L’ANPE fait le point d’exécution du Plan de travail annuel 2018 à mi-parcours

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En vue d’accomplir avec efficacité et efficience son devoir et de donner plus de visibilité aux acteurs de l’ANPE, le Département communication de la structure s’est dotée d’un plan de communication. Cela, avec comme objectif de répondre à ses missions auprès des usagers de service public d’emploi. Dans le cadre de la mise en œuvre de ce plan de communication, l’ANPE utilise plusieurs canaux avec la presse. D’où la conférence de presse de ce mercredi 19 septembre 2018 pour faire le point de la mise du Plan de travail annuel 2018. Animée par Ibrahim Ag Nock, DG de l’ANPE, la conférence a été ouverte par le représentant du PCA de la structure. Pour le premier responsable de l’ANPE, le PTA à mi-parcours a permis la formation-insertion des groupements de femmes et des personnes en situation d’handicap dans les domaines variés. Il s’agit du maraichage, de la saponification et de l’agro-alimentaire. Aussi, le dispositif de formation continue comprenant le Centre de perfectionnement et de reconversion et l’atelier école de Kayes permet la consolidation des emplois au moyen de la formation. Egalement, au cours du premier semestre 2018, l’ANPE a enregistré 3180 demandes d’emploi, dont 743 pour les hommes et 2229 demandes pour hommes. Au cours de la même période, l’ANPE a effectué 728 placements dont 196 femmes.

Quant à la représentativité de la structure sur l’ensemble, il a précisé que l’ANPE est présente dans les régions nouvellement créées, notamment à Taoudéni et Ménaka.

Par rapport au suivi des projets, il a invité les porteurs de projet à acquitter les créances afin de permettre à d’autres demandeurs d’accéder au financement. «Sur plus d’une décennie, nous avons des arriérés de plus deux milliards de FCFA. Nous devons mettre en place un mécanisme de recouvrement des créances», dit-il.

Parlant des difficultés, le DG a signifié, entre autres, la faible mobilisation des ressources financières, l’insécurité, l’insuffisance des ressources humaines et des locaux.

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Adoption du projet de loi de Finances pour l’exercice 2019

Le Conseil des ministres du mercredi 19 septembre dernier a adopté le projet de loi de finances pour l’exercice 2019. Ainsi, au titre de l’année 2019, les recettes budgétaires s’élèvent à 2 023 milliards 150 millions de FCFA contre 1 957 milliards 625 millions FCFA en 2018, soit une augmentation de 3,35%.

Les dépenses s’élèvent à 2 410 milliards 400 millions de FCFA contre 2 330 milliards 778 millions de FCFA dans le budget de 2018, soit une augmentation de 3,42%.

Le projet de budget 2019 présente un déficit budgétaire global de 378 milliards 250 millions de FCFA contre 373 milliards 153 millions de FCFA dans le budget de 2018, soit une augmentation de 3,78%. Ce déficit sera financé par les ressources provenant des aides budgétaires extérieures et par la mobilisation de l’épargne à travers les titres d’emprunt émis par le Trésor.

Elaboré conformément aux recommandations de l’UEMOA sur la gestion des finances publiques, le projet de budget 2019 tient également compte de la mise en œuvre des orientations de l’action gouvernementale. Il s’agit de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, des réformes des forces armées et de sécurité, l’opérationnalisation des nouvelles régions, l’amélioration des conditions de travail des agents de l’Etat par l’octroi des avantages, le renforcement des crédits alloués pour le développement de l’Agriculture et les autres secteurs sociaux et la croissance et la création d’emploi.

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