Il est reproché aux mises en cause de lever des fonds au nom de l’AMAPRO en usant de faux documents dont le récépissé. En clair, le numéro indiqué sur le récépissé querellé se trouvant dans la base de données du Ministère de l’administration territoriale et de la sécurité (actuel Ministère de l’administration territoriale et des collectivités locales) correspond à l’Association pour le développement de Djeddala, dans le cercle de Bla et non de l’association des artisans. En outre, aucun récépissé modificatif n’a été délivré par les services compétents, d’après les premières enquêtes.
Un véhicule percute une mototaxi
Un mort et des blessés
Un véhicule tout terrain a percuté de plein fouet une mototaxi qui tentait de traverser la voie bitumée. Causant la mort subite du conducteur de la mototaxi et faisant plusieurs blessés parmi les occupants du véhicule. « Presque du miracle! » répond en cœur une foule accourue sur les lieux du drame. La conclusion est alimentée par les tonneaux faits par le tout terrain qui roulait à vive allure en direction de la capitale. L’accident est survenu, en milieu de semaine dernière, sur la route Bamako-Ségou, en face de l’entrée de la zone industrielle de Dialakorobougou.
Selon les témoins oculaires, le conducteur de la mototaxi a mal apprécié la distance qui le séparait du véhicule. Il pensait pouvoir effectuer la manœuvre avant que le véhicule n’arrive à sa hauteur. Mal lui en a pris.
Commune III
Quel avenir politique pour le Maire ?
L’édile Abdel Kader Sidibé s’est envolé pour l’hexagone. Des rencontres avec ses pairs assorties de propositions de densification des liens de coopération vont meubler son séjour de quinze jours. La coopération décentralisée avec des villes françaises a amélioré l’offre de services de la commune III du district de Bamako, en termes de surface matérielle (camions de vidange, entre autres) et de renforcement de la gouvernance locale.
Ce voyage intervient au moment où ses fans s’interrogent sur son avenir politique. Viré de l’Adéma PASJ, Sidibé s’est contenté de bâtir une association sans que l’on sache s’il sera candidat à sa propre succession. Après trois mandats successifs de cinq chacun passés à la tête de la commune, l’heure de la retraite politique a-t-elle sonnée ? Ses partisans se perdent en conjectures. Et Kader lui-même s’est muré dans un silence pesant. Ceux qui ont tenté de lui tirer le ver du nez sont retournés bredouille.
Rappelons qu’il a été candidat malheureux aux dernières législatives contre le choix du parti porté sur Adama Sangaré, maire du District de Bamako, lui aussi recalé. Ce qui a valu à Sidibé la sanction suprême.
Oubliés du banquet IBK
Manger le pain sec en attendant le café !
La table du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, est la plus courue du Mali. Mais elle n’est pas la plus ouverte. Du moins, à écouter nombreux responsables politiques qui ont cheminé avec lui depuis 1992 et qui ont tenu à garder l’anonymat. On parle à demi-mot de trahison, en ruminant des déclarations du style « je ne dois rien à personne. Je dois mon élection à ma carrure »
Quel peut être la marge de manœuvre des oubliés du banquet ? Prendre ses cliques et claques pour aller où ? Nulle part ! Les vaches sont maigres côté opposition. Autant se prélasser sur les bords du fleuve Djoliba, manger son pain sec en attendant que le café soit servi un jour non lointain.
Georges François Traoré