Le constat est révoltant : quand le mois de Ramadan apparait, c’est la flambée des prix des denrées de première nécessité. Les femmes du District de Bamako, qui ont accueillent le mois dans un contexte économique difficile, estiment que les prix des produits de première nécessité ont flambé. Et cela malgré les mesures annoncées par les autorités. A cet effet, elles demandent donc au gouvernement de trouver une solution à cette situation afin de leur permettre de passer un mois de carême apaisé.
Le jeûne en période de chaleur :
Ce que recommandent les médecins nutritionnistes
Le jeûne du mois béni de ramadan qui a débuté au Mali le lundi 06 juin 2016, coïncide avec la période de chaleur. Les médecins nutritionnistes recommandent aux fidèles musulmans de ne pas s’exposer au soleil pendant le jeûne et de boire beaucoup d’eau après la rupture pour éviter la déshydratation. Selon eux, «il est conseillé de rompre le jeûne avec des aliments en liquide tel que la bouillie».
Elevage :
Le potentiel laitier malien estimé à plus de 1 milliard de litres par an
Le Mali est un pays d’élevage par excellence. Selon les données statistiques de la Direction nationale des Productions et des Industries Animales, le potentiel laitier est estimé à plus de 1,8 milliard de litres en 2015. Et le disponible exploitable est de plus 700 millions de litres.
La facture d’importation de lait et produits laitiers du Mali est évaluée à plus de 20 milliards F CFA par an. Ces chiffres ont été communiqués à la faveur de la journée du lait fêtée le 1er juin de chaque année.
«L’industrialisation du lait local enjeux et défi», tel était le thème central de cette année. Un thème qui interpelle tous les acteurs de la filière lait et les plus hautes autorités maliennes à une prise de conscience sur la nécessité de diversifier les produits laitiers pour plus de valeurs ajoutées.
De l’avis des experts, le changement de pratique est plus que nécessaire pour l’amélioration de la production et de la productivité du lait qui passe par une approche multidisciplinaire et intégrée à des systèmes qui combinent adaptation et innovations.
Il s’agit entre autres, de l’amélioration génétique du cheptel laitier ; de l’amélioration de l’alimentation et de la production fourragère ; du renforcement des capacités des acteurs du secteur de l’élevage ; du développement des opportunités des marchés ; de la création d’unités industrielles de transformation.
Mopti :
Des infrastructures gracieusement offertes au Mali par les Pays-Bas
Samedi, le 4 juin 2016, a eu lieu à Mopti la cérémonie de remise officielle aux autorités maliennes de 4 infrastructures par l’ambassadeur des Pays-Bas, Maarten Brouwer. Il s’agit de la Digue de protection et de contournement de la ville de Mopti, avec éclairage solaire ; le Centre de santé dé référence (CSREF) de Mopti, qui est la réhabilitation de l’ancien Hôpital Sominé Dolo de Mopti, y compris les équipements et la construction de nouveaux bâtiments ; la Cour d’Appel de Mopti (sise à Sévaré), réhabilitée et équipée ainsi que le Tribunal de Grande Instance de Mopti, réhabilité et équipé.
Ces infrastructures servent à combler beaucoup de besoins, notamment la protection des ménages contre des inondations, la liaison des zones de production agricole aux consommateurs, l’accès facile aux services de santé et de la justice.
Soulignons que cette remise est une preuve tangible des longues et intensives relations entre le Mali et les Pays-Bas, plus particulièrement avec la région de Mopti. Elles représentent des priorités de développement dans la fructueuse coopération Mali/Pays-Bas.
DEF 2016 :
237 mille candidats concourent
Les examens du Diplôme d’Etudes Fondamentales (DEF) ont démarré le lundi 06 juin 2016, sur toute l’étendue du territoire national, excepté Kidal. Les candidats sont au nombre de 237.000 pour plus de 10.600 centres. Cette année, les autorités ont pris des mesures pour éviter les fraudes. Les épreuves ont débuté dans les différents centres sans incident majeur.
Nord du Mali :
Plus de 80 casques bleus tués, dont 68 africains
En moins de trois ans, plus de 80 Casques bleus sont tombés au Mali, dont 68 Africains. C’est l’une des opérations onusiennes de maintien de la paix en cours les plus périlleuses. En moyenne, plus de deux Casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) sont tués tous les mois depuis juillet 2013.
À en croire les chiffres du département des opérations de maintien de la paix (DPKO), au moins 83 Casques bleus sont morts au Mali en seulement deux ans et sept mois. Et presque tous sont des soldats africains, les États du continent contribuant grandement aux troupes de la Minusma.
Parmi les Casques bleus tués au Mali, le DPKO compte quatre soldats cambodgiens, trois bengalis, trois néerlandais, un serbe ainsi que 68 Africains de huit nationalités distinctes. Et dans ce dernier lot de victimes, ce sont des Tchadiens qui payent le plus lourd tribut avec plus de 25 morts.
Rassemblées par Aliou Touré