Les changements climatiques sont perceptibles au Mali et vont continuer à s’intensifier.
En effet, dans le cadre de la désertification, on relève que plus de 8% des forêts sont en train de se dégrader, l’érosion éolienne et hydrique des sols font que le pays perd plus de 7 tonnes de sol/ha/an. C’est pourquoi, le comité National des Changements Climatiques a procédé à la validation de la composition du comité de pilotage et des règles de procédure du fonds climat Mali. C’était au cours d’une réunion qui a eu lieu le 22 novembre 2012 au CICB.
La réunion a réuni le représentant du ministre de l’environnement et de l’assainissement, Oumar Ouattara; le Directeur général de l’Agence de l’Environnement et du Développement Durable, Alassane Bah ; la représentante du PNUD, Mm Keita Aida M’Bo et de nombreux membres du comité.
Ainsi, le gouvernement du Mali a demandé au PNUD de fournir des services d’appui au titre de l’établissement et de la gestion du Fonds Climatiques Mali par l’intermédiaire de son Bureau des Fonds d’Affection Spéciale Multipartenaires.
Selon le représentant du ministre de l’environnement et de l’assainissement, Oumar Ouattara, la demande a tété acceptée.
« Aujourd’hui, nous nous réunissons autour d’un document sur lequel notre pays porte un grand espoir dans le cadre de la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques. Il s’agit du Fonds Climat Mali qui constitue un outil essentiel pour mobiliser, accéder, ordonner et combiner les sources de financement domestiques et internationales, publiques et privées pour les actions prioritaires visant à atteindre l’objectif ambitieux du Mali d’une économie Verte Résiliente au Climat », a-t-il conclu.
Selon la représentante du PNUD, Mm Keita Aida M’Bo, c’est les évènements de mars 2012 survenus dans notre pays qui ont retardé la mise en place des fonds devant permettre le financement de projets contribuant à apporter notamment aux communautés à la base, les capacités de résilience face aux changements climatiques. Dès lors, on assiste à une disparition des espèces végétales et animales, un ensablement des cours d’eau, la dégradation de la qualité des eaux, la diminution des eaux de surface et de souterraines et l’augmentation des incendies de forêt.
Cette dégradation a un coût égal à 21% du PIB. En somme, pour dire que l’impact de la crise actuelle au Mali a des percussions sur tous les aspects du développement humain et du développement durable de manière générale.
Adama DAO