Même son ami Karim Kéita, le premier fiston, serait remonté contre lui, trouvant qu’il ne ferait rien pour que son père ait un premier mandat paisible et, éventuellement, un second bail à Koulouba. Le ministre a été d’autant plus incommodé qu’il n’a été épargné par personne, même pas par les députés de la mouvance présidentielle. Et sa défense, constituant à soutenir mordicus que son département n’est concerné en rien, n’a convaincu que lui-même. Cette disgrâce est-elle le début de la déchéance ?
Engrais et pesticides frelatés :
Le pôle économique s’en mêle
Des députés et ses supérieurs auraient reproché au ministre du développement rural de n’avoir ordonné ou mené aucune enquête pour débusquer les auteurs de cette lamentable affaire d’engrais et pesticides de mauvaise qualité, une affaire qui, pourtant, l’éclabousse particulièrement et personnellement. C’est un autre, qui lui se sent moralement responsable pour avoir laissé Tréta dans le gouvernement, qui aurait décidé de faire la lumière sur ce marché. Le chef de l’Etat, en effet, par l’intermédiaire du procureur général près la Cour d’appel de Bamako, l’irascible Daniel A. Tessougué, aurait demandé au pôle économique et financier d’ouvrir une information judiciaire. Le P-D.G de la CMDT, Kalifa Sanogo, que le ministre aurait voulu écarter tout en lui faisant porter le chapeau, aurait répondu à la convocation de la justice devant laquelle il aurait fait des révélations accablantes sur un plan ourdi de toutes pièces et visant à l’abattre. Quant à Seydou Nantoumé, le patron de Toguna Industries, que certains soupçonnent d’avoir vendu la mèche sur l’affaire des engrais et pesticides dont il a perdu le marché, il aurait décliné la convocation des enquêteurs. Serait-il sous la hate protection du ministre Tréta ?
Signature de l’accord du 20 juin:
Sécurité et absurdité
Le 20 juin dernier, la Coordination des mouvements terroristes et rebelles de l’Azawad ont daigné enfin signer l’accord pour la paix et la sécurité. Etaient présents à la cérémonie le chef de l’Etat et quelques personnalités. Des mesures de sécurité ont été prises. Notamment, on ne rentre plus une fois la mise en place terminée (Amadou Thiam, 2ème vice-président de l’Assemblée nationale, venu en retard alors qu’il connaissait l’heure et les mesures de sécurité, en a fait les frais) et les téléphones portables étaient interdits dans la salle (ils peuvent servir à actionner le détonateur d’un engin explosif). Tout cela aurait été beau et bien si l’absurdité ne s’en était pas mêlée. En effet, ces mesures n’ont concerné que les victimes potentielles d’un attentat et non les auteurs présumés des pires atrocités. Les rebelles terroristes, grands adeptes et spécialistes, d’explosif sont entrés dans la salle avec leurs téléphones. Certains sont venus en retard comme le déshonoré Thiam. Les forces de sécurité se sont-elles seulement assurées que tous ces enturbannés ne portaient par des armes sur eux ?
Signature de l’accord du 20 juin :
Les rebelles terroristes en surnombre
Pour parachever leur folklore, les terroristes rebelles et sécessionnistes étaient très nombreux à participer à la cérémonie de signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation, dans la grande salle du Cicb. Mais cette délégation en représentation n’était rien à côté de tous ces pouilleux qui ont accouru de Kidal, de Ménaka, d’ailleurs de l’intérieur et de l’extérieur pour couronner leur victoire sur l’intransigeance du pouvoir central qui ne voulait en aucun cas « traiter d’égal à égal » avec eux. Outre le fait d’avoir traité d’égal à égal avec le représentant personnel du chef de l’Etat devenu plus tard Premier ministre, avec un ministre de souveraineté chargé des affaires étrangères accompagné de plusieurs autres ministres, ils ont demandé et obtenu la présence effective du président de la République en personne.
Il est tout à fait normal qu’ils soient venus en surnombre : plus de 500 personnes venues dans près de 50 véhicules 4×4 grosses cylindrées. Mais certaines de ces personnes ne résidaient-elles pas à Bamako depuis belle lurette ?
Accord pour la paix et la réconciliation
Le Comité de suivi mis en place
La mise en place du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation a suivi de près la cérémonie de signature du document par la Coordination des mouvements terroristes et rebelles de l’Azawad, le 20 juin. Sa première réunion a eu lieu le même jour avec toutes les parties prenantes, la médiation internationale et les mouvements concernés pour pouvoir se mettre d’accord sur la feuille de route. Dès le 21 juin, s’est déroulé un calendrier qui est attaché à l’accord. Il s’agissait d’identifier « toutes les échéances à 30 jours, 60 jours, ce que chacun doit faire pour faire de cet accord une réalité, mettre en place les structures du comité de suivi », le ministre des affaires étrangères. Pour la mise en œuvre de l’accord, des groupes de travail seront établis avec des responsabilités, notamment en ce qui concerne le désarmement, le processus de développement des régions du nord, la réconciliation, le déploiement rapide et progressif de l’Armée nationale sur tout le territoire national. Les militaires oseront-ils enfin déloger de Kidal les criminels armés ?
Réconciliation nationale
Un dîner national en prélude
Pour l’entame du processus de la réconciliation national, le président de la République, qui ne perd jamais une occasion d’entretenir son formidable embonpoint, a offert un dîner à tous les acteurs du folklore du 20 juin. Une occasion, selon le ministre des affaires étrangères, qui ne saisit jamais une bonne occasion de se taire, pour les frères maliens de faire connaissance et de discuter de la stratégie de suivi de la mise en œuvre de l’Accord issu du processus d’Alger. Comme si tout ce beau monde n’avait pas eu l’occasion, pendant près d’un an, de se la couler douce dans des hôtels Algérois. Et puis, les chefs de cette rébellion ne sont-ils pas des amis politiques d’IBK, certains n’ont-ils pas été élus sur des listes Rpm ?
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Baccalauréat 2015
Encore des fuites !
C’est la ville de Koulikoro que le ministre de l’Education nationale, Kénékoua dit Barthelemy Togo, a choisie pour donner le coup d’envoi du baccalauréat 2015. Là, devant un auditoire sceptique qui se rappelait encore de ce qui s’est passé l’année dernière où la fuite a été généralisée et institutionnalisée, il a assuré qu’il n’y aura aucune tolérance envers les fraudeurs. À cet effet, selon lui, le gouvernement aurait déboursé des milliards. Apparemment, tout cela n’aurait servi à rien parce que des candidats étaient en possession des sujets de philosophie et de maths bien avant le jour de l’examen.
Ce ministre qui ne doute de rien a-t-il oublié que même IBK qui fait toujours des promesses qu’il sait ne pas pouvoir tenir a cessé de décréter une année comme étant celle de la lutte contre la fraude ?
Treta est comme son chef ibk des personnes sans valeur qui ne pense qu’à leurs propre intérêt une personne qui a une fierte ne peut pas supporté tout ce que treta son chef supporte ils font honte au peuple malien
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