apprentissage de la lecture-écriture dans les classes de 1re et 2e années des écoles publiques, communautaires et medersas. Ce projet appuie également l’utilisation du curriculum bilingue en bamanankan, l’équité dans la scolarisation des filles et garçons et l’implication des parents et de la communauté dans la vie de l’école.

“Sira intervient dans dix académies d’enseignement des régions de Koulikoro, Ségou et Sikasso et le district de Bamako et 56 Centres d’animation pédagogique, 4000 écoles publiques-communautaires et 20 Instituts de formation des maîtres (IFM), Environ 300 000 élèves, 7500 enseignants et 4000 directeurs d’école bénéficient le projet”, a détaillé Youssouf Haïdara, coordinateur éducation.

Selon lui, l’enseignement de la langue nationale permet à l’enfant de comprendre ce qui lui est expliqué et de capitaliser ses connaissances et expériences. “L’enfant parvient à s’exprimer librement et participe activement au cours. Il se sent à l’aise dans sa culture et dans son environnement. Il est motivé et a moins de chance d’abandonner les études. Les compétences acquises en bamanakan sont transférées à l’apprentissage du français”, a soutenu M. Haïdara.

Sira a trois volets. Le premier est pédagogique. Son objectif est d’améliorer l’approche et les stratégies d’enseignement de la lecture-écriture dans les classes de 1re et 2e années et dans les IFM. L’institutionnel est le second volet qui consiste à renforcer les capacités du ministère de l’Education nationale à assurer la mise en œuvre efficace des interventions en faveur de la lecture à travers un ensemble de politiques et processus soutenables. Le dernier volet est la participation communautaire pour sensibiliser et former les parents et communautés pour appuyer l’apprentissage de la lecture-écriture.

Avec une durée de cinq ans (2016–2021) Sira est financé à 30,5 milliards FCFA par USAID.

S’agissant du projet Yeelen Kènè, il vise à la fois à créer un environnement lettré pour les enfants et créer un goût et l’engouement de la lecture-écriture chez eux. “Ce projet permet l’aménagement des espaces au niveau communautaire pour mettre à la disposition des enfants des livrets et autres matériels de lecture et pour conduire des activités en appui à l’apprentissage de la lecture. Les espaces sont animés par des volontaires locaux identifiés par la communauté et formés par le projet. C’est un lieu où les élèves et leurs parents peuvent effectuer des emprunts des livrets pour les lire à la maison”, a souligné Thelma Khelghati, directrice de l’USAID/Mali-Sira. Selon elle, on trouve dans chaque espace 75 titres en bamanakan et paquet 17 jeux de lecture-écriture avec les enfants.

En 2017, 42 Yeelen Kènè ont été mis en place, animées et gérées par les communautés au profit de plus de 2500 enfants de 1re et 2e années.

“Nous cherchons des partenariats pour la mise en place de 1000 Yeelen Kènè en 2018, 1000 en 2019 et 1000 en 2020. Le coût unitaire d’un Yeelen Kènè est 350 000 F CFA”, a indiqué Thelma Khelghati.

Maliki Diallo

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  1. Pourquoi apres 58 annees d’independance c’est la USAID qui finance encore l’education de nos enfants tandisqu’IBK, sa famille et ses amis volent notre argent. Quelle honte!

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