DELINQUANCE JUVENILE : L’Etat est responsable

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Le bureau des Ulémas attribue la délinquance juvénile à la consommation de l’alcool ou toutes autres substances, qui poussent l’homme à des pratiques contre la religion et les bonnes mœurs.

Selon Daouda Dia et Mamadou Koné du bureau des Ulémas, l’islam est une religion de tolérance, de pardon mais aussi de protection de la société. Elle condamne tout ce qui est contraire aux bonnes mœurs et aux pratiques édictées par le coran (viande de porc, alcool, criminalité, adultère, consommation des stupéfiants…).

Pour Daouda Dia, si la télévision et les nouvelles technologies de l’information sont des facteurs de développement de notre société, elles font partie, malheureusement, des causes réelles de la déperdition des jeunes et de la dégradation de nos mœurs. A ses dires, il suffit d’ouvrir les yeux pour voir que les parents et les autorités ne jouent plus le rôle qui leur est dévolu. L’éducation est au rabais.

 « Combien de jeunes (garçons et filles) sont actuellement dans les rues et qui s’adonnent à des pratiquent contraires à la morale ? Ce sont nos enfants qui sont dans les prisons, ce sont nos enfants qui, sous l’effet de la drogue,  violent et tuent les paisibles citoyens ». s’insurge-t-il ajoutant que le phénomène de délinquance juvénile s’amplifie de plus en plus aussi bien enville que dans les campagnes au vu et au su de tous. « Que faire d’une jeunesse qui n’a de plaisir que  de regarder des films indécents sur les écrans des téléphones portables » s’interroge-t-il. Pour lui, des feuilletons, jadis mal vus par nos traditions, transgressent aujourd’hui l’honneur et la dignité du Malien. « Ces images sont achetées diffusées par nos médias qui ne se soucient plus des conséquences que cela peut engendrer. La télé est une école à part. Au lieu de dépenser des millions dans l’achat de films « pornos », les autorités feraient mieux de s jeter un regard sur l’éducation des enfants » a affirmé M. Dia avant de conclure que nous avons tous faillit à nos missions d’encadrement des enfants.

Amadou Sidibé

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