Mettant à profit l’élection présidentielle de juillet prochain, le Réso Climat Mali propose un pacte environnemental. Il s’agit précisément d’un engagement entre les citoyens maliens et les décideurs (actuels et aspirants) de la gofernance de leur pays. C’est aussi un contrat moral entre les gofernants et le peuple malien.
L’importance de ce pacte a été suffisamment expliquée jeudi dernier au Centre Djoliba lors d’une confé-presse au cours de laquelle, Ibrahima Togola, Président du Réso Climat Mali, a estimé que l’environnement doit être au cœur de la gestion gofernementale. Sur la même lancée, Mahamadou Farka Maïga, Président du Groupe Développement durable et économie verte, a souligné que le Mali est un pays pauvre qui est très affecté par les effets néfastes des changements climatiques.
Pour les responsables du Réso Climat Mali, cet engagement contractuel s’inscrit dans la dynamique du changement voulu et s’explique par le film des derniers événements résultats de plusieurs décennies de mauvaise gouvernance. Désormais, le président de la République du Mali prendra publiquement l’engagement de faire de la gestion de l’environnement et du développement durable une priorité d’action gouvernementale.
Il s’agira pour le Réso Climat Mali de « Promouvoir un environnement sain pour un développement durable, viable, équitable pour tous au Mali, exige la prise en compte des contraintes écologiques et climatiques dans les politiques, programmes et projets de développement ». Il est prévu 10 principes qui sont des axes d’orientation de la société civile pour permettre au futur président de la République de les prendre en compte dans l’élaboration de l’ensemble des politiques et programmes de développement socio-économique et culturel durable du pays (tiré du livret) à juger. Sur ce point, Mme Kouyaté Goundo Sissoko, présidente du groupe plaidoyer et genre, a précisé que tous les candidats à l’élection présidentielle seront invités à s’engager à faire de la gestion de l’environnement et du développement durable l’une des priorités de l’action gouvernementale.
Lutte contre les changements climatiques au Mali
Penser à un mécanisme unifié de financement
Le Dégé de l’Agence de l’Environnement et du Développement Durable, Mamadou Gakou a présidé, mercredi dernier au CICB, les travaux de la première journée scientifique de la quinzaine de l’environnement. A l’issue de débats houleux, les participants ont formulé des recommandations. Ainsi, ils ont mis l’accent sur la nécessité de mettre en place un mécanisme unifié de financement ; d’établir la synergie d’action entre les différentes structures intervenant dans le financement des actions d’atténuation et adaptation aux changements climatiques au Mali et d’instaurer un cadre de concertation ; de mieux informer sur les outils de gouvernance. S’y ajoutent la prise en compte des changements climatiques dans la planification du développement, l’implication des universitaires dans l’élaboration et l’exécution des projets et programmes.
Sachets d’eau de 50 FCFA
Un danger pour la santé ?
Lors de la causerie débat sur la loi portant interdiction de l’importation des sachets plastiques au Mali (contraintes et mesures d’accompagnement), qui s’est déroulée jeudi dernier au CICB, le Directeur national adjoint de l’Assainissement a donné une information très inquiétante et surprenante. Il a affirmé que toute eau qui est dans un sachet plastique n’est pas de bonne qualité. Alors que nombre de consommateurs étanchent leur soif avec cette denrée à tout bout champ. Cela se fait au vu et au su des autorités en charge du contrôle de la qualité des eaux. Que de dangers pour des pauvres consommateurs qui méconnaissent la mauvaise qualité de ces produits tant prisés dans les milieux urbain et rural. Dieu nous protège !
Dépôt de transit de Lafiabougou
Un tas d’ordures très encombrant
La visite du dépôt de transit des ordures ménagères à Lafiabougou en Commune IV du District de Bamako s’est déroulée lundi dernier en présence du 3ème adjoint au maire et chargé de l’assainissement, en présence du représentant de SECO-ONG. Cette activité s’inscrit dans le cadre de la Quinzaine de l’Environnement.
Du constat général dégagé, il ressort que ce dépôt devient de plus en plus encombrant pour les acteurs en charge de l’assainissement dans la Cité des Trois Caïmans. Située entre le cimetière et de beaux immeubles, cette décharge grossit et grandit de jour en jour au point de devenir une montagne de déchets. Si on n’y prend garde, ce site va atteindre voire dépasser la hauteur des immeubles riverains.
Sans apporter une réponse immédiate, le maire adjoint s’est lamenté tout en déplorant la présence de cette décharge qui jouxte l’espace où reposent en paix nos âmes (morts). En plus, il a suggéré une synergie, car la gestion d’un tel dépôt nécessite beaucoup de moyens financiers. En cela, la Mairie de la Commune IV reste limitée.
Les Groupements d’intérêt économique (GIE) ont également du mal à y faire face à cause du manque de moyens matériels et financiers. Dans bien des cas, ces acteurs utilisent des charrettes à motricité animale (ânes). Peu de GIE disposent de camions bennes pour l’évacuation des déchets au niveau des ménages.
Lors de sa rencontre avec les partenaires techniques et financiers intervenant dans le secteur de l’environnement, le ministre vert a insisté sur la nécessité de mobiliser plus d’un milliard de FCFA pour mieux assainir la ville de Bamako.
Rassemblés par Mahamane Maïga
Tres bonnes idees, mais il faudra des actions concretes et surtout de la sensibilisation: REUTILISER tous ceux qui peuvent etre reutilisables et le changement des comportements qui doit commencer dans les familles d’abord et ensuite des les ecoles et universites, les edifices gouvermentaux ( c’est toujours bon quand les dirigeants montrent en premier l’exemple dans nos edifices publics) et enfin la population. La sensivlisation, l’education, l’economie de tous les produits consommables ou non que nous utilisons chaque jour, donc reduire le gaspillage (eau, eleftricite, nourriture etc….) et la publicite sont tres importantes en matiere de changements climatiques et developpement durable. Pensez a la revitalisation des berges du fleuve Niger (une richesse inestimable) et la revitalisation le )’ecosysteme du fleuve dans la capitale. On peut me contacter sur pseudo pour des conseils et le peu de contribution que je pourrait apporter pour dire que j’evolue dans ce domaine. Bon courage.
Les coordonnees et contacts seront echanges avec les personnes qui ont a coeur la sauvegarde de la nature et de l’environnement, qui adorent la LA MERE NATURE et apolitiques. Je vous encourage beaucoup avec vos associations et mouvements poir la defense de l’environnement. Un membre de Greenpeace Canada. 😉 .
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