Zone aéroportuaire Les déguerpis menacent de saisir la justice

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Le 14 janvier dernier, les bulldozers sont entrés en action. Les habitations construites dans la zone aéroportuaires, versant Diallobougou sont démolies. Les autorités ont indiqué avoir agi sous la menace du retrait de la licence.

Les associations des déguerpis ont menacé de saisir la justice si les autorités ne faisaient pas marche arrière et ne procédaient pas aux indemnisations qu’elles ont réclamées. S’ils n’obtenaient pas gain de cause devant les juridictions nationales, elles iraient se pourvoir devant les cours d’arbitrage internationaux.

Elles ont indiqué que leurs membres sont bel et bien détenteurs de titres de propriétés- permis, titres fonciers – délivrés par les autorités compétentes. L’Etat étant une continuité, elles se sont insurgées contre ce qu’elles ont appelé « un déni du droit de jouissance de propriétés privées » des nouvelles autorités.

Sur ordre du président de la République d’alors, Ibrahim Boubacar Keïta, des lots à usage d’habitations ont été attribués à plusieurs centaines de bénéficiaires qui la plupart se sont fendus d’autorisation de construire avant l’entame des travaux qui ont nécessité des années d’efforts, de privations.

Secrétariat général de la présidence

Dr Kalil Doumbia confirmé

Bien entendu la nomination de ce jeune aux talents insoupçonnés, précédemment professeur de droit public à l’université de Bamako avant d’occuper le fauteuil d’adjoint au secrétaire général de la présidence de la République est rendue possible suite à la disgrâce de l’ex-titulaire impliqué dans une présumée « tentative de déstabilisation de la transition ». Depuis l’éviction de son supérieur de ce poste stratégique, il avait, jusqu’au 29 janvier dernier, assuré son intérim avec efficacité qui lui a valu sa confirmation.

Présence française au Mali

Diversement appréciée

Le président de la transition Bah N’Daw a affronté intrépidement l’opposition d’une frange de l’opinion publique hostile au maintien des troupes françaises sur le sol malien au cours de son tête-à-tête avec son homologue français Emmanuel Macron la semaine dernière. Le colonel à la retraite a mis tous ses espoirs dans le maintien du dispositif – fort de 5.100 hommes – déployés  dans le cadre de la lutte anti-terroriste au Sahel.

La question divise fortement les Maliens. Si certains y sont opposés, d’autres par contre ont écarté tout départ précipité de la force Barkhane et ont jugé urgent de bâtir une armée solide sur laquelle on peut compter avant de se débarrasser de leur service.

Ces prises de position sont déclinées à un doigt du sommet des chefs d’Etat prévu les 15 et 16 février à Ndjamena au Tchad appelé à se pencher sur la situation sécuritaire au Sahel. Paris a envisagé depuis plusieurs mois de réduire ses effectifs.

Attaque du domicile du DR douane

Aucune piste privilégiée

Le pronostic vital du Directeur régional de la douane de Gao n’est pas engagé. L’intéressé se remet progressivement de ses blessures infligées à la suite d’une attaque perpétrée contre sa résidence samedi vers 2 h du matin par des hommes armés non identifiés. Les assaillants ont emporté un véhicule et des effets personnels dont la nature n’a pas révélée.

Les enquêteurs ne privilégient aucune piste, l’attaque pouvant être l’œuvre des djihadistes tout comme des contrebandiers ou tout simplement des personnes qui pourraient avoir des dents contre lui.

L’attaque relance la question de la protection des agents de l’Etat dans les zones affectées par le conflit.

Rassemblées par la Rédaction

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