Bulles : Soumi s’est-il soumis ?

Il s’agit ici de Soumaila Cissé dit Soumi- champion qui est le patron fondateur du parti URD ( Union pour la République et la Démocratie). Soumi-champion faisait partie des chefs de partis qui se sont farouchement rebellés contre le bouleversement de l’environnement sociopolitique du Mali par le coup de force du capitaine Sanogo et compagnons, le 22 mars dernier.
C’est normal que Soumis champion et son équipe de l’URD en compagnie de Dioncounda Traoré et dirigeants combattants de l’ADEMA soient les plus virulents contestataires des tombeurs d’ATT. Ce général président déchu sur qui Soumi champion et Dioncounda comptaient beaucoup pour devenir président de la République du Mali. Raison pour laquelle leurs partis ADEMA et URD avaient décidé de ne pas présenter de candidats à l’élection présidentielle de 2007. Non seulement le capitaine Sanogo a durement brisé leurs rêves présidentiels mais les tournures imprévues des évènements leur a imposé d’être totalement éloignés de l’équipe gouvernementale. Par leur refus de tout dialogue national, ils croyaient pouvoir contrôler l’Exécutif pour bien réaliser ce long rêve présidentiel. Ainsi mis en marge par la maladie et par l’éloignement total de son parti du gouvernement, Soumi s’est-il enfin Soumis au vent des réalités du moment ?
En tout cas, en séjour à Paris depuis la dernière semaine d’avril pour recevoir des soins médicaux, Soumi champion tombe de plus en plus dans l’anonymat. Actuellement en convalescence au pays du Général De Gaule, nous lui souhaitons bonne santé et bonne lecture des réalités d’un Mali en profond changement.

Le Maire Mara et la transparence
Il a été élu maire de la commune 4 du district de Bamako par une nette majorité. Ces farouches adversaires ont contesté la transparence de son élection et déposé des plaintes contre lui auprès du tribunal chargé des litiges électoraux.
Les décideurs ont annulé les résultats issus des urnes communales. Ainsi l’Admistration de Mara a été chassée de la Mairie et remplacée par une autorité administrative transitoire avant l’organisation de nouvelles élections dans la commune 4. Contre vents et mariées de « puissants » partis politiques, Mara et son équipe se sont fait réélire. Cela prouve que sa grande transparence dans la gestion des affaires avait largement convaincu les habitants de la commune 4.
Lors d’une entrevue accordée ce lundi matin 02 juillet à radio Nyèta, le Maire, Moussa Mara, a défié quiconque qui serait au courant d’un favoritisme ou d’une magouille de sa part dans l’octroie d’un contrat de sa mairie de le dénoncer sans aucune hésitation. Il ajoute avoir intenté des poursuites judiciaires contre le Maire central de Bamako et gagné d’abort dans deux procès. Il précise sa détermination à continuer la lutte contre, entre autres, la vente des espaces publics de sa commune 4 à laquelle le maire de Bamako s’adonne depuis longtemps
Même si on n’est pas d’accord avec le maire Mara, force est de reconnaître sa grande transparence dans la gestion des affaires publiques. Une honnêteté dont les maliens ont besoin en cette période de croissance des fraudes foncières orchestrées par la plus de leurs maires.
Ces démons à démolir
Ousmane Madane Chérif Haidara est un l’un des plus grands musulmans prêcheurs qui bénéficient d’une immense et très bonne réputation au Mali et en  Afrique. Son nom, Haidara, a été intimement lié à celui de l’association religieuse, d’Ansar Eddine au Mali.
Mais, depuis que les différents bandits armés sont parvenus à occuper les grandes villes du nord en avril dernier, un groupe d’extrémistes musulmans s’est approprié le nom, d’Ansar Eddine, pour créer la confusion autour de ce nom dans l’opinion publique nationale et internationale. Ces islamistes brigands qui ne se limitent plus à la violation des libertés individuelles, se lancent éperdument dans la démolition des patrimoines culturels et religieux du Mali dans le nord. Dans leur folie destructrice, ces soi-disant musulmans ont détruit d’historiques mausolées de Sidi Mahmoud, de Sidi Moctar, de Alpha Moya et de Cheikh el-Kébir. Selon Sanda Ould Bourama, leur porte-parole à Tombouctou, ils font ses démolition « au nom de Dieu » et pour réagir contre la décision de l’Unesco, le 28 juin, d’inscrire Tombouctou sur la liste du patrimoine mondial en en danger.
Il est urgent que les autorités compétentes interviennent à temps pour anéantir ces démons religieux dans leur élan de folles démolitions de notre patrimoine national

Sarkozy tombe, le MNLA part en trombe  
Le Mnla s’est renforcé militairement et médiatiquement grâce aux appuis de l’ancien roi de la France, monsieur Nicolas Sarkozy. L’ancien tout puissant de la France avait offert, en cachette, touts les avantages qu’il détenait, aux guerriers maliens avides d’argent facile. Dès la grosse débâcle électorale de Sarkozy et de ses proches lors des élections présidentielle et législative, la retombée négative ne s’est pas fait attendre dans les rangs du Mnla au nord du Mali. Ils viennent d’être boutés facilement hors de la ville de Gao par le MUJUAO( Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest) parce que le nouveau président français, François Hollande, n’a pas voulu d’abord suivre les pas de Sarkozi dans le nord du Mali. Ce Sarkozi qui avait ouvert au Mnla les grands plateaux médiatiques occidentaux, cherche lui-même à se sortir des griffes de la justice française. Le guerrier Mnla, cette organisation criminelle, qui ne bénéficie plus de la protection matérielle et médiatique du belliqueux Sarkozy, a préféré quitté en trombe le nord Mali que de tomber dans leur tombe.
La rédaction

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