Conformément à ses textes de création, le Conseil Malien des Transporteurs routiers (CMTR) a tenu les 19 et 20 mai derniers son assemblée générale consulaire au Parc des expositions. A l’ordre du jour, l’élection d’un nouveau bureau, l’adoption du budget 2018 et d’un nouveau règlement. A l’issue du vote, c’est le président sortant, M. Youssouf Traoré qui a été réélu avec 255 voix face à son challenger Kalifa Camara qui a obtenu 38 voix. Il dirige désormais un bureau de 15 membres pour un mandat de 5 ans. La cérémonie d’ouverture, présidée par M. Moulaye Ahmed Boubacar Haïdara, ministre des transports et du Désenclavement, a vu la participation de tous les membres consulaires. Dans son discours d’ouverture des travaux de cette rencontre, le ministre n’a pas manqué de rappeler les actions envisagées notamment l’organisation de la chaine des transports, la suppression de certains postes de contrôle, les réformes institutionnelles et organisationnelles. «L’objectif de ces différentes réformes est de doter le secteur des transports, d’instruments et de moyens lui permettant de répondre aux exigences d’un secteur en constante mutation, en vue de satisfaire les besoins des usagers et d’impacter sur le développement économique et social de notre pays » a-t-il déclaré. Quant au président du CMTR, M. Youssouf Traoré, il s’est réjoui de la tenue de cette assemblée consulaire et de la mise en place d’un bureau après trois ans d’attente. Il a ensuite rappelé les missions qui sont l’organisation et la représentation professionnelle des transporteurs routiers, l’information et la formation des transporteurs routiers et enfin la défense des intérêts des transporteurs routiers. C’est ainsi qu’il a été procédé au vote pour l’élection d’un nouveau président pour un mandat de cinq ans. Si trois candidatures avaient été annoncées à savoir le président sortant Youssouf Traoré, Kalifa Camara et Mariam Simaga, les deux premiers ont répondu présents et la dernière personne a brillé par son absence. Aussi, notons que le budget 2018 et le nouveau règlement ont été adoptés par l’ensemble des membres consulaires présents à l’assemblée.
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PAIEMENT DE LA TDRL : UNE PLUS GRANDE SENSIBILISATION DE LA POPULATION S’IMPOSE
Chaque localité fixe le montant de sa TDRL. Celui du District de Bamako est de 3000 FCFA.
La taxe de développement régional et local (TDRL) est une taxe personnelle conçue pour doter les collectivités de ressources financières destinées à financer leurs programmes de développement économique, social et culturel. Selon les articles 152 et 153 du Code général des impôts, la TDRL est due pour l’année entière par toute personne âgée de plus de 14 ans résidant au Mali à compter du 1er janvier. Les personnes exemptées de la TDRL sont, notamment les hommes de troupe, les élèves et étudiants, les personnes âgées de plus de 60 ans au 1er janvier de l’année d’imposition, les femmes ayant fait au moins quatre maternités, les personnes en traitement régulier pour les maladies sociales dont la liste fait l’objet d’un arrêté conjoint des ministres chargés respectivement des Finances et de la Santé ainsi que les indigents, autrement dit, les personnes se trouvant sans ressources par leurs infirmités ou se trouvant dans l’impossibilité de se livrer à un travail.
La première étape du recouvrement est le recensement devant être effectué par la mairie. Celle-ci doit également dresser des rôles, c’est-à-dire des papiers d’avertissement de paiement à l’endroit des contribuables. Ces rôles doivent être distribués dans chaque famille. Ensuite, selon le régisseur principal de la mairie de la commune IV, les agents municipaux doivent recouvrer la TDRL. « Malheureusement, ça fait un bout de temps que la mairie n’arrive plus à faire ce recensement car le coût est très élevé et les gens ne viennent pas s’acquitter volontairement de leur dû », a déploré Bakary Tangara.
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19ème EDITION DE LA QUINZAINE DE L’ENVIRONNEMENT
En prélude à la journée mondiale de l’environnement, le Ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable (MEADD) en collaboration avec l’Agence pour l’Environnement et le Développement Durable (AEDD) a organisé, le jeudi 24 mai 2018 à la Maison de la presse, la conférence de presse de lancement de la 19ème édition de la quinzaine de l’Environnement. Ladite conférence était animée par Modibo Sacko, conseiller technique au Ministère de l’Environnement. Il avait à ses côtés Mme Macalou Hawa Anoune Mar, directrice adjointe de l’AEDD et plusieurs autres personnalités. Le thème du 5 juin : est « combattre la pollution plastique » et celui du 17 juin : « la terre a de la valeur, investir». C’est la région de Koulikoro qui va abriter la 19ème édition de la quinzaine de l’Environnement. Elle se déroulera du 5 juin, journée mondiale de l’Environnement au 17 juin, journée internationale de la lutte contre la désertification. Aux dires de Mme Macalou, la quinzaine de l’Environnement a été instituée depuis 1999. Depuis cette date, la protection de l’environnement est devenue un cadre de vie. Ainsi depuis 2000, dit-elle, le ministère en charge de l’Environnement conformément aux accords et aux conventions et en collaboration avec les partenaires organise chaque année la quinzaine de l’Environnement. Selon elle, pendant une décennie, la quinzaine de l’Environnement se tenait qu’à Bamako. C’est à partir de 2014, que l’évènement a été délocalisé dans les régions. C’est ainsi que la quinzaine de l’Environnement s’est tenue successivement à Ségou, Sikasso, Kayes et Mopti. Cette année, explique la directrice adjointe de l’AEDD, c’est la région de Koulikoro qui va accueillir les festivités de la quinzaine. Mme Macalou Mar a demandé aux hommes de médias de relayer l’information sur la quinzaine de l’environnement auprès des Maliens. En répondant à certaines questions des journalistes sur le choix de Koulikoro, Hawa Anoune Mar a fait savoir que chaque région a sa spécificité, c’est pour mettre en exergue les problèmes environnementaux de cette région.
Comment de lutter pour la paix quand on voit que ces Atlantistes pensent qu’a semer conflits et tensions pensant que ça retardera l’échéance qu’ils devront s’y faire un jour qu’il faudra qu’ils cessent de penser qu’avec presque env 1/28e de la planète seulement, ils puissent commander/dicter leurs lois/diriger le reste du monde?
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