Interdiction des activités des ONG françaises au Mali : A qui profite le « crime » ?

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Dans un communiqué publié le 16 novembre dernier, la France a annoncé la suspension de son aide publique au développement à destination du Mali. Sous l’effet de la « colère », les autorités de la transition du Mali ont décidé d’interdire toutes les activités menées par les ONG françaises au Mali. A qui profite cette suspension qui mettra des centaines de Maliens au chômage.

Environ 88 associations et ONG françaises sont actives au Mali, parmi lesquelles 47 ONG sont présentes physiquement au Mali, 41 autres mènent des activités via leurs partenaires locaux, mode opératoire qui s’est renforcé après la crise et l’insécurité dans le centre et le nord du Mali.

Les interventions sectorielles se répartissent de la manière suivante : sécurité alimentaire (agriculture, maraichage, agro écologie) : 21; santé : 17, eau et assainissement : 14; éducation/ formation : 16; environnement : 17; droits de l’homme : 10 ; Gouvernance : 2 et Culture : 1.

Les interventions géographiques se répartissent de la manière suivant : région de Mopti: 22; district de Bamako 20 ; région de Kayes 19; région de Gao et de Tombouctou: 9; région de Sikasso: 8; région de Koulikoro : 7 et la région de Ségou: 3.

Avec l’interdiction des activités de ces ONG financées par la France au Mali, ce sont de centaines de citoyens qui seront sans emploi. Le Gouvernement de la Transition a juste pris note de l’annonce faite par la France.

Le Gouvernement de la transition considère que, « cette annonce de la junte française sonne comme un non évènement ». Il pense que « cette déclaration n’est qu’un subterfuge destiné à tromper et manipuler l’opinion publique nationale et internationale aux fins de déstabilisation et d’isolement du Mali ».

En réponse, le Gouvernement de la Transition a décidé d’interdire, avec effet immédiat, toutes les activités menées par les ONG opérant au Mali sur financement ou avec l’appui matériel ou technique de la France, y compris dans le domaine humanitaire.

Pour joindre l’acte à la parole, les Médecins du Monde Belgique au Mali ont été les premiers à suspendre leurs acticités dans le cercle le cercle de Tindermene dans la région de Ménaka, conformément au communiqué du gouvernement de la transition.

« Faisant suite au communiqué N°042 du Gouvernement de la Transition décidant d’interdire, avec effet immédiat toutes les activités menées par les ONG opérant au Mali sur financement ou avec l’appui matériel ou technique de la France, y compris dans le domaine humanitaire», nous Médecins du Monde Belgique au Mali procédons à la suspension immédiate de nos activités », peut-t-on lire dans leur communiqué.

Adama DAO

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5 COMMENTAIRES

  1. Que la maudite France aille se faire foutre ailleurs car le Mali ná pas besoin de leur aide au sous-developpement!

  2. Qu’ils aillent au se faire foutre ailleurs vraiment. Des ong qui agissent sous le nom ong espionnent et transmet des informations au colons des ong qui emplois des contraceptifs dans les puis d’eau des ong qui injecte des produits aux enfants pour les rendres stériles qui soit disant vaccines mais réellement injectés des virus sida et autres a nos populations ruraux des ong qui ont toujours exister pour toujours nous contrôler et nous tuez lentement et doucement
    Je conseille seulement aux dirigeants de crée des ong et remettre les maliens qui travaillais et qui maîtrisent les domaines mais toujours sous le contrôle de l’état et que aucunes ong ne soit financée de l’extérieur.

  3. A qui ça profite ? Aux Maliens qui retrouvent leur dignité de musulmans avec ce coup de balais sur la vermine des ONG étrangères.

    La transition ne doit pas avoir d’état d’âme. Il faut des actions rapides et efficaces. Peut importe les conséquences sur les “collaborateurs” des étrangers.

    Vive la Transition

  4. Je ne comprends pas le titre de l’article alors qu’il n’est fait qu’un historique des annonces des uns et des autres.

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